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 ahrn

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Directeur de Seiran
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MessageSujet: ahrn   ahrn EmptySam 28 Fév - 19:30

Tenue – L’anniversaire d’Ayden hein ? Les choses seraient simples même si, il avait prévu qu’ils s’amusent tous les deux à l’extérieur car, même lui, avait besoin de souffler un peu ! Il avait réservé une chambre à 4 étoiles face à l’océan. Un petit séjour à l’extérieur de Tokyo ne serait pas de refus.. Il voulait faire les choses bien… Cette nuit à noël…. Fut probablement la nuit la plus magique qu’il avait vécu. Cette-fois-ci, il ne comptait pas le laisser avec de simples caresses… Aujourd’hui, il commencerait à le toucher peut-être qu’il ne le fera pas sien… Parce qu’il voulait le préparer en douceur… Gagner son cœur en lui offrant une journée et une soirée de rêve étaient ses objectifs pour aujourd’hui. Evidemment, il comptait le faire jouir… S’il voulait plus.. Ce serait à son employé de le lui demander. Jia Heng était sadique jusqu’au bout mais, ne croyez pas que ce n’était pas douloureux pour lui. Depuis cette fameuse nuit, rien ne fut tenté à l’égard du plus jeune. L’aîné jouait l’indifférent comme si, tout ne fut que songe. Qu’il n’a jamais posé ses lèvres sur les siennes, ni ses mains sur ce corps aminci. Il avait goûté à un aperçu de ce corps… Aujourd’hui, il irait un peu plus loin… Une technique qui avait déjà fait ses preuves par le passé.

Aujourd’hui, à part si le plus jeune résister à ses attentions, le champ était libre. Lui apprendre ce qu’était le désir… Lui donner de son temps… Les cadeaux… Il ferait amener un énorme gâteau dans la chambre mais, après ? Profitant que les reprise des cours ne soit que dans deux jours, l’héritier une fois prêt envoya un rapide texto à celui qui serait un jour ou l’autre son amant. Il y avait beaucoup réfléchit à la manière d’agir, et s’il le faisait sien maintenant… N’était-ce pas trop tôt ? D’un côté, s’il n’agissait pas rapidement, ne prenait-il pas un risque de le laisser s’échapper, d’aller voir ailleurs et perdre son intérêt ? Quel véritable casse-tête que sont les relations humaines. S’il s’écoutait, s’il l’avait fait comme cette nuit.. Au lieu de se libérer dans la douche en pensant à celui qui le mettait dans un état insensé, il serait rentré en lui en le préparant à peine. Leur relation maitre-servant devrait aussi être une raison mise en avant pour expliquer ses actions qui le poussent à agir de la sorte.

Permettre à Ayden de connaitre ses intentions était malaisé. Il était la personne la plus innocente et la plus pure de son cercle social. Asocial comme il est, il n’a jamais arrêté de rencontrer des personnes aux pensées impures dans les deux genres. Femmes comme hommes, combien ne pensaient-ils pas se vendrent à « lui » pour obtenir ses ferveurs afin d’être riches, puissants.. Dans ce milieu… Les « hommes » n’ont que ceux deux mots pendus à leurs lèvres. C’était rafraichissant, apaisant pour lui, de savoir qu’une telle personne comme son cadet se tenait à ses côtés lui apportant, ce qu’il réclamait silencieusement à sa famille, réclamations qui ont disparu avec le temps après s’être rendu compte qu’il n’obtiendra jamais même un dixième de ce que lui apportait son plus fidèle allié. Désormais, prenant sa sacoche, il sortit du dortoir avec son sac où se trouvaient quelques affaires de rechanges pour attendre le jeune garde du corps ainsi qu’un deuxième sac où se trouvaient les affaires personnelles, vêtements et cie du plus jeune.

Il n’y avait personne sur le parking de l’établissement et, cela arrangeait bien ses affaires. S’appuyant sur la portière côté conducteur, lâchant les deux sacs, il attendit une réponse. Espérant que cela ne ferait pas comme la dernière fois. Qu’il n’attendrait pas des heures avant qu’une réponse lui soit retournée. Que son appuie n’ait pas oublié qu’aujourd’hui était son anniversaire ainsi que son plan de le fêter ensemble. Ces derniers temps, avec les fêtes, il était resté dans cette chambre pour étudier et prendre de l’avance afin de passer plus de temps en sa compagnie dans les jours à venir. Qu’il puisse l’observer s’entrainer, qu’il puisse essayer d’entrer un peu dans ce monde… Il était certain que, cela devait être un spectacle magnifique de voir son cadet se mouvoir dans ce gymnase à manier le sabre ou bien le bâton long. Du coup, Ayden et lui, avaient repris leurs anciennes habitudes et, ne se voyaient que lorsque ce dernier rentrait de ses sorties.

Jia Heng croisa ses bras et ne quitta pas du regard l’heure sur sa montre, ce n’est qu’à l’entente des pas, qu’il ébauche un fin sourire et se décolla un peu de la voiture pour aller à son encontre en lui tendant doucement la main :

« J’ai cru que tu ne viendrais jamais et que j’allais devoir venir te chercher ! »

L’avoir là devant lui, était toujours un peu comme un rêve éveillé. Savoir qu’il serait toujours auprès de lui, le rassurait pour cet avenir.. Un avenir incertain.

« Bien, donne-moi les clé de ta voiture c’est moi qui conduit, ne t’inquiète pas, j’ai aussi emballé tes affaires ! Nous sortons de Tokyo, je nous ai réservé une chambre dans un hôtel vue sur la plage… »

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Tenue Depuis quelques jours, j’ai cette impression que des pensées que je n’aurais jamais eues avant commencent à me tirailler de tous les côtés. Depuis le soir de Noël où les mains de Jia Heng se sont perdu sur mon corps, je l’avais laissé faire sans rien dire, appréciant les attentions qu’il était décidé à me donner, mais... m’avoir laissé dans cet « état » fut compliqué pour moi et les jours suivants furent bercés par les mêmes questions qui s’immiscer dans ma tête sans y être invité, je n’ai jamais pensé à « ça » jamais je ne me suis dit malgré notre relation plus que... amicale que je pourrais partager ce genre de moment avec mon maitre, mais les verres de champagne ne m’ont pas fait oublier le gout de ses lèvres où les émotions que j’avais montrées et éprouvé à ses côtés. Aujourd’hui c’est mon anniversaire, un jour où tous fêtes le premier jour de la nouvelle année dans une grande partie du monde.

Jia Heng et moi n’avons plus eu d’instant aussi « rapproché » depuis. Enfin on agit comme si de rien n’était et parfois j’ai cette impression que tout n’a été qu’un moment d’égarement, un « rêve » bien qu’on n'est rien fait de plus que s’embrasser où se toucher il m’a fait découvrir des choses et une part de moi aimerait je crois... aller plus loin ? Je ne sais pas, tout s’enchaine dans ma tête, je devrais juste oublier et me contenté d’être son ami et son garde du corps, après tout... Je n’ai pas le droit de franchir cette ligne, pas le droit d’espérer plus, j’ai le sentiment que je dois taire ses désirs naissant et calmer cet arrivée de questions et de pensées qui affluent en moi, alors qu’extérieurement je ne laisse rien paraître de mes doutes, de mes craintes, de mes envies. Aujourd’hui je n’ai pas mis les pieds au gymnase, j’ai couru une partie du temps pour extérioriser tout ça, mais après être rentré et avoir pris une bonne douche, mon téléphone s'était mis à vibrer, l’attrapant pour lire le SMS de Jia Heng, je souris légèrement, tentant de répondre des mots cohérents, mais... j’avais perdu des minutes précieuses pour envoyé un message inutile... Du coup je m’empressa de sortir pour me préparer, je n’avais pas oublié notre rendez-vous, en fait je suis peut-être un idiot, un boulet et un naïf en puissance quand ça le concerne mon esprit sait retenir les informations, comme... Les mots qu’il avait dit dans cette chambre. Comme quoi il m’avait donné un aperçut de ce qui m’attendait pour aujourd’hui, mais que dois-je voir derrière cette phrase ? À quoi devais-je m’attendre alors que plus rien n’est arrivé depuis ? Je... Un soupire échappa de mes lèvres tandis que je me frappa les joues, ce n’est pas ainsi que je devrais réagir.

Me dépêchant de sortir pour le rejoindre sur le lieu du rendez-vous. Le voir adossé à ma voiture, je le regarda un instant toujours aussi classe... J’aborda les premiers pas dans sa direction quand il s’avança aussi dans la mienne.

« Je t’ai envoyé un SMS... enfin normalement non ? » Ah moins que je me sois tromper de destinataire ce qui ne m'étonnerai même pas... Et Je ne me souvenais même pas de ce que j’avais bien pu envoyer ! Un boulet ne change pas aussi facilement. Puis un léger sourire je lui tendis les clefs à sa demande, avant de réagir à la suite de sa phrase.

« Un hôtel !? ... Tu n’étais pas obligé d’en faire autant pour moi. » Honnêtement à cause de lui mon innocence était perturbée et j’avais maintenant bien des idées qui s’incrustait, pourquoi un hôtel ? Il était sérieux alors ? Mon cœur bat un peu plus fort et plus vite, bien que je resta avec mon visage habituellement impassible, au moins une chose qui ne change pas. Sans attendre je pris place sur le siège passager en le regardant.

« Cette année je vis beaucoup de première fois, Noël, mon anniversaire... » Sur le coup je n’avais pas pensé a « cette » première fois là, mais... C’est vrai que j’avais l’impression d’être normal ici, avec Jia Heng je n’étais pas seulement un serviteur obéissant démunie de volonté, non... J’avais le sentiment de pouvoir être uniquement Jiang Ayden et ce n’était pas désagréable.

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Tenue – Il était magnifique… Comment une créature telle que lui pouvait exister ? Se tenir devant lui ? Il était l’employeur le plus chanceux de posséder un si bel homme à ses côtés ! Jia Heng ne se lasserait jamais de l’observer et là, l’avoir devant lui le forçait à aller contre son envie de poser une main sur ce visage et de l’embrasser, le tenir dans ses bras afin qu’il ne s’échappe jamais. Que ses bras deviennent des barreaux afin que son « animal » ne s’enfuie jamais. Neutre et apaisé, il le regarda et, il pencha la tête sur le côté comprenant qu’il pouvait toujours attendre le message du plus jeune. Ce dernier, par sa maladresse l’a envoyé à quelqu’un d’autre. Forcément, la technologie et son garde du corps ne s’étaient pas encore amourachés l’un de l’autre. Une plaisanterie évidemment, tant qu’il ne l’a pas envoyé à cet imbécile d’enseignant et à ce lutin de lycéen. Trop jeune et trop vieux pour « sa propriété ».  Sa réponse fut sa main posée sur cette petite tête et de reprendre la parole en lui demandant les clés. Aujourd’hui, était une journée qui différait de celles des autres. C’était la journée de son garde du corps et, c’est ce qui le poussait à vouloir fournir des efforts dès maintenant en échangeant leurs rôles. Ainsi, Jia Heng vivait.

Il n’a jamais pensé que vivre pouvait être si bon mais, depuis qu’ils étaient arrivés à Rps, malgré qu’il continue d’étudier avec assiduité comme lui « demandait » son paternel, il prenait beaucoup plus de libertés particulièrement quand cela concernait l’être merveilleux qui siège à ses côtés dans cette voiture qui n’est pas sienne. Il l’écouta parler pendant qu’il boucla sa ceinture et, commença à démarrer après avoir régler le siège, les rétroviseurs, calme et faisant bien attention sur la route, évitant les risques d’accidents, le jeune héritier décida d’ouvrir à nouveau ses lèvres :

« Est-ce mal ? En même temps, je trouve qu’un hôtel c’est plus agréable qu’une chambre d’un dortoir et puis, nous ne sommes pas surveillés si ? »

Des questions pourtant, il s’était rendu compte de sa surprise de son étonnement quoique, la seule qui occupait son esprit était, est-ce qu’il pensait plus à lui ? Est-ce qu’il hantait ses nuits froides dans son esprit, ses rêves ? Jia Heng espérait que oui pourtant, Ayden n’était pas l’homme le plus adroit quand cela sortait de son cercle ! Les arts martiaux, il était ceinture noire avec de nombreux dan derrière qu’il pourrait jurer qu’il serait apte d’ouvrir un dojo s’il le désirait vraiment. Si, c’était son souhait, il essaierait de l’aider, que cela devienne une réalité. Le savoir en bonne santé et qu’il vive pour lui, c’était la leçon qu’il espérait lui faire comprendre aujourd’hui ! S’il continuait à s’entêter de la sorte à vouloir sauver sa vie, il fallait qu’il se prépare mentalement à ce qu’un jour on lui annonce « sa » mort. Les palpitations de son cœur s’accélèrent pendant, que sa main sur la boite à vitesse se contracte quant à elle. Pourquoi penser cela maintenant ? Ils étaient bien ensemble non ? Malheureusement, Jia Heng savait que Ayden était prêt à sacrifier sa vie pour lui, il serait prêt à se jeter dans la gueule du loup pour sa « mission ». Sa foutue mission. D’accord, sa sécurité était sa priorité mais, sa sureté à lui hein ? Depuis quand, on devait fermer les yeux ? Pourquoi, les gardes du corps réfléchissaient tous ainsi sans penser à leur propre vie ? Est-ce que tous leurs maitres étaient des hommes assoiffés de pouvoir ? Cruels comme dans les feuilletons, les films ? La réalité tire parfois de la fiction et inversement. Le plus âgé décida de briser le silence installé entre-eux. Le voyage n’allait pas rester silencieux jusqu’à ce qu’ils arrivent si ? D’un côté, c’était leur quotidien mais..

« Cela dit, la prochaine fois dis-moi où tu veux te rendre ! Nous avons tous des envies et même si tu me sors une phrase toute préparée, du genre que tu te fiches de l’endroit, je pense que parfois, tu as le droit de faire des caprices du moins, quand nous sommes que tous les deux ! »

Se montrer faible en public ou ses émotions qui pourraient trahir leur relation, les émotions qu’il ressent à l’égard du jeune sino-américain serait attentatoire à l’un comme à l’autre. Malgré tout, il aimerait se rapprocher un peu plus de son « niveau ». Il détestait rester seul sur ce piédestal qu’on lui a construit. Ayden devrait savoir que jouer le kamikaze afin qu’il survive était hors de question.

« Si tu veux mettre le poste radio tu peux, c’est ta voiture et, détends toi c’est ta journée alors profite juste. Je ne ferais rien de ce que tu ne veux pas que je te fasse.. »

Un sous-entendu. Equivoque mais ça, Ayden n’avait qu’à le prendre comme il le voulait. Le jeune conducteur observa avec attention la réaction du jeune passager sans oublier de ne pas quitter la route des yeux.

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Tenue Apparemment il n’avait pas reçu mon message... Je suis un cas désespéré, à qui j’ai bien pu envoyer le SMS, ça c’était la question mystère du jour, mais bon ce n’est pas comme si c’était nouveau. Je suis de la vieille école, enfin... C’est bizarre, mais la technologie et moi n’avons jamais été très proches et pourtant j’adore prendre des photos ! Mais... Pour le reste je suis un véritable boulet. En tout cas j’étais content de passer cette journée avec Jia Heng, bien que j’appréhende encore tout ce qui était entrain de s’écouler en moi et qui me semblait... anormal, c’est le premier anniversaire que je fête réellement. Je crois qu’au fond j'étais vraiment excité et impatient. Bien que la destination ait eu de drôle d’effet sur mon cœur qui venait une nouvelle fois de réagir vivement, depuis ce soir-là je suis vraiment étrange. Bien que mes expressions restent rares, mon corps est devenu beaucoup plus sensible et mes réactions face au chinois sont différentes également.

J’avais acquiescé à sa réponse, c’est vrai qu’on aurait plus de « liberté » loin des dortoirs, mais pour faire quoi ? Des questions s’enchainent dans ma tête, je ne sais pas si je suis devenu pervers entre-temps, mais je n’arrive pas à m’enlever de la tête ces mots qu’il avait prononcés et je veux encore que ses mains me touchent, est-ce que je suis... bizarre ? J’ai l’impression de partager mon propre corps avec un étranger, c’est vraiment une sensation étrange. Je me demande si toutes les femmes qu’il a touchées se sentent comme moi ? Ou suis-je le seul à me sentir si indécis devant cette afflue de nouveauté à laquelle je fais face. Je n’ai pourtant pas le droit d’espérer obtenir une place aussi importante à ses côtés, mais comment taire cet espoir qu’il m’envahit ? Je l’ignore, je... J’ai cette impression que si je garde ça pour moi un jour je le regretterai, mais comment lui avouer que ce qu’il m’a fait hante mes journées ? Que je ne comprends pas ce que je ressens. Ma réflexion se termine quand la voix de Jia Heng résonne dans la voiture silencieuse. Et je regarde la route en tenant mon jean, réfléchissant un instant.

« La plage. Ça me va très bien, je veux voir la mer ! » Honnêtement je ne sais pas encore s'il y a des endroits où je voudrais mettre les pieds, mais j’ai toujours aimé l’océan, je ne suis pas sûr que Jia Heng soit au courant. Quand j’étais à Los Angeles je passais beaucoup de temps à regarder le coucher de soleil surplombant la mer, alors oui... J’étais heureux de pouvoir y aller aujourd’hui, vraiment ! Un sourire avait franchi mes lèvres à cette pensée, je suppose que quoique je dise j’avais encore des souvenirs marquants qui restais ancré en moi, des choses que j’aimais. Je ne suis pas un robot, non, j’ai une âme entière. Et je suis tellement reconnaissant envers le chinois de l’avoir compris et de me permettre d’être « moi » avec lui, c’est le plus beau cadeau qu’il m’ait été donné d’avoir, bien que je n’oublie et n’oublierai jamais ma mission de la protéger, être proche de lui, pouvoir créer cette complicité... C’est ce qui fait que je pourrais mourir pour lui sans regret. Vraiment aucun regret. Bien qu’il m’autorise à mettre la radio je n’en fis rien, je n’avais pas besoin de musique, le calme et sa voix me suffisaient. Sa dernière phrase par contre me ramena à la « réalité » en créant un nouvel impact sur mon cœur, ma main vient instinctivement se poser dessus et je finis par répondre en toute honnêteté, vu que je ne suis pas doué pour mentir et de toute façon je ne mens jamais sauf pour sauver sa vie.

« Je ne sais pas vraiment ce que je veux que tu me fasses Jia Heng. » C’était peut-être bizarre dis ainsi, mais sincèrement je ne comprenais pas tout a ses choses là, tout ce que je sais, c’est que j’attends quelque chose... Mais quoi ? Est-ce que je peux lui demander de m’embrasser comme ce soir-là, de me toucher encore ? Bien que la dernière fois il m’ait laissé dans une situation compliquée, je... ne sais pas si j’en ai le droit. Je soupire et regarde par la vitre le paysage avant de reposer ma main sur mon genou découvert.

« À cause de ce que tu as fait j’ai l’impression d’être constamment perturbé... » Avais-je dis dans un marmonnement. En tout cas j’avais hâte d’arriver ! Mais surement qu’il faudra être encore un peu patient.

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MessageSujet: Re: ahrn   ahrn EmptySam 28 Fév - 19:31

Tenue – « Je ne savais pas que tu aimais autant les plages mais, je suppose que c’est parce que c’est en rapport avec une philosophie zen et d’art martial non ? »

Une question intéressée. Jia Heng voulait essayer de comprendre un peu plus le monde du plus jeune. Le temps que cela prendrait ne le ferait pas reculer. Bien que de base, il doutait qu’il aimait la plage pour se dorer la pilule sa peau étant déjà belle comme elle était, n’avait pas ce besoin si ? Sans cela, le plus vieux doutait qu’il y aille pour draguer ou nager ou encore manipulait le surf et les vagues comme il le faisait avec un sabre. Dans les livres ou films d’arts martiaux, ou même dans les autres disciplines sportives, l’entrainement se déroulait souvent dans le sable et l’eau de l’océan et de la mer. Une vision classique mais, il n’arrivait pas à en concevoir une autre et est-ce qu’il était vraiment si à côté de la plaque ? Seulement Ayden pourra le lui dire. Il avait beau lui avoir lâché qu’il pouvait allumer la radio, il semble que malgré tout, « il » ne changerait pas. D’un côté, Jia Heng aimait seulement le classique même s’il feignait s’intéressait à la musique de sa génération sans l’apprécier pour autant. Leurs sujets de conversations n’étaient pas très élargis. Les deux vivaient ensemble depuis leur plus tendre enfance mais, ils n’ont jamais échangés réellement sur ce que l’autre faisait. Les cours étudiés, les entrainements pour l’autre. Possible qu’ils ont gardé leurs jardins secrets, leurs « monde » à eux raisonnant sur la possibilité que cela n’intéresserait pas l’autre. On ne va pas gamberger longtemps, Jia Heng n’a jamais parlé de ses préoccupation de ce qu’il aspirait à l’avenir pour lui, dans sa vie professionnelle, et sur leur relation à eux deux. Forcer à croire à un évènement impossible nourrit seulement des espoirs insensés qui noircissent leurs jugements.

La promesse d’un autre noël ensemble… Il essayait de le concevoir mais, rester au Japon ? Toutes leurs vies ? Quel bel leurre. D’où le fait qu’il s’était entêté à croire que cela soit possible. Un mensonge ? Non, juste un moyen de garder le brun. Ni plus, ni moins s’il le pouvait, il essaierait de le couvrir d’attentions mais, il en était incapable. Le sentir trembler sous ces doigts, envahir ses oreilles de ses bruits, de ses cris désirables qu’il avait trouvé adorables, craquants.. Jia Heng trembla à l’écoute du commentaire de son colocataire.. Concevoir qu’il pourrait recommencer, le rendait d’autant plus fébrile à accélérer, l’entrainer dans la chambre à la plus belle vue et le faire sien en lui faire l’amour encore et encore jusqu’à ce qu’il ne puisse plus être capable de mettre un pied devant l’autre, qu’il quémande son aide à la douche, qu’il s’accroche à lui pour avancer, qu’il ne pense qu’à lui encore et encore…

Claquant sa langue contre ses dents, il essaya de relativiser, essayant de ne pas prendre au pied de la lettre les doutes de son cadet. Car l’état dans lequel semblait plongé Ayden lui arracha un sourire assouvi. Il était donc achalé et ce, à cause des différents égards qu’il a eu à son encontre cette-nuit-là ? Tout n’était pas perdu évidemment, les bruits créés par cette gorge si fine étaient loin d’être chastes… Ils n’ont fait que rassurer son contrôle, son égo qu’il était le seul receveur de ces sons…. On pourrait croire qu’il avait déjà l’idée bien précise de jusqu’où il irait avec « lui ». Le dégoût, la peur, semblaient ne pas faire partit de son vocabulaire pour le moment… Prêtant toujours une attention sur la route qui les mènerait à leur destination :

« Donc, si je tiens ma promesse de cette nuit-là ? Tu seras un garçon obéissant ? »

Cacher ses désirs ? Ayden était un grand garçon non ? Il était naïf mais, pas innocent ou si à ce niveau… Toutefois, ce n’était pas son cas. Le jeune héritier le désirait et, par ses détours, il espérait que Ayden puisse se préparer. Ou alors qu’il lui dise sincèrement qu’il avait le feu vert pour aller plus loin quoi qu’il, le ferait plier pour que ce soir, il lui qui lui fasse part qu’il le veut en lui. Sans ça, il n’ira pas plus loin. Le voir plus ou moins rassuré par ses paroles enchantait son sadisme et plaisir. Jia heng ne rajoute rien et, resta silencieux jusqu’à leur destination. Il se gara, prit son sac, et réunit ses doigts avec ceux de son garde du corps. Ils arrivèrent à l’accueil où l’héritier salua poliment les hôtesses et demanda la carte magnétique de leur chambre. Il les remercia et, entraina de force son cadet dans un ascenseur jusqu’à cette chambre qui était comme un loft… Un king size imposant était au milieu de la chambre.. Une baignoire d’angle était devant les grandes baies vitrées. Des peignoirs pliés, une petite table en nacre avec un canapé et une télévision étaientt installés… Il se dégageait de cette chambre une bonne odeur.. Lâchant Ayden, il se dirigea vers la baie vitrée pour observer le paysage. Ils avaient un petit room service avec ce frigo qui devait être plein.

« On a beaucoup roulé, si tu as besoin d’un rafraichissant, n’hésite pas ! Comme on a du temps, cela te dirait de marcher un peu sur la crique et d’aller jouer au basket ? »

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Tenue Pourquoi j’aimais les plages ? Sincèrement je n’avais pas de raison qui me vint à l’esprit, cela n’avait rien à voir avec les arts martiaux, non... Quand j’étais petit cette plage à Los Angeles était mon refuge, mon endroit secret où je pouvais l’espace d’un instant oublié toute la pression mise sur mes petites épaules. Je me souviens du jour où mon père à appris que je m’arrêtais parfois cinq minutes pour regarder le coucher du soleil surplombant l’océan, il m'a donné des coups de bâtons en demandant à mes instructeurs de m’entrainer toute la nuit, je... Combien de nuit blanche avais-je fais pour m’entrainer jusqu’à l’épuisement total ? Je ne m’en souviens pas, tout ce qui resté de ces leçons était simplement que je n’avais droit à aucune liberté. Je n’avais pas le droit d’aimer quoi que ce soit, pas le droit de penser ou d’agir même une minute comme une personne libre, ma vie était enchainé à une destinée à laquelle je ne pouvais échapper et depuis... Je ne suis plus allé à la mer, alors je suis vraiment heureux aujourd’hui de m’y rendre, bien que ce ne soit pas les mêmes océans peut-être que ce sentiment que je ressentais et qui m’apaiser quand j’étais petit m’atteindra à nouveau ?

Du coup j’offris un léger sourire à Jia Heng sans répondre, je lui en parlerai plus tard, pour l’instant j’avais d’autre « chose » en tête par sa faute... Est-ce qu’il allait agir ? Est-ce que je devais m’attendre à ce que cette nuit soit différente ? Je... Jia Heng me rendait parfois tellement instable, mais je sais qu’une partie de moi est curieuse, je n’ai jamais pensé qu’un jour je voudrais découvrir ce genre de sentiments, mais depuis qu’il m’a fait ressentir ses émotions nouvelles j’en veux plus, je veux revoir son regard, et toucher ses lèvres. Mais... Des désirs, est-ce que j’ai le droit d’en avoir ? Je me sens minable, faible et tellement vulnérable face a ses mots, a mes envies. Et quand il pose cette question, je ne sais pas quoi répondre, au fond j’ai la réponse au fond de moi, mais n’est-ce pas étrange ? Bien sur que si ça l’est, comment pourrait-il vraiment tenir sa promesse ? Je suis juste... son ami non ? Mais est-ce que des « amis » font ça ? Bon sang, combien de questions est-ce qu’il me force inconsciemment à me poser au juste ! Je n'ai pas l’habitude, ma tête va exploser... Mettant mes mains sur mon visage, seul un « hum » affirmatif un peu « gêné » résonne à l’intérieur. De toute façon j’ai toujours été obéissant non ? Puis on arriva à l’hôtel et ma main dans la sienne, je le suivis jusqu’à notre chambre le laissant prendre tout ce qu’il fallait, observant les lieux. Notre pièce était grande, il semblait s’y trouver tout ce qu’il fallait et quand mes yeux se posèrent sur le lit, je détourna le regard immédiatement, j’étais vraiment trop flippant, pourquoi je n’arrive pas à mettre tout ça de côté ? Même si mon visage montre seulement de petites réactions, intérieurement c’était un volcan en ébullition que j’hébergeais.

Cependant, quand mon regard croise la mer au loin à travers la vitre, je m’empresse de sortir sur le balcon pour avoir une meilleure vue et... un sourire heureux s’incrusta sur mon visage. À la proposition de Jia Heng je hoche activement la tête pour répondre. « Oui ! » Avant de le suivre sur la plage je pris une boisson fraiche pour me remettre les idées en place et me déshydratée. Et Jia Heng ayant emmené des affaires à moi j’en profita pour troquer mon jean contre un short plus confortable pour courir plus aisément

Quand mes pieds se retrouvèrent à frôler le sable, je me dépêcha de rejoindre le bord de mer où l’eau vint caresser mes jambes, c’était agréable et ce genre d’endroit respiré vraiment un sentiment de « liberté » c’était la même impression que j’avais quand j’étais petit... vraiment. Proche de Jia Heng je finis par lui dire.

« Quand j’étais gosses, avant que je ne vienne chez toi... Le seul endroit où j’étais bien c’était quand je regardais l’océan. Peu importe comment on le regarde elle est forte et n’en fait qu’à sa tête, la mer est libre et j’aime ce sentiment. » Je souris et le regardant je repris. « Tu trouves ça étrange ? » M’accroupissant je remplis mes mains de l’eau pour la laisser couler dans mes cheveux, elle était fraiche haha... Et bêtement je commença à asperger légèrement Jia Heng innocemment du bout de mes doigts mouillé, emporté par la situation. Marchant le long de la crique ça faisait vraiment du bien...

« On va jouer où ?»

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Tenue – Jia Heng impassible extérieurement, se réjouissait de savoir que son idée était approuvée. Au moins, pour son anniversaire, il espérait que cela soit mémorable. Ce « oui », il semblait sortir de son ventre. Il le laissa se changer tandis que dans son cas, il préférait garder ses vêtements. Il se changerait en rentrant parce qu’il sait qu’il se retrouverait trempé. Ils finirent par revenir dehors après être passé à l’accueil pour louer un ballon de basket, le terrain était d’après ses souvenirs, proche de cet établissement surplombant cette masse infinie d’eau. Le ballon sous le bras il eut l’agréable sensation que Ayden était devenu un enfant âgé de 5 ans quand il le vit se « jeter » à l’eau. L’eau devait être glacée et lui baignait ses pieds avec une aisance qu’il se demandait si c’était son entrainement de toutes ces années qui l’empêchait d’être dérangé par cette basse température. Il raccourcit rapidement la distance pour se tenir à ses côtés. Etonné qu’il lui fasse part d’une anecdote le concernant et de ce qu’il pensait. Il ne se rappelait pas qu’il s’était permis un aveu en sa présence. Le blondinet regardait un point invisible après que le sourire d’Ayden l’ait atteint et, qu’une ébauche d’une ligne mince sur son visage se dessine. Si c’était étrange hein ?

« C’est rare que tu me laisses connaitre tes sentiments et pensées. J’ai l’impression que c’est mon anniversaire. »

Il lui reprochait un peu de ne pas se reposer sur lui. Il n’épongeait pas le savoir de leurs places. S’il se permettait de l’oublier, il comptait sur ses « proches » pour le lui rappeler. Pourtant, quand il voyait comment ils étaient ensemble, il nourrissait ce désir, de rester ainsi. Ils pourraient s’enfuir mais, pour aller où ? Ils seraient rapidement retrouvés et, on les forcerait à sortir de leur « cachette ». Son père, son frère, son grand père ne sont pas des hommes dont on peut ignorer leurs menaces très longtemps. Quoi que là, pendant cette nuit, il voulait essayer de raccourcir ce fossé mais, qui était-il pour se permettre de se mélanger à la classe inférieure ? Quand il sera grand, assez mur ou endoctriné à suivre le même schéma que ses aïeuls et être capable d’en faire de même avec sa progéniture qu’on lui forcera à avoir alors, peut-être que oui, à ce moment-là il fera ce qu’il avait envie. Juste qu’il n’était pas non plus naïf à croire aveuglément que ceux qui se tiendront à ses côtés et l’aideront à gouverner le pays lui offriront des fleurs. Leurs yeux seront rivés sur lui. Au moindre faux pas, il sera descendu. Comme les rois, les empereurs et c’est là qu’on se demande qui tient réellement les rennes du pays. Des pantins voilà ce qu’ils étaient, ils étaient simplement le visage de la nation pour les autres après… Ils n’étaient simplement que des hommes avec les mains enchainées. Un monde qui donne peu envie de s’y rendre. Repensant à la question de son cadet et jouant un moment avec le ballon de basket il finit par dire :

« Je trouve que tu as bien définis ce qu’était la mer… Et l’océan.. Je ne trouve pas ça étrange. Parfois, je pense qu’on a des enseignements à retenir de la Nature et d’anciennes tribus. »

Le problème est qu’ils se trouvent être dans un monde de fous qu’importe le nombre de tours autour des encoignures qu’on puisse faire. Il releva un peu le pied quand il sentit l’eau froide sur sa jambe. L’eau était vraiment fraiche, comment faisait-il pour oser se tremper ? Un autre mystère signé le jeune chinois. Il pesta silencieusement contre lui en décidant de poser son bras mollement sur ses épaules tandis que de l’autre il jouait avec le ballon.

« Il y a normalement un terrain pas très loin. J’ai besoin d’exercices, alors je t’interdis de vouloir me laisser gagner ! Parce que je compte bien marquer plus de points que toi ! »

Il enleva son bras quand ils remontèrent la crique pour atteindre le terrain. Ce dernier semblait être délaissé mais, tant qu’il y avait deux paniers cela passait tout seul non ? Ils pourraient jouer rien que tous les deux ! Jia Heng fit confia le ballon à Ayden pendant que lui s’échauffa. Une éternité lui semble t’il qu’il n’avait couru un ballon en main. Le sport en lui-même, il ne pratiquait pas, ne sait-on jamais si le petit « prince » se blessait. Il devait être propre physiquement afin de donner une image de douce poupée. Ce qu’il était loin d’être mais ça, personne n’en était conscient excepté « lui ».

L’échauffement finit, il se mit au milieu du terrain afin qu’ils fassent l’entre-deux tous les deux quand son cadet jetterait le ballon en l’air. Là, ce serait le moment où ils pourront sauter et s’en donner à cœur joie à moins que..

« Tu qu’on la joue comme dans les vrais matchs ou bien on décide de qui a le ballon en premier pour savoir qui attaque et qui est le défenseur le premier tour ? »

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Tenue Il est vrai que je n’ai pas vraiment remarqué que j’avais parlé assez naturellement d’un évènement de ma vie passé ce qui était loin d’être courant chez moi. Depuis le jour où j’ai quitté Los Angeles pour rejoindre la Chine j’ai tout laissé derrière sans aucun regret j’étais prêt à suivre le destin qui m’avait été donné. Mais aujourd’hui devant cette mer si grande, si belle, même moi je ne peux pas renier que c’est le genre de paysage qui m’apaise. Au fond bien que je ne me vois pas comme « prisonnier » je ne suis pas non plus « libre » les seuls moments où je me sens libéré de mes chaines invisible c’est quand je suis seul avec Jia Heng, bien qu’il me donne des « ordres » et que j’obéisse volontiers, je le fais avec plaisir et envie. En Chine je suis juste un pantin à sacrifier dès que l’occasion sera la bonne, mais je n’ai jamais cherché à m’échapper de cette place qui est la mienne. L’océan me rappelle juste en quelque sorte que je ne serais jamais capable d'être comme elle. Je ne l’avouerai jamais ouvertement, mais si seulement on pouvait rester au Japon, moi et Jia Heng je serais le garde du corps le plus heureux. Sauf que je n’ai pas encore conscience pleinement de tous ses sentiments, les choses allaient surement empirer avec le temps. Je lui avais simplement souris un peu gêné de m’être laissé emporter.

« Disons que c’est pour te remercier de m’avoir emmené ici ? » Je me sentais bien, ça jouait surement sur mon comportement et puis on était seulement tous les deux sans personnes pour nous épier où me dire que je dépassais mes limites... Que je devrais faire attention à ne pas oublier qui est mon maitre. On pourrait surement me traiter d’insolent ou d’impudent pour osé lui parler aussi amicalement, mais si je dois être puni pour être à ses côtés, alors j’accepterai ma punition avec plaisir.

Pour moi le fait qu’il m’ait conduit dans ce lieu et déjà un cadeau que je n’oublierais pas à l’avenir, je n’avais pas envie de sortir les pieds de l’eau, c’est pourquoi je continua de marcher ainsi le long de la crique, les cheveux trempée, c'était bon pour attrapé la crève... Sauf que je ne pense jamais à ce genre de choses insignifiants. Jusqu’à demander où sera notre prochaine destination pour jouer au basket. Riant doucement à sa remarque je le regarde pour répondre.

« C’est un ordre ? » Je lui prends le ballon des mains en m’éloignant un peu avant de rajouter. « Je n’ai jamais fais semblant avec toi, tu es aussi doué que moi, ça ne servirait à rien.» Lui rendant le ballon dans une passe, on finit par arriver sur le terrain. Ça faisait un moment que l’on n'avait pas fait de match ensemble, je crois que bien qu’incapable de le montrer j’étais vraiment excité à l’idée de jouer de nouveau contre lui. Gardant le ballon en m’échauffant un peu les jambes, je laissa mon regard se balader sur le chinois qui en faisait de même, puis le moment de commencer arriva, bien que j’hésitai un peu à sa question. Je finis par regarder le ballon et le lui lancer en reculant jusqu’à la ligne de défense.

« Attaque le premier, celui qui marquera le plus aura gagné ça te va ? » Rapidement les premiers duels commencèrent et que ce soit Jia Heng où moi le filet tremblait à chaque fois, nous laissant à égalité, cela faisait déjà un petit moment qu’on jouait, mais je n’avais pas l’intention d’abandonner et ce fut de nouveau à mon tour. Fonçant le ballon en main vers Jia Heng lui tournant le dos au dernier moment pour pas qu’il me vole la balle, je me retourne négociant mal mon atterrissage et je finis par lui tombé carrément dessus, mais j’avais presque marqué mon panier ! Le regardant dans les yeux malgré la position un peu... bizarre, je me mis à rire de bon cœur et tentant de me relever, je lui lance.

« Désolé, on dirait que tu m’as battu. » Partant cherché le ballon je lui lance et repris. « Enfin, si tu marques celui-là ! » Un léger sourire je me mis en place pour tenter de l’arrêter...

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MessageSujet: Re: ahrn   ahrn EmptySam 28 Fév - 19:31

Tenue – « J’espère bien ! De toute façon, c’est un ordre, j’ai envie de jouer à fond ! »

Jia Heng se sentait inférieur sur bien des points comparé à Ayden et, c’est la raison pour laquelle, s’il y avait un sport, une activité sur laquelle il ne rigolait pas c’était bel et bien le basket ! Ayden était fort lui, aurait certainement eu le charisme et le physique pour jouer dans une équipe nationale surtout que c’était l’un des seuls sports qu’il appréciait réellement. Cependant, c’était qu’une appétence chimérique qui n’aboutirait jamais à rien. Se faire voler le ballon par le jeune chinois était amusant mais, il se languissait surtout de commencer à jouer… S’il se régentait, tous les deux ne seraient jamais sortis de la chambre. Ses envies étaient toutes autres et, pouvaient être catalogués de malsaines mais, l’était-ce de vouloir s’unir, toucher la personne dont votre regard ne peut se détacher quoi que vous faites ?

Jia heng répondrait que ce n’est pas une faute, dans la religion c’était tabou, sale mais, aimer en général ne réunissait pas non plus ces sentiments de base ? Par amour on peut souffrir, commettre des atrocités sans nom en disant que c’était au nom de « ses » propres sentiments. Qu’importe la personne désirée… Ayden serait une fille, une plante, il l’aimerait, s’accrocherait à lui qu’importe sa forme car, il sait que c’est lui dont il a besoin. Ruminer ne servait à rien, il devint un peu plus gracieux à la réponse du plus jeune avant de commencer le jeu. Ils allaient s’amuser tous les deux. Il espérait que le jeu durerait un long moment pour qu’ils exmploitent au mieux leur temps à l’extérieur et qu’ils jouissent d’un bon jeu. Son niveau était similaire au « sien ». Il réceptionna le ballon à l’aide ses deux mains et il écarta un peu les jambes, se pencha en avant pour commencer à faire rebondir le ballon de sa main droite et le sol et commença à dribler audacieusement. Son rival du moment ne l’effrayait pas, pas à ce jeu en tout cas.

Les rôles s’inversaient dès qu’un marquait un panier. Jia Heng n’étant pas une horloge interne même s’il devinait aux rayons du soleil qui s’abaissaient, que la nuit n’allait pas tarder à tomber, il restait concentré sur une seule personne. Ce dernier s’apprêtait à passer sa défense et, le jeune héritier n’était pas prêt à le laisser passer d’où le fait qu’il alla directement le coller au corps à corps, allongeant ses bras en haut et au-dessus des coudes du chinois pour ralentir voir limité ses mouvements. Cela sembla marcher parce que, même de dos afin de favoriser la sauvegarde du ballon par ses propres, son garde du corps vacilla même en finissant de lancer le ballon dans les airs ratant de peu le panier tandis que leurs deux corps eux… Se retrouvèrent au sol. La douleur ressentie à la base de son dos, n’était rien comparé à ce poids qui s’appuyait sur son torse. Le bruit des rebondis du ballon étaient loin... Seul ce souffle, ce rire soudain de son cadet attrapa son attention. Sur le point de lever sa main pour agripper cette nuque et pousser ce visage contre le sien, le jeune employé lui refusa ceci en se levant pour récupérer cette balle… Soupire, un sourire serein fut délivré à son jeune interlocuteur dès que le ballon entra en contact avec ses mains, il ne perdit pas de temps à discuter, qu’il leva ses bras un peu pliés au niveau de sa tête et se mit à sauter en l’air avant de détendre ses bras au moment de son tire dans les airs. Le ballon entra immédiatement dans le panier peu après que ses deux pieds touchèrent le sol.

« Et voilà… J’ai gagné ! Je crois que j’ai le droit à une récompense de ta part non ? »

Les deux mains sur sa taille même s’il pouvait être critiqué sur le fait qu’il n’a pas attendu qu’Ayden soit en place pour tirer… D’un côté, ils avaient bien joués tous les deux. C’était le moment idéal pour rentrer mais, pas de suite… Allant récupérer ce ballon passant à côté du jeune chinois, il s’avança vers lui et le surplomba, créant un contact visuel et se pencha vers lui mais, il tenta rien, il remit juste en place quelques mèches de cheveux humides derrière l’oreille de son « kouhai ».

« Alles rentrons !! Le basket m’a ouvert l’appétit. »

Lui adresse t’il une fois qu’il lui a tourné le dos et se dirige à nouveau vers la plage pour rentrer à l’hôtel avec une idée en tête.----------------------------------------
Tenue Je n’ai jamais pensé être supérieur à Jia Heng, pas une seule fois après tout il est mon maitre, toutes mes compétences lui appartiennent, je suis à lui. Mais quand nous jouons au basket comme lorsqu’on a découvert il y a quelques années que c’était vraiment un sport amusant, on se donne toujours à fond, se dépensant sans compter dans chacun de nos duels. Parfois on s’échappait pour se faire un match à l’abri des regards et c’est dans ses moments-là que je me sentais vivant, c’est pourquoi en arrivant au Japon j’ai choisi de m’inscrire à un club, de participer à ce sport qui en dehors des arts martiaux est le seul à me faire « vibrer » et à me permettre de m’amuser et me détendre. Je ne laisserai pas la victoire à Jia Heng facilement, tant qu’il ne m’ordonne pas de le laisser gagner je lui rentrerai dedans sans hésitation et connaissant le chinois il ne s’abaissera jamais à me donner un tel ordre, c’est pourquoi j’ose lui voler le ballon en le rassurant sur mon intention de tout donner dans le jeu. Très vite à peine arrivé et échauffé on commença à se défier à quelques paniers et trop concentrer sur le jeu, l’attaque, la défense, le temps continué son court et le coucher de soleil semble sur le point de se montrer. C’est donc dans cette dernière action que tout va se jouer, cependant je me fais avoir par la défense de Jia Heng qui me fait perdre l’équilibre et le panier raté de peu, c’est notre position qui semble plus « gênante » bien que je ne m’attarde pas à rester au-dessus de lui et à l’écraser, car cela risque de relancer mon esprit dans cette torture de question et d’incompréhension dont je suis victime ces derniers jours, depuis Noël. Il restait encore une chance pour moi de sortir à égalité, mais tout cela fut anéanti dans le geste rapide et calme de mon maitre qui ne se gêna pas de tirer un panier sans qu’on se remette en place... Haha, quel tricheur. Mais bon, tant pis, je ris simplement montrant que ça ne dérangeait pas. Il a gagné et à l’énoncer de la « récompense » je le regarde dans le silence. J’ai tout à coup un drôle de pressentiment et pourtant quand il s’avance de moi, si proche... Je le savais... mon cœur réagit. Dire que j’avais réussi à « oublier » toutes ses choses bizarre naissant à l’intérieur, il a simplement fallu un contact visuel et son « insinuation » pour que la balance penche dangereusement à nouveau. Le regardant s’éloigner après qu’il ait seulement touché des mèches de mes cheveux, je me sens... Pourquoi je suis « déçut » ? Non c’est impossible, je ne m’attends à rien, je ne cherche rien ! Je secoue la tête pour chasser toutes ses idées et le rattrape au pas de course. Une fois à sa hauteur, je suis son rythme pour rentrer à l’hôtel, profitant du paysage, je ne me prive pas de repasser par l’eau et me donner un coup sur le visage en souriant doucement comme un enfant, j’aime vraiment ça, la mer est belle, les couleurs du ciel aussi, il n’y a personne... C’est un paysage qui dans mon monde pourrait être considéré comme un paradis. Trempé, j’ai hâte de rentrer pour me laver et me changer. Une fois la chambre atteint, je lève mes chaussures mouillées pour les poser sur le pas de la porte essuyant mes pieds sur le tapis pour ne pas laisser de trace derrière moi.

« Je vais prendre ma douche ! » M’exclamant à peine entré sans le regarder, fermant la porte derrière moi je m’appuie contre celle-ci la main sur ma poitrine. Mon cœur bat trop vite et j’avais besoin de m’isoler pour me calmer, me dépêchant de me dévêtir pour mettre mes affaires dans le panier à linge sale, je prends une douche rapide pour enlever le sel de la mer et la transpiration. Ne voulant pas trop faire attendre le tour de Jia Heng, je ne perds pas de temps et enfile un peignoir mis à disposition, sortant les cheveux mouillés. Croisant son regard je souris, m’apprêtant à lui dire qu’il pouvait y aller, mais mes yeux furent attirés par le coucher du soleil surplombant la mer, la vue de la terrasse était magnifique et je n'ai pas pus m’empêcher d’attraper mon téléphone portable posé sur le meuble pour prendre une photo... Un sourire ravi, je me penche sur la bordure, j’étais prêt à le regarder jusqu’à ce que la nuit tombe totalement, mais...

Ce n’est pas ce qui était au programme pas vrai ?

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Tenue – Jia Heng allait devenir fou à ce rythme. C’est rare qu’il désobéisse à ses propres éros. Pourtant, ce n’était pas encore l’endroit et puis, il suivait avec une très grande attention le comportement de son cadet. Le jeu terminé, il était l’heure pour eux de rentrer à l’hôtel. Qu’est-ce qu’il avait prévu ? C’était une très bonne question.. Lui-même rêvait déjà de lui faire l’amour comme une bête sauvage et de l’autre, il y avait cette raison, raison qui semait en lui des graines de doutes. Comment pourrait-il le prendre alors que le jeune chinois ne comprenait rien aux sentiments ? Il n’était pas certain que ce dernier sache encore exactement ce qu’il souhaitait. Des regards de lui pouvaient être volés se posant sur le corps de son garde du corps. Celui-ci repassa dans l’eau et il s’effraya de son envie grandissante. Une envie qu’il devrait s’efforcer de contenir encore un peu. Juste un peu… Sinon, cela serait risquait d’être étranges que les deux rentrent mouillés dont un dans les bras de l’autre parce qu’il ne saurait pas marcher et que par la suite, ils ne peuvent pas rentrer parce qu’ils seraient malades. Ce n’était pas un schéma honteux dans son esprit mais, même s’ils se retrouvaient tous les deux, il connaissait parfaitement le pouvoir de sa famille et, s’il n’était pas au rendez-vous de vidéo-conférence avec son père où qu’il lui disait qu’il était alité, ce dernier se poserait de sérieuses questions ou alors, reviendrait sur son idée et, le forcerait à rentrer en Chine.

Jia Heng souhaitait rester au Japon, ne plus jamais remettre un pied dans ce pays qui ne représente que cruauté à ses yeux. La Chine était tellement vaste et malgré ça, même s’il ne connaissait pas personnellement toutes les villes, chaque recoin de son pays natal, il ne ressentait pas ce besoin de s’y rendre. Parfois, il regrettait d’être né dans cette famille mais, s’il était né dans une autre famille, ils n’auraient jamais pu être liés tous les deux. Devrait-il donc être reconnaissant à sa famille pour cela ? Il ne se lassait pas de le suivre du regard en gardant une expression fermée. Ils finirent par être de retour et Jia Heng, rendit le ballon après un remerciement rapide même s’il lança un regard noir à une hôtesse qui suivait un peu trop du regard son employé. Il la comprenait parfaitement.. Un Ayden ainsi trempé ne pouvait que faire marcher notre imagination débordante… Peut-être devrait-il le punir pour ceci ?

Est-ce qu’il se rendait compte qu’à cause de lui, il était aliéné ? Que par sa faute, il avait envie de crever les yeux de toutes ces femmes, ces hommes qui le détaillaient comme une pierre précieuse ? Ou un morceau de viande ? Il le suivit jusqu’à leur chambre en silence un peu « pesant ». Cet homme comment pouvait-il ne pas se rendre compte de l’incitation qu’il encourageait chez les autres, chez lui ? Il répondit simplement par un « hmm » isolé tout en se déchaussant à la suite de son cadet. Quand il disparut dans la salle d’affusion, le blond souffla après s’être mis dos contre la porte. C’en était moins une…

Il allait devoir réfléchir à une solution avant qu’il ne s’aventure à un jeu qui pourrait ruiner leur lien. Sa récompense hein ? Il était impatient de la soutirer de son cadet. Que ce dernier ne manifeste aucune résistance et le laisse la cueillir à sa guise comme une fleur. Pourtant ces regards enflammés de ces femmes, comme quand ils se rendent dans ces boutiques, au restaurant… Même ici. A cette allure, il allait se le faire dérober sous son nez. Son cœur battait de plus en plus, sa tête aussi… ll fallait qu’il se calme mais, quand il arriva à se détendre voilà que tout son cœur s’affriola à ce sourire rayonnant et, le voir en peignoir…. Le « monstre » en lui qu’il retenait depuis si longtemps, finit par briser ces barreaux. Il s’avança jusqu’à lui d’un pas rapide, se fichant bien de ce qu’il était en train de faire, de penser… Il emmaillota Ayden par la taille à l’aide de ses bras pendant que son sexe vint se coller à ses fesses bien fermes.

« Je pense que j’ai été assez patient ! Je veux ma récompense maintenant… »

Un murmure où on pouvait déceler sa sensualité… Ses lèvres vinrent aspirer cette peau avec appétit tandis que ses deux mains elles, se débrouillèrent pour défaire le nœud du peignoir pour accéder plus facilement à ce membre, ce corps… Quand il eut finit de mordre et suçoter doucement cette peau, il remonta afin que ses lèvres viennent frôler sa joue :

« Ne t’inquiètes pas, je ne te ferais pas de mal.. »

Ses dents vinrent à mordre en restant doux, cette oreille à promiscuité de ses lèvres. Il la lécha pendant que ses doigts effleurèrent doucement ses flancs, ce ventre mou pendant qu’une main bobina ce membre viril.

« Profite du paysage.. N’est-ce pas beau ~ ? J’avoue, que la vue est magnifique… »

Un sourire prédateur plaqué sur le visage en même temps, qu’il était en train de mordiller la parcelle de ce derme et que sa main sur cette intimité, descendait et remontait le long de cette peau tendue avec un alanguissement prémédité pendant que l’autre, tenait fermement sa taille.

« Tu ne trouves pas ? Tu as donné ta langue au chat ? »

Souffla t’il au creux de son oreille. --------------------------------------------
Tenue J’étais bien le genre de personne à ne pas remarquer les regards qu’on pouvait poser sur moi, les idées « malsaine » que certains pourraient imaginer me concernant ou autres car je n’ai jamais pensé que j’étais « attirant » ou « beau » enfin ce genre d’adjectif passé à la trappe avec moi, il faut dire que ma personnalité n’est pas vraiment en harmonie avec des détails pareils. Il faut avouer aussi que je ne suis pas du tout intéressé par les gens, tous autant qu’ils sont, ma vie est seulement illuminée par mon maitre, la seule personne que je vois, que je protège et qui arrive à me mettre dans des états... incompréhensible. Je suis toujours calme, en apparence je ne montre que quelques expressions pouvant me trahir parfois, mais n’étant pas doué pour ça je ne sais pas vraiment ce que je dois faire, ce que je suis censé dire ou... Est-ce que tout cela a un sens ? Finalement je préfère me réfugier dans la salle de bain pour récupérer un peu de contenance, mettre de côté tous mes doutes et laisser couler l’eau sur mon corps apaise mon esprit un peu trop agité, pourtant je suis du genre à savoir le maitriser sans problème, mais Jia Heng est doué pour me faire faiblir, au fond je suis vraiment son « esclave ». Mais sortir de la pièce en peignoir fut aussi la première ouverture que je lui donna inconsciemment pour agir à sa guise, bien que je n’ai pas imaginé que cela aurait un tel impact, trop occupé à regarder le coucher du soleil, ma surprise fut entière quand le corps de Jia Heng se colla au mien et que mon cœur se mit à battre soudainement plus fort à ses paroles. Restant silencieux, mais frissonnant a ce murmure, les choses semblait nettement plus « sérieuse » que la dernière fois et même si je m’aventurais dans l’inconnu je n’avais pas « peur » non... Mon regard suivant les mains de mon maitre entrain de défaire le seul vêtement qui me recouvrait, j’avais l’impression d’être complètement à sa merci, ses lèvres sur ma peau, je retrouvais ces sensations qu’il avait laissé pousser en moi après avoir « planté » sa graine. Je ne savais pas quoi faire, ni où poser mes mains, je me sentais juste emporté par son élan, il savait quoi faire et c’était déstabilisant d’être ainsi à sa portée, de cette manière en tout cas... Je fus le premier surpris de ses nouveaux sons franchissant mes lèvres, je ne sais pas si je devais avoir honte ou si c’était normal, mais je n’arrivais pas à les contenir tous. Et plus encore quand son expédition atteint mon entre-jambe, il... Depuis Noël je ne savais pas quoi faire, je ne suis pas un homme « normal » jouer avec mon corps ou ce genre de chose je ne l’ai jamais fais et je n’en avais jamais ressenti le besoin, mais quand ses mains me touchent quelque chose s’éveille, je me sens « bizarre » au point que j’en viens inconsciemment à me contracter, il joue avec moi... Il est expérimenté alors que pour ma part je n’avais même jamais « embrassé » avant lui, ne comptant pas l’échange avec mon cousin comme tel. Sa voix m’atteint et il... C’est mon maitre, je sais que je n’ai pas le droit de ressentir tout ça, d’aimer avoir ses mains sur moi ou d’espérer voir évoluer notre relation, mais il me rend totalement faible et vulnérable. Je ne peux pas me mentir alors que je n’ai faits que « penser » à ça ces derniers jours. Mes yeux perdu dans le paysage, c’était vraiment érotique, tournant ma tête vers lui doucement, alors que mon visage devait affichait tout ce que je suis en train de ressentir en ce moment, ce « plaisir » qu’il me procure doucement, mais surement et à sa nouvelle remarque je me courbe légèrement en arrière pour coller encore plus mon dos contre son torse et laissa échapper dans un soupire :

« Hum~ C’est beau... » Ma main se posa sur celle de Jia Heng se trouvant sur mon membre et suivant ses mouvements je laissa de nouveaux gémissements sortir, je découvrais un autre « monde » dans ses bras, une chose que je ne soupçonnais pas et finalement levant le regard vers lui, je demande.

« Jia Heng... Tu es sûr... de vouloir faire ça avec moi ? » Ça pouvait sembler bizarre comme question, mais il pouvait avoir qui il voulait, il n’avait qu’a lever le petit doigt et elles étaient toutes à ses pieds, peut-être qu’au fond j’avais peur, non pas de ce qu’on faisait ou de ce qu’il allait me faire, mais... qu’il regrette. Je suis son garde du corps, je ne suis « personne », officiellement sans lui je n’existe même pas, alors... Malgré l’instant, malgré la situation, je pense que j’avais besoin d’être rassuré, car bien que je sois un « chien » je suis pourtant un humain et aussi surprenant que ça puisse l’être, même pour moi... Il semblerait que j’ai aussi des doutes et des craintes. Mais quand ça « le » concerne, je ne suis pas étonné. Puis une nouvelle pression sur mon sexe me fit gémir à nouveau et me courber en avant cette fois, reposant une main sur la murette pour prendre appuie... Bon sang, je ne pensais pas que je serais si « sensible »... Je suis bien loin du combattant inexpressif habituel... haha.

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Tenue – Son corps, entendre ces hululements, ce corps qui devient si docile alors que d’habitude il ne l’est pas… Montrer son emprise sur cet homme… C’est ce qu’il désirait… Qu’il comprenne qu’il n’appartenait qu’à lui de toutes les manières possibles. Sa réponse pendant qu’il suçotait cette peau, la mordait afin qu’il ait la trace de ses incisives sur les suçons dont il marquait cette jolie peau hâlée. Il ne le laisserait pas s’enfuir. Comment le pourrait-il ? Cette scène était vraiment érotique… Les deux pourraient se faire prendre si des gens regardaient en leur direction de l’extérieur en levant juste un peu la tête et cette alternative, l’excitait davantage. Que des inconnus se rendent compte que le jeune chinois était à sa merci. Qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait… Un sourire bestial se dessina et à la réponse de ce dernier, il continua le mouvement sur ce membre qui gonflait au fur et à mesure, cette tendre main qui s’était posée sur la sienne, d’une voix prédatrice il finit par répondre après avoir lécha sa joue :

« Tu es encore plus beau… Tu vois ton reflet ? Tu me rends fou… Ma tendre poupée.. »

Jia Heng poussa son pouce à se positionner sur la fente de l’extrémité du jeune homme qui eut le don de faire trembler ce corps. Son sourire ne devint que plus grand alors que son appétit à lui, devenait de plus en plus large. Il sentit aussi une humidification au niveau de sa main qui se frotta à son sexe par des mouvements de plus en plus rapides et une compression beaucoup plus forte qui, valu au plus jeune de se pencher en avant après lui avoir posé une question aberrante à ses yeux. S’il ne le désirait pas, il ne serait pas en train de le toucher comme il le fait… Se penchant aussi afin de coller au mieux ce jeune athlète de haut niveau il lui répondit :

« Si je n’en avais pas envie… Je ne te toucherais pas ainsi… Mais, c’est que tu mouilles… Je suis heureux de constater que personne ne t’as touché à cet endroit… Ceci.. m’appartient.. »

Il resserra d’autant plus ses doigts sur ce membre durci et, il n’hésita pas à passer la pointe de sa langue sur son oreille afin de provoquer chez lui des frissons incontrôlables. Continuant de lui parler de ce ton chaud. C’était un pur délice de voir son corps réagir ainsi… Il espérait qu’il n’autoriserait plus personne à le toucher, sinon il pourrait se montrer beaucoup plus bestial.

« Hmm tu es déjà dur… Peut-être, devrais-je te faire crier maintenant ? »

Une autre question au creux de cette oreille qu’il avait malmené jusqu’ici. Il accéléra à nouveau un mouvement comme si, cette main ne possédait pas de limites de vitesse comme sur les autoroutes. C’était peut-être le cas car, il voulait l’entendre crier de plaisir… Entendre son nom… Qu’il ne sache même plus où il se trouvait… Qu’il en perde la raison et ne jure que par lui, comme s’il était son « Dieu » tout puissant. C’était ce qu’il souhaitait et, puis, il s’était retenu depuis trop longtemps. Il allait lui faire comprendre que, ce n’était pas trop bon pour sa personne de le faire languir ainsi. Alors, d’un ton sexy il lui proposa :

« Devrais-je utiliser maintenant ma bouche ? »

Il n’attendit pas sa réponse qu’il arrêta net ce qu’il était en train de faire pour, le prendre par les épaules et le retourner vers lui le plaquant contre la vitre. Tandis que lui, mit un genou à terre et ne se priva pas pour poser son regard pillard sur ce corps androgyne exposée à son regard… Il se lécha les lèvres sensuellement avant d’apporter ce sexe ainsi tendu à sa bouche en entier. Les lèvres glissèrent le long de son membre pendant que ses deux mains elles, s’étaient agrippées sur ces deux cuisses musclées. Sa dentition remplaça ses lèvres pour mordre cette virilité. Oui, il ne compte pas lui faire de cadeau. Ou plutôt devrait dire, le mordiller ce n’était pas qu’il crie de douleur qu’il attendait mais, de plaisir bien que parfois, le plaisir se trouvait dans la douleur. Un autre sourire satisfait orne son visage et ses lèvres vinrent à nouveau engouffrait ce muscle en commençant par des va et viens pendant que sa langue elle, en profita pour s’appuyer sur chaque zones sensibles… Il commençait à avoir chaud…. Lui-même commençait à souffrir dans son pantalon… Toutefois, il devait prendre son mal en patience. Il n’était pas encore tout à fait satisfait… Il en demandait plus. Evidemment que les réactions faciales d’Ayden, les sons qui s’échappaient de cette bouche qu’il avait envie de recouvrir des siennes étaient attrayantes. Arrêter son « manège » pour le recouvrir de baisés, de morsures… Le faire sien… Lui qui n’a jamais laissé quelqu’un le toucher, l’embrassait. Cela ne changerait pas… Il refuserait à son garde du corps de le toucher mais… Il viendrait quémandait des baisés…. Il le toucherait… Jia Heng avait tout prévu… Il ne comptait pas le laisser s’enfuir… Ni lui permettrait de prendre le contrôle un seul instant. Que sa première fois soit mémorable. Son cœur tambourinait tellement fort… Son regard sombre rivé sur lui… Il était à couper le souffle…. Les bruits de succions provenant de son côté s’accouplaient à merveille aux soupirs rauques d’Ayden, alimentant son désir. Il continua, le regard brillant de malice pendant qu’il avait levé ses mains pour tenir les bras du jeune chinois par les poignets en usant d’un peu de force… Le forçant par la même occasion à croiser son regard… A cette vision érotique pendant qu’il suçotait cette virilité à une vitesse lente et soudainement rapide… Le rythme était cassé à chaque fois pour mieux le surprendre…. Il sentit que ce dernier arrivait à son seuil critique et, il n’attendait que ça… -------------------------------
Tenue Je savais à quoi m’attendre, que cette nuit allait être différente des autres, depuis cette soirée à Noël où il a touché mon corps pour la première fois, où j’ai ressenti des frissons et sentiments nouveaux, faisant l’expérience face à certaines réactions de mon corps que je ne soupçonné même pas et j’y avais pensé encore et encore sans cesse après ça. Peut-être n’étais-je pas normal, curieux d’en apprendre davantage, d’être encore sous son emprise, j’étais à la fois excité et anxieux. Je n’avais pas peur, je savais que Jia Heng ne me ferait pas de mal, je lui fais confiance, je ne sais pas vraiment ce que c’est, ce qu’il fait, je le laisse seulement agir et chacun de ses gestes me semble bruler ma peau a son touché, puis mon intimité « malmené » par mon maitre me pousse à laisser échapper des sons que je ne pensais pas être capable de faire. Je me sens bizarre et à la fois c’est... Je n’avais jamais fait ce genre de chose, sentir mon sexe grossir entre ses doigts m’embarrassait un peu, mais c’était agréable. Les mots de Jia Heng étaient si... Je me demande si j’ai le droit d’être « heureux » de cette façon, je transgresse toutes les règles établies, je laisse le Chinois se salir les mains sur mon corps, je me sens si pathétique de pensais à ça, il est si important pour moi, mais je suis quelqu’un d’incapable, je n’arrive pas à mettre de mots sur mes sentiments, je suis un idiot. Mon corps tremble, il frisonne sous les gestes qu’il m’offre, sensible c’est ma première fois, ce genre de chose... Je ne sais pas comment je vais tenir, mais je me retrouve courbé à gémir plus fort encore, ce genre de chose, est-ce réel ? Sa réponse me rassure, peut-être que c’est ce que je voulais et je suis soulagé. Par contre il dit des choses... vraiment... enfin je me sens encore plus bizarre en l’écoutant.

« ..Tu en doute... ? » Lui demandais-je simplement, comme si quelqu’un avait pu me faire ce genre de chose, il est le seul à me donner envie de m’y intéresser, le seul que je veux laissez-me toucher, le seul auquel j’appartiens et pas seulement en tant que garde du corps... Je ne comprends pas réellement comment je peux être autant réactif à ses caresses, un flot d’expressions défile sur mon visage habituellement fermé, j’ai chaud et mon cœur bat fortement, levant la tête pour voir le paysage, je pouvais comme me l’avait dit Jia Heng voit mon reflet... et c’était vraiment spécial. Le voir ainsi me toucher, voir mon visage si... J’ai l’impression de ne pas être moi. Mon corps frissonnait sous les doigts du chinois et sa langue sur mon oreille, comment une chose pareil peut autant m’affaiblir ?

« C...rier ? » À peine ma question posée la vitesse de ses mouvements accélérant me firent lâchées de nouveaux gémissements bien plus franc, bon sang, mon corps m’est totalement inconnu, je suis entièrement soumis au plaisir qu’il me fait ressentir, mon souffle s’accélère créant de la buée sur la vitre, essayant vainement de prononcer son prénom, je n’arrivais pas à aligner un mot à cette cadence, réfléchir, pensé, tout me semblait si compliqué. À sa nouvelle question je n’avais pas percuté, commençant peu à peu à être dans un état « second », mais rapidement je réalise ce qui se passe quand mon corps est forcé de pivoter sur lui-même et que mon dos et plaqué contre la vitre, faisant face à Jia Heng, qui se retrouve à la hauteur de mon... Je le regarde, il ne va pas... Et quand ses lèvres viennent entourer mon membre le dos de ma main sur la bouche bloquant les sons qui tentent de s’échapper et je mord ma propre peau, il est en train de me faire connaitre une folie que je n’imagine pas possible, je ne sais pas de quoi sera fait demain, mais là tout de suite je dépose les armes... Devant Jia Heng je déverrouille toutes les portes.

« AH ! » Mais mains vinrent se poser sur la tête de Jia Heng quand il usa de ses dents, surpris, avec ses nombreux va-et-vient qu’il offrait à mon intimité, mon souffle devenait plus fort, ma gorge sèche, je déglutis, la chaleur augmente, mes jambes me semblent sur le point de flanchaient à tout instant et cette vision de Jia Heng qui me fait face n’aide en rien mon état... Au final je prends appuis sur lui pour me maintenir, quelle ironie. Mais ce soir il n’y avait ni protecteur, ni protégé... C’est en tout cas que je ressentais. La suite sera cependant surement bien plus « douloureuse, d’ailleurs à cause de se rythme qu’il impose, je suis limite, pourtant je ne sais pas quoi faire, je... Croisant le regard de Jia Heng cherchant des réponses.

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MessageSujet: Re: ahrn   ahrn EmptySam 28 Fév - 19:32

Tenue – Il pourrait en douter du fait que ce soit une première de son garde du corps mais, ces sons qu’il sortait, quand il était en train de produire des bruits érotiques avec sa bouche sur cette verge, était encore meilleur que ce qu’il avait pu penser jusqu’à maintenant… Il le ferait sien… C’était décidé mais avant ça, il désirait que cela soit lui qui le supplie.. Qui lui demande de continuer. Pourtant, jusqu’à maintenant, il n’avait pas bougé, ni esquissé le moindre geste que des fois, il se demandait sérieusement s’il pleurerait afin de le pousser à continuer. Peut-être qu’il devrait se montrer un peu plus sadique avec lui ? Pourquoi pas ? Il n’en serait pas moins « doux » mais, il avait attendu toutes ces années pour le sentir vibrer sous son corps, frissonné à cause de ses mains… De ses ongles qui marqueraient sa peau comme ses dents l’ont fait. Il était un homme faible pourtant ce soir, il se sentait puissant. C’est ce qui lui permettait cette névrose de réaliser un de ces nombreux fantasmes qui épuisait son esprit. Ayden n’était plus un enfant… Il finit par retirer ses lèvres pour se relever et être à sa hauteur… Doit-il le dresser ? Lui montrer qui est le dominant ici ? Pourtant, il aimait cette expression, ce cri qui était sorti. Il vint déposer furieusement ses lèvres contre les siennes pendant que ses mains elles, en profitèrent pour le griffer au niveau de ses aines, de plaquer leurs deux membres bouillants comme leurs corps l’un contre pour aspirer ce nouveau son. Leurs dents se cognaient… Sa langue vint piéger sa jumelle qu’il mordit doucement de ses canines avant de prendre littéralement le dessus dans un rythme ardent et bâclé en même temps… Ses mains remontèrent à ses épaules pour enlever ce vêtement trop gênant à son goût qui lui gâchait de loin son plaisir visuel et toucher.

Ayden était enfin nu, son cœur battait comme un demeuré… Il emprisonna sa taille à peine leurs lèvres furent séparées, pour récupérer de ce baisé étouffant… Les joues rosies à cause de ce manque d’oxygène il posa une main derrière sa nuque pour le rapprocher de lui et venir attraper un baisé un peu plus brutal… Il ne voulait pas le laisser respirer, et en reculant il se dirigea vers ce lit immense où il tomba avec lui sur ce matelas sans pour autant arrêter de l’embrasser, de laisser des gémissements et des soupirs se faire entendre. Les lèvres gonflées… Il manipula son garde du corps et futur amant comme une poupée sur le lit sans quitter son regard, le sien brillant de convoitise. Il posa son index sur les lèvres charnues et mouillées de son cadet pour lui souffler, une fois qu’il était au-dessus de lui :

« Ne bouge pas… Je vais te montrer que tu m’appartiens.. Mais, je ne suis pas très content Ayden… Peut-être que tu ne veux pas que je continue au final.. »

Doucereusement…. Il s’écarta du lit sentant que la verge de son ami était limitée il pouvait même voir qu’il lui suffirait simplement d’une caresse pour qu’elle explose mais, le fait qu’il souffre ainsi, le rendait heureux. C’était sa punition pour à ne pas l’encourager à poursuivre ses manœuvres. Il alla dans son sac pour revenir avec deux paires de menottes qu’il dissimula derrière son dos. Il revint expressément vers son « servant » pour le surplomber où rapidement, avant que le jeune chinois reprenne ses esprits, que son cerveau soit de nouveau oxygéné correctement, il prit les deux poignets du plus jeune pour les atteler aux barreaux du lit, le même sourire prédateur plus élargit que tout à l’heure, il finit par enlever son haut lentement pour le faire saliver, avant de se mettre debout afin de l’aider à quitter plus aisément son jean et son boxer qu’il jeta plus loin et se rallongea sur ce corps d’Adonis. Oui, il était en cette soirée son adonis et ne comptait pas le perdre. Sa tête au-dessus de lui il lui souffla au creux de l’oreille qu’il lippe tandis que son genou qu’il remonta le long d’une jambe du chinois vint se frotter au membre au bord de l’explosion :

« C’est bon ? Tu veux que je continue ? Cela doit te faire mal non ? »

Il usa de sa langue chaude dans le but d’humidifier la courbe de sa mâchoire si finement dessinée suivit d’une autre allée vers le lobe de son autre oreille, que ses dents affamées vinrent mordiller. Une de ses mains caressa sa hanche, marquant cette peau « bronzée » de milliers de frissons. Son cœur s’enflammait à chacun de ses réactions et ses mains, ne furent pas épargnées. La paume brûlante de cette main baladeuse se déplaçait furieusement sur son torse, consumant sa chair par la même occasion. Ses lèvres tracèrent un chemin dans son cou, sa langue lapant sa peau, créant ainsi de nouveaux sons obscènes qui résonnaient dans cette pièce. Sa deuxième main choisit de parcourir la peau de son torse, ses doigts ne perdant pas de secondes pour compresser rageusement l'un des tétons durci qui lui était visible.. La deuxième main bouillonnante et habile descendit le long de son estomac, laissant ses ongles raclés cette épiderme au passage, pour la rendre frissonnante ainsi que son cadet et lui-même par la même occasion. Sa main vint à à masser de nouveau son pénis lentement… Ses frictions échauffant chaque muscle tandis que son pouce lui, s’appuie sur le sommet de son gland. C’est tout ce qu’il fallut à Ayden pour exploser entre ses doigts. Ses doigts collants par le sperme qui ressuait de ce membre hérissé vinrent enduire ce dernier de cette substance blanche avant de le porter doucement à leurs visages. Il suça un de ses doigts avant de tendre un autre vers cette bouche pulpeuse après lui avoir mordu cette pomme d’Adam remarquable sur ce cou tendu :

« Goûte comme tu es bon ~ »

Un murmure avant de peindre ses lèvres et de venir l’embrasser où l’impatience se faisait ressentir tandis qu’une de ses mains vint glisser à son entrée lentement… Il n’en pouvait plus.. Comment pouvait-il aimer un homme ainsi ? Il n’y avait pas d’explication plausible. Il l’aimait et c’était tout. Un jour, peut-être qu’il pourra lui dire avec les mots. Ce sera toujours mieux que par les gestes. Cependant, il comptait le bercer d’amour à sa façon, le choyer ainsi.. Cette nuit, serait la leur. Il huma son odeur, croisa son regard qui lui renvoya un sentiment de douceur, de chaleur… Une main était en train de tirer et griffer la deuxième éminence pendant qu’il enfonça un doigt dans son ouverture le temps que sa bouche vint embrasser toutes les pores de son corps pour l’aider à s’habituer à cette intrusion et attendit un peu avant, de commencer à le remuait. Quand il le sentit se calmer, un deuxième doigt s’ajouta et rapidement ses doigts bougèrent comme les lames d’un ciseau… Oui… son futur amant devait se préparer… La suite allait bientôt arriver.----------------------------------------------
Tenue Je me suis souvent demandé ce que ces femmes pouvaient ressentir quand Jia Heng était « forcé » de coucher avec elles, en tant que garde du corps je n’étais jamais loin, bien entendu je n’entendais pas ou ne regardais pas, ça serait vraiment... Mais je devais tout le temps savoir ce qu’il faisait ou où il était, donc j’avais le temps de me questionner sur justement ce qui se passait, ce genre de chose ne m’ayant jamais intéressé, je n’avais pas le temps de tomber amoureux ou d’agir comme un homme de mon âge, peut-être parce que mon esprit était occupé à autre chose et que je n’ai jamais eu l’occasion de vivre réellement pour moi ? Mais en même temps plus j’y pense et plus j’aurais surement été dégouté de faire ça, ce qu’il est en train de me faire avec quelqu’un d’autre ou même... une femme. Pourquoi ? Simplement parce qu’inconsciemment le seul que j’ai laissé entrer dans mon « monde » c’est lui, le seul avec qui j’ai grandi, celui avait qui j’ai appris. Jia Heng est simplement « le seul » sans raison particulière. Je l’ai choisi, mon cœur l’a choisis, mon esprit et mon corps, mon être tout entier me le confirme.

Je comprenais enfin, ce qu’être à sa merci signifiait, je suis paralysé par le plaisir, que même ma voix je ne peux l’empêcher de s’échapper, filtrant mes ressentiments, que cette bouche puis me faire ça, c’était tellement... Rien que de le regarder j’en avais le corps qui frissonnait. Je ne sais pas comment sera la suite, mais simplement ça est déjà une épreuve, je peux sentir mon corps s’affaiblir de plus en plus et quand il se relève et que mon regard chaud et sensuel rencontre le sien, je pourrais bruler intérieurement, le baiser qui survit me coupes dans mais soupires répétés, bien que qu'elle soit indisposée ma voix laisse des sons étouffés par la langue de mon maitre sortir lorsqu’il me griffe et surtout que je ressens sont membres durcis à travers son pantalon se coller au mien... C’est la première fois que je ressens ce genre d’excitation. Rapidement je me retrouve nu dévêtu par Jia Heng, sans que notre baiser n’en fût perturbé et plus encore c’était différent de la dernière fois, je me retrouvais à répondre plus avidement à ses baisers qu’il enchainait, je n’arrivais pas à reprendre mon souffle, ma respiration devient vite saccadée, mais je n’avais pas envie d’y mettre un terme, je me surprenais vraiment, il me poussait dans son élan, j’avais envie de plus, je crois que... je voulais simplement lui appartenir, même si je n’en avais pas conscience de cette façon ou que je ne peux pas dire ce genre de chose, je suis un idiot, mais je ne suis pas borné. Certes c’est la première fois que je suis dans cette situation et je n’ai jamais couché avec personne, mais... tous ses sentiments, ses émotions que je ressens je sais ce qu’elle me murmure doucement, après tout si je n’aimais pas, j’avais assez de force pour le repousser, mais je n’en avais aucune envie et non... Ça n’avait rien à voir avec notre relation d’employeur, employé. Dans notre échange langoureux, je me retrouve allongé sur le lit, comprenant que les choses sérieuses n’allaient pas tarder et mon cœur se mis à battre fortement. Mais plus que ça j’avais vraiment chaud et je sentais mon bas-ventre trembler, il me brulait, si je le pouvais je me tortillerai surement contre Jia Heng, mais il s’écarte après des mots auquel j’aurais voulu répondre en l’attrapant, mais il était déjà loin quand j’avais levé ma main vers lui et lorsqu’il revint pour m’attacher aux barreaux du lit avec des mentes, je ne cache pas ma surprise...

« Jia... qu’est...c... » mon regard se perd sur le corps qui se dénude devant moi entièrement, je peux remarquer qu’il est tout aussi excité que je ne le suis et sans le réalisé cela m’arrache un sourire satisfait, il faut croire que mon corps réagit plus honnêtement et expressivement a ce que je ressens que mes mots. Je n’allais pas durer bien longtemps, je pouvais le deviner devant mes propres gémissements qui s’accentuer dès qu’il le frôle, puis mon corps ne tenait pas totalement en place malgré que Jia Heng soit sur moi je voulais me toucher, chose que je n’ai jamais faite... mais j’étais accroché, mes mains indisposées, mon regard je crois qu’il parlait pour moi. En plus il se moque de moi ? Bien entendu c’est douloureux, mais bon à la fois, je n’arrive pas à répondre, mais soupires sont nombreux, Gémissant à ses gestes, ses mordillements, mon corps est brulant, je me sens stupide, mais je n’ai pas le temps d’être embarrassé, c’est difficile de résister et dans un chuchotement, le regard de braise je lui dis...

« C’e... touche-moi Jia Heng. » Qu’il me laisse me libérer, je n'en peux plus, je sentais ses mains baladeuses parcourir mon corps, serrant les dents, mon corps musclé était sensible à chacune de ses caresses. Je pouvais sentir des frisons dans tout mon corps quand sa main atteint mon membre, c’était trop... C’est dans un gémissement que je tenta d’étouffer que je me libèra pour la première fois... Ma poitrine se relève devant ma respiration. Mes mains emprisonnaient j’avais serré les poings pendant que j’avais atteint ma limite et le voir lécher son doigt, ce qui eut le don de me faire rougir, je suis embarrassé je crois, bon sang... Il me tue, je ne comprends pas tout, mais je ressens tellement de choses à la fois, c’est trop pour moi. Puis il est vraiment trop direct, malgré tout je suis curieux et quand il me dit que je suis « bon » et qu’il dépose un peu de mon liquide sur mes lèvres ma langue vient chercher le « gout » avant de partager un baiser désireux. Intérieurement je bouillonné toujours autant et quand je sentis la main de mon... bientôt amant ? descendre dans mon intimité j’appréhende en étant à la fois impatient et anxieux. Le bruit des menottes contre les barreaux se fit entendre quand mon corps réagi en sentant une intrusion inconnue en moi m’arrachant un cri de surprise au début, puis j’avais fermé les yeux pour « m’habituer »... Inspirant et expirant discrètement, je me mords la lèvre inférieure quand il insère un autre doigt, le bas de mon corps se soulève, ma voix devint plus claire et mes soupires plus nombreux... J’implosais doucement et envoyant valsé tous les tabous j’ose finalement lui dire.

« Jia Heng... J’en veux plus. » Mon regard le supplié presque, mais je suis de nouveau excité par sa faute que la chaleur de mon souffle est humide en même mon corps semblé peu à peu le devenir, impatient je tire encore sur les menottes oubliant à chaque fois que je n’ai aucune « liberté ». Puis bien que mes mouvements soient restreints pour la première fois, j’osa venir moi-même en me courbant choper ses lèvres. Attrapant l’une d’elles avec mes dents sans lui faire mal, juste pour qu’il comprenne que je veux qu’il m’embrasse, préférant montrer les choses avec mon corps qui apparemment est plus bavard que moi... Une chose que j’ignorais avant aujourd’hui...

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Tenue – Toutes ces sensations causaient des dommages à son cœur, à son corps… Il étouffait dans ces vêtements. Sa peau brûlait comme son intérieur. S’unir à cet homme, est-ce qu’il en avait le droit ? Le jeune homme se le demandait. Il avait décidé d’aller contre tout ce que disait la bible, les mœurs pour « lui ». Il le fascinait, toutes ces années écoulées en sa compagnie, il avait l’impression que ce rêve de le toucher n’existerait plus. Les rêves continuent d’exister tant qu’on n’a pas atteint ce dernier mais, quand on est sur le point de braver cet interdit, ce rêve se meurt. Il irait en enfer, il sait qu’attacher ainsi son cadet, cela pourrait le ravager à cause de leur situation. Il n’existait pas de Happy End pour eux. Il n’en voyait pas. Alors pourquoi, l’obliger à se souvenir de lui, à ce qu’il soit son centre du monde ? Réponse qui n’arriverait jamais ou dans quelques années. Finalement, il se mit à se déshabiller devant lui, ces morceaux de tissus devenant trop collants à son goût.

Une fois dénudé, le jeune homme plus âgé reprit ses « méfaits » sur ce corps, mordait cette peau, pincer ces éminences de plus en plus fort avant de s’attaquer à sa demande… Oui… Enfin, il lui demandait de le libérer. Il fondait littéralement devant ce regard, cette bouche suppliante qui envoyait des S.O.S pour que les siennes viennent à leur rescousse en les mordants. Comme lorsqu’il se libéra lors de son dernier touché… Il se lécha les lèvres à cette vue. Ces prunelles, reluisaient tellement qu’elles étaient les choses les plus brillantes qu’il ait vu. Pourtant, la peur de le faire souffrir plus tard, lui pendait toujours au nez. Le rendre si dépendant de lui comme, lui-même l’est est un acte vil dans leurs conditions… Pourtant, il passa deux doigts dans cette entrée, se délectant du cri, de le sentir devenir humide à nouveau… Il était allé trop loin pour reculer. Il ne comptait pas rendre Ayden ainsi mais, c’en était trop…. Pas quand ce dernier l’épate en venant à « lui ». Après qu’il lui ait demandé de le libéré voilà, qu’il faisait des pas vers lui. Il était confondu mais, son instinct animal s’anima tout en continuant de masser avec ses deux premières phalanges la peau tendue et sensible de cette orifice il se jeta violemment sur ses lèvres.

Les deux étaient de nouveau allongés sur le lit dans ses draps frais, leurs bas-ventre se frictionnant entre-eux tout comme leurs torses pendant que ses doigts continuèrent de jouer pour s’enfoncer toujours plus profondément. Il ne fut oncques pas même une seule fois qu’il connaitrait cette chaleur qui l’enveloppe. Le corps éphèbe d’Ayden l’électrisait à se mouvoir sensuellement répondant à ces frottements lascifs. Il se détacha pour soupirer, reprendre de l’air pendant qu’il continuait ses frottis pour qu’il soit éperdu. Il recherchait à gagner du temps et puis, il lui sembla soudainement toucher un spot et là, une assurance nouvelle, celle qui lui manquait à temps normal le gagna. N’était-il pas en quête de se prouver quelque chose ? Qu’il pouvait changer leur union à tous les deux ? Qu’il possédait cette force intérieure qu’il a toujours désiré ? Sa main libre se faufila derrière la nuque de son cadet, son regard flambant plongé dans le sien où il vit son reflet. Il chuchota à Ayden :

« Tu devais être une créature divine dans une autre vie… Je te fais confiance mais, cette nuit… Je vais te marquer… Tu ne l’oublieras pas… Joyeux anniversaire.. »

La prise de sa main se serra, de cette scène, il en avait rêvé, tellement rêvé, qu’il revint avidement recouvrir cette bouche soyeuse. Il pencha rapidement son visage vers le sien afin de permettre à leurs bouches de se rejoindrent. Son corps fut parcouru d'un frisson étrange mais il avait envie de bien plus maintenant. Il força l’entrée de Ayden à l’aide d’un troisième doigts comme si, ce dernier n’était déjà pas en train de « cuire ». Le baisé était devenu sauvage, il suçota cette langue avec force ne laissant rien esquisser à son futur amant. En effet, jusqu’au bout, il l’obligerait à rester soumis. Rien que le regarder lui retourner la tête. Il resta encore quelques traces de la libération du jeune Sino-américain qu’ils partagèrent durant leur échange.

Sentant qu’il commençait à atteindre ses limites, Ayden aussi à cause de ce léger filet transparent qui glisse aux coins de ses lèvres mais, aussi à cause de leurs gémissements qui les obligeaient à se séparer pour reprendre leurs baisés de plus en plus chauds et mouillés comme une certaine partie de leur anatomie respectives.. A ce rythme, ils pourraient se libérer sans s’être unis et, l’idée n’était pas là… Il s’écarta avec beaucoup d’arduité tout comme ses doigts sentant que l’homme gisant en dessous de lui était plus que prêt… Il passa ses deux avants bras pour soulever les deux cuisses fines du plus jeune pour les accrocher à sa taille et commença entrer en lui de façon pianissimo. Cette entrée malgré la préparation était encore serrée que c’en était voluptueux. A tel point qu’il lâcha un :

« Haaan ! »

Avant de bouger, l’héritier se jeta gouleusement sur ses lèvres fines d’ordinaire, et décida de marqueter sa peau de ses mains, de ses ongles. C'était tellement irréel ce qu'il ressentait mais il n'y prêtait pas une attention particulière tant il était absorbé par ses nouvelles sensations délicieuses. Jamais il ne s'était senti aussi submergé par quelqu'un, et pourtant des aventures… Il en avait eu mais, cela ne le surprenait pas… Car c’était son bien le plus précieux avec qui, il venait de s’unir. Son corps le brûlait et ça en devenait douloureux. Son cœur boxait trop fort dans sa poitrine car malgré les sensations qui se propageaient, il était angoissé. Angoissé que son garde du corps regrette mais, c’était trop tard maintenant… Il ne se retirerait pas. Le plus âgé, dépistait à l’aide de ses lèvres chaque parcelle de son corps avec une volonté qui le transportait. Il n’avait pas encore bouger attendant que ce soit « lui », qui le lui quémande jusque-là, il prendrait son mal en patience en venant clôturer sa bouche, cette oreille droite dans un souffle chaud après la découverte de ce corps.. Intérieurement, il souriait. Il était heureux même s’il n’en montrait pas les signes, il ne remercierait jamais son amant de ce cadeau. Cette union… Serait sûrement le beau souvenir qu’il aurait encore et encore même si, ils ne pourront plus fusionner ensemble. Ses ongles vinrent triturer ses flancs avant de pincer sèchement ces deux bouts de chaires en même temps pendant quelques secondes pour les relâcher et, il continua cette manœuvre jusqu’à ce qu’il délie ses lèvres. -------------------------------------------------------
Tenue Je ne sais pas ce qui se passe vraiment, tous ses sentiments et ses émotions inconnues que je ressens, comme si j’étais emporté dans un puits de plaisir, car c’est actuellement ce que je ressentais sous les caresses qu’effectué Jia Heng, voir son visage, son regard qui me semblait brulé, je me demandais de quoi j’avais l’air, est-ce que j’étais bizarre ? Mon corps se tortiller sous ses mains parcourant mon corps dénudé. Mais voir le sien, pourquoi mon cœur battait si fort, j’avais l’impression d’être tellement faible, à sa totale merci, c’était une sensation étrange, mais je ne pouvais pas nier que ça me rendait curieux et que j’en avais envie... je m’étais tellement questionnais ces derniers jours, imaginé des tas de choses sans en comprendre ni en ressentir les effets, mais là j’étais plongé dans cette prison brulante qui ourlait mon corps, cette chaleur me donne l’impression de m’enflammer sur place, mes mains embastiller par ses menottes. Je n’écoute plus la logique ni même quoi que ce soit, seuls les appels que me lance mon corps importe, mon esprit est embrouillé par cette bouche marquant ma peau, réclamant ses lèvres par moi-même, cette sensation de « jouir » était quand même renversante et inexprimable... Ce qui aurait pu me « dégouter » était en train de m’exciter je ne me reconnais pas, dans ce souffle chaud qui s’échappait de mes lèvres, les suppliants de continuer, je ne pensais pas un jour devenir aussi vulnérable face à lui, cet homme que je suis sensé protéger est en ce moment même entrain de me dominer.

Je n’arrive pas à penser à ce que sera demain et en même temps je suis terrifié... malgré moi j’ai cette appréhension que tout change, que je puisse devenir encore plus accro à lui, j’ai cette douleur dans la poitrine quand je pense que cette nuit pourrait être le seul écart qui nous sera à jamais permis. Mais mes pensées furent coupé nets par cette sensation qui pénétré en moi, me cambrant immédiatement en poussant un cri de surprise, tentant de m’habituer à ses doigts bougeant en moi, c’était vraiment étrange et mon estomac était noué, mon cœur emballé, mes mains attachées étaient moites par cette chaleur agrippant la chaine des menottes. Ma respiration devenait plus abrupte, profitant de se baiser qu’il m’offrait à nouveau, suppliant qu’il continue de m’assaillir de ses lèvres, mon corps lui répondait inlassablement à ses mouvements qu’il exécutait à l’intérieur de mon orifice. Mon regard entra en contact avec celui de mon maitre et futur amant, il semblait tellement désireux et les booms de cet organe battant fortement en écoutant ses mots devinrent bien plus fort. Je n’avais pas de mot à répondre, j’étais heureux, simplement comblé, surtout que je ne put qu’accueillir cette bouche s’écrasant avidement sur la mienne. Je semblais totalement en plein rêve, jamais je n’aurais cependant osé imaginer me retrouver dans cette situation, pourtant il semble que je l’ai peu à peu désirer. Malgré mes lèvres prises d’assaut, je ne pus me retenir de gémir dans un fort étouffement quand il pénétra un autre doigt agrandissant ainsi cette ouverture qui semblait aimait les gestes fulgurants du chinois. Mais je n’étais pas au bout de mes peines, quand je sentis que les choses allaient monter d’un cran, je le laissa me soulever, soupirant avant même qu’il ne me pénètre, à cause de l'excitation déjà remontée, puis d’un coup j’avais entouré mes mains autour des barreaux du lit pour m’y tenir, sentant cette virilité se frayer un chemin en moi, je coupa mon souffle, ma respiration, tout mon corps me semblait brulée vif, rapidement je laissa des soupirs de plus en plus fort s’échapper, il était en moi... J’étais uni à lui pour de vrai n’est-ce pas ? Je ne pouvais pas bouger, m’habituant à sa présence. Puis l’entendre pousser des cris de plaisir c’était tellement électrisant, profitant de ce baiser échangé, à chaque « torture » et marque laissée sur mon corps par Jia Heng, je le remerciais silencieusement, car si c’était la dernière fois que je pourrais lui appartenir de cette façon j’aurais des souvenirs me prouvant que ce ne fut pas un rêve, le plus bel anniversaire de mon existence... Puis mon bassin se souleva doucement pour effectuer des mouvements sur son membre durci insérés en moi, me laissant pousser de nouveau sons indécents, avant de tirer sur mes mains accrochées.

« Ji...a Heng... haaa ! » Continuant de bouger en le fixant de mon regard brulant de désir et d’envie, mes mots ne servaient à rien quand mon corps parlait bien plus clairement que je ne pourrais le faire, laissant ma tête se partir en arrière devant ses sentiments exaltant et ces frissons parcourant mon corps, ce n’était que le début...

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Tenue – Ayden était si beau…. Perdu dans les havres du plaisir, ce petit déhanché une fois leurs lèvres détachées pour essayer d’attraper de l’oxygène était exquis. Il comptait bien le faire crier. Il ne l’avait pas vraiment fait faire jusqu’à maintenant. L’héritier avait été doux et patient pour sa plus grande surprise. Il était une bête mais, avec le jeune chinois qu’il possédait désormais c’était différent. Tout l’était en réalité. Il n’allait pas se mentir. Déjà, il l’avait embrassé plusieurs fois sur ces fines lippes gorgée désormais de salives et teintées d’une couleur pourpre et rosée. Ce qu’il n’a jamais autorisé à ses unions passées qui n’avaient été là, que pour satisfaire ses besoins. Ah qu’est-ce qu’il pouvait le rendre dingue… Comment rester « saint » avec un « jouet » si désirable, si docile entre ses doigts ? Enfonçant plus en profondeur ses ongles les nombreux plis de ses aines qu’il remonta jusqu’à ses reins… La voix saccadée il finit par lui dire :

« Je vais te faire crier… Je veux que tu miaules beaucoup plus mon petit chaton ~ »

Le sentiment de leurs peaux l’une contre l’autre, le faisait soupirer avant qu’il ne bouge. La vision de voir son cadet accroché ainsi au lui. La physionomie d’Ayden contre la sienne. C’était étouffant, douloureux, qu’il vint à nouveau capturer ses lèvres mais, cette fois-ci… Plus de douceur non, ce baisé était enveloppé de hargne. Ses doigts devenus d’avides aventuriers vinrent patrouiller ce corps à la peau sombre avec impudicité. Son regard le déshabillait comme jamais, il ne l’avait fait… Sans s’en rendre compte, un sourire carnassier se peignit sur son visage pendant cet échange.

Ce moment paraissait tellement irréel. Peut-être qu’il n’arrivait toujours pas à croire qu’il l’avait là… D’où le fait qu’il n’avait pas encore osé bouger. Il fallait qu’il l’étouffe, qu’il suffoque, qu’il se rende compte que cette langue prisonnière de la sienne ne soit pas un mirage de son esprit farceur, « malade » à cause de ce désir qu’il nourrissait depuis tant d’années qu’il ne saurait les compter. Il n’en pouvait plus. Tous ses sens étaient confus. Il se retrouvait dans un flux de trouble qui le maintenait dans une atonie savoureuse. Après tout, c’était ce qu’il était en train de faire. Il était en train de savourer cet être venu tout droit des dieux. Il décida enfin de donner un terrible coup de bassin avant d’en asséner d’autres qui commencèrent à suivirent rapidement. Le train venait de se mettre en marche et, là, jusqu’à la fin, il ne s’arrêterait pas. Cet orifice si serré qui s’élargissait par ses coups l’exciter en se glissant toujours plus profondément à l’intérieur de ce corps.

Jia Heng n’oublia pas d’affectionner cette peau sensible pour apaiser un peu la douleur qu’il apportait au début en la frôlant de ses lèvres, sa langue planant au-dessus. Il voulait que ce corps se souvienne de lui tout en accentuant ses coups de reins. Alors pour le marquer encore et encore, ses incisives qui se voulaient tendres mordillèrent cette sensiblement sur toutes les zones « fragiles » de ce buste. Les mains baladeuses qu’il possédait, faisaient leurs chemins de manière aérienne à chaque endroit précis. Et ce, dès qu’il remonta par une prise ferme les deux gambettes de son amant : les côtes, le ventre, un côté de sa hanche, les intérieures des cuisses qu’il en vient à grignoter l’une après l’autre. Le plus vieux plia les deux jambes pendant que lui-même, s’était placé sur ses genoux pour le pénétrer plus profondément sans pour autant lâcher la cadence. Des sons de plus en plus rauques s’évacuèrent de ses lèvres mais, entre deux râles il lâcha pendant que la voix de « son » homme augmentait de volume :

« Je sais que ta voix peut monter beaucoup plus haut ! »

Le doute était présent car, il ne savait pas comment Ayden le verrait à partir de maintenant. Est-ce que cette nuit, il l’apprécierait… Pourtant, son désir, son envie prenaient plus en plus le pas sur le premier sentiment. C’était un étrange cocktail de sentiment car, il s’inquiétait qu’un de ses « proches » soient au courant de cette aventure qui n’en était pas une à ses yeux. Elle représentait beaucoup plus que ceci. Ses prunelles brillaient d’une très forte intensité… Son corps était bouillant… Il était même en haute tension tant, il était excité. Il ne fallut pas longtemps à cet homme de revenir retrouver avec faim ces lèvres ouvertes. Comment pouvait-il résister à cette tentation ? Que Dieu lui pardonne ce pêché si c’en était un mais, plus les minutes s’écoulaient plus, il se laissait complètement aller malgré la quelque trace de retenue du début, cette dernière venait d’exploser de plein fouet. Pouvait-on lui en vouloir pour cela ? Il était clair que depuis le commencement, depuis qu’ils étaient arrivés voir, même avant, qu’il ne pourrait pas se contenir durant cet acte des plus charnels. Ses émotions avaient été trop cumulées jusqu’à cet instant… Sa satisfaction qui coulait dans ses veines était brute. Les affolements de son cœur le faisait trembler tandis que, les frôlements plus qu’accentués de leurs peaux renforçait son bonheur. Pour la première fois il…

Vivait !

Une nouvelle notion de vie était en train de lui être donnée. Jusque-là, la vie… N’a jamais été que morne… Il n’était qu’une pauvre marionnette qui ne pouvait en placer une. Il n’avait rien mais, là, oui il était vivant… Il pourrait même en rire s’il n’était pas en train de lâcher des râles toujours un peu élevés dans les graves. Ce sentiment lui fit pousser des ailes qu’il devint hasardeux, ses hanches plus flexibles lui permirent d’aller chercher ce point G qui finirent d’enfin lui firent entendre cette autre voix, ce cri qu’il cherchait si activement de son « ami » d’enface. Il continua encore et encore à appuyer dessus avec son phallus qui prenait énormément d’ampleur… Il sentait qu’il allait venir…. Même si ses déhanchés furent bourrus, une de ses mains vint masser ce pauvre membre délaissé afin de le réchauffer encore plus et ce, de façon vive d’ailleurs… Dans cette position il eut l’idée d’aller embrasser le bout de cette virilité et laissa sa main triturait ce pauvre membre pendant qu’il se pencha pour aller lui mordre l’épaule puis, ces boutons roses qu’il lécha jusqu’à ce qu’ils durcissent au maximum. L’un après l’autre… Avant de venir rechercher à nouveau ces lippes, cette langue après avoir passé un coup de langue sur le contour de sa mâchoire.

Ce baisé au goût de la fin, il était vorace, Jia Heng voulait que ce baisé dur, que ce contact visuel… Ils le gardent… Il ne laisserait personne s’approchait de lui. Le fils du premier ministre chinois ne laisserait jamais son garde du corps fuir loin de lui. C’était une promesse. Jusqu’à la fin il voulait l’embrasser, leurs gémissements couverts par leurs bouches et puis… Le rideau final tomba. Ils furent submergés par une vague violente de plaisir, par une dose tellement immense qu’Ayden vint en premier pendant que lui, il continua, ne connaissait pas ce bouton pause donnant ainsi encore quelques coups de plaisir et puis, un cri puissant de son propre résonna dans la pièce. Jusqu’aux dernières secondes, ils s’étaient serrés l’un contre l’autre pendant qu’une main s’était occupée du sexe de son cadet et que l’autre, avait agrippée une fesse parcourue de spasmes. Il s’écrasa sur ce corps fin, la sensation de jouissance déferlant encore dans ses veines… La respiration lapidaire, il vint nicher son visage sous son oreille et il murmura ce prénom, les yeux fermés :

« Ay… Ayden… »
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Tenue Jamais je n’aurais cru que je me retrouverai dans cette position, je me souviens encore de son regard le jour où je l’ai rencontré, en fait je me souviens de tout durant ces dernières années concernant Jia Heng, il a toujours été le seul point visible de mon existence, une sorte de lumière que mon ombre devait protéger à tout prix, j’ai toujours pensé qu’il était spécial, pas seulement parce que je suis son garde du corps, mais... Il a toujours été le seul à qui j’avais envie de parler, de montrer des expressions et ces dernières venaient toujours si naturellement en sa compagnie, moi qui n’ai jamais été doué pour ça, je me sentait « normal » à ses côtés, c’est pourquoi j’ai toujours pensé que mourir pour lui ne me dérangerait pas, même aujourd’hui. Pourtant là, tout de suite j’ai surtout l’impression que c’est lui qui va m’achever, les battements de mon cœur qui ne cessent de devenir plus lourd, plus bruyant à chaque seconde qui passe, puis mon corps que je reconnais à peine qui réagit à ses caresses, il m’a fait découvrir encore un nouveau sentiment, de nouvelles émotions et bien que je sois attaché et que je suis son « prisonnier », je suis tellement heureux, même les mots de mon protéger me rendent fiévreux, je suis totalement dans une bulle et je ne veux pas en sortir, j’ai du mal à respirer, je peux sentir des fourmis dans mes mains qui s’accrochent aux barreaux, cette chaleur de mon corps qui grimpe toujours plus, puis ce cri qui s’échappe de mes lèvres quand il se fraye un chemin en moi, c’est douloureux ! Mais je serre les dents et je n’arrive pas à croire qu’il... est en moi. Je fixe son visage, ses lèvres, mon regard flou, son premier coup de bassin m’électrise totalement que je jette ma tête en arrière laissant mon corps décollé du lit, c’est incroyable, les suivants me rendent fous, mon bas-ventre me brule, il prend littéralement feu, je ne peux taire ses sons qui ne demandent qu’à sortir, gémissant sans même pouvoir me retenir, j’avais l’impression que mon cœur était sur le point de s’arrêter pour repartir à deux cents à l’heure, c’était vraiment une sensation étrange. Mais quand je vois son visage et son corps s’activer au-dessus de moi, le voir gémir à cause de moi, ses yeux aussi brulants que les miens, ce désir de me posséder, ce sentiment qui nous lit, je me sens comblé, je ne veux pas penser à ce qui viendra après, je n’ai pas la tête pour ça de toute façon, mais je veux garder cette image dans ma mémoire, il est si beau et il est en train de me faire sien si férocement que je peux sentir mon orifice serrer pour n’avoir jamais été ainsi malmener s’ouvrir plus aisément sous ses à-coups à répétition.

Automatiquement je resserre mes fesses, donnant ainsi un effet supplémentaire qui me fit de nouveau crier plus fort, je me sens idiot à laisser ma voix sortir ainsi, mais je ne peux la garder pour moi alors qu’il me fait me sentir vivant. Comme si j’avais une existence propre, il me voit comme je suis, tel que je suis, il me donne vie... Je ne suis pas une ombre, un chien, non... Ce soir je suis son amant, Juste son amant. À cette pensée plus à cause de la situation mes yeux humides laissent couler des goutes salés, je ne me souviens pas de la dernière fois où ces dernières ont perlé mes joues. Ma bouche entrouverte je tente de chercher de l’air, j’étouffe, j’ai chaud. Jia Heng avait mordillé une grande partie de mon corps, c’était un supplice, c’est la première fois que je vois une scène aussi érotique, et je veux qu’il me marque plus encore, que mon corps se souvienne de ce qu’il m’a fait comme mon esprit s’en rappellera, je veux que ce soit ancré si profondément que je ne serais jamais capable d’en oublier la sensation. À sa demande, je laissa ma voix monter le volume, pas parce qu’il me l’avait demandé, mais parce que j’avais envie de crier, c’était tellement bon et indescriptible que je voulais qu’il entende, qu’il voit à quel point il me rend faible, à quel point je lui appartiens, je suis peut-être nul en relation humaine, je n’ai jamais été dans une situation identique ou même amoureux de qui que ce soit, mon corps n’a jamais été souillé et je n’ai jamais couché avec personne avant aujourd’hui. Jia Heng est mon seul bourreau, le seul que je veux et que je sais très bien... qu’il ne m’appartiendra jamais.

Me mordant la lèvre sous les coups du chinois toujours aussi vif et profond, j’avais juste envie de l’appeler plusieurs fois, de croiser son regard et de l’appeler, c’est pourquoi entre chaque bouffée d’air que j’arrivais à attraper je lâcha :

« Jia Heng... Ji..a He..ng, Jia Heng... J...ia Hen...g. » Comme une sorte de déclaration, une supplication, je tremblais, mais pour une fois j’avais envie d’être égoïste, je veux juste qu’il ne voit que moi, je n’ai pas le droit de penser ça, mais... Pour aujourd’hui ne puis-je pas vivre une journée tabou, interdite par tous, mais accepter par nous ? Mes lèvres recouvertes par celle de mon dominateur, je tire sur mes « chaines » je donnerais tout pour les briser, pour le toucher, mais il me l’interdit en m’attachant ainsi, alors je dois me contenter de ce qu’il me donne et je partage se baiser avide et mon corps était totalement manipulé par ses soins, sauf que lorsqu’une nouvelle fois il s’enfonça en moi tout à coup je :

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah... ! ah.. Ji......aaaaaaaah ! » Je ne sais pas ce qu’il était en train de toucher en moi, mais ça me coupa le souffle, mon corps transpirait entièrement, mes mains étaient marquées par la trace des menottes à force de tirer dessus, mais elles étaient humides, ma tête en arrière, mon corps bougeait, se cambrer, je ne pouvais pas m’arrêter de crier de plaisir, il était vraiment entrain de m’achever. Puis sentant sa main s'activer mon sexe gonflé par l’excitation qu’il me procure, je continua de gémir sans pouvoir m’arrêter, je n’arrivais pas à sortir un seul mot, ma gorge me piqué, ma vue devenait toujours plus trouble, mes lèvres ne restaient jamais bien longtemps closes. Mon corps entier frissonnait devant les attentions que Jia Heng lui portait, c’était juste incroyable, et ça devenait de plus en plus douloureux de résister devant cet amas de bonheur qui m’emmenait de minute en minute vers une nouvelle jouissance. Lorsqu’il vient me mordre l'épaule je penche légèrement la tête sur le côté pour qu’il comprenne que je veux qu’il me marque plus, plus fort. Accueillant ensuite ses lèvres pour un nouveau baiser insatiable et langoureux nous unissant à nouveau, mes cris étaient étouffés et recouverts par cette bouche que j’aurais du mal à regarder sans la désirer à partir de demain. Je sentais que je n’allais plus supporter ça bien longtemps, pourtant j’avais tenté de me retenir un maximum, me faisant violence pour ne pas jouir, pour que ça ne se termine pas, j’avais peur... Peur que cette unique union charnelle soit la dernière justement, que je ne ressentirais plus jamais tout ça, je devais me reprendre, je n’avais pas le droit d’espérer plus. Mais aspirant la langue de Jia Heng, je m’étais mordu la lèvre quand je finis par sentir tout mon corps être animé d’une vague de chaleur immense et que je me libéra, le liquide blanc et chaud éparpillé sur mon ventre, entre nos corps, je peinais à respirer, mes paupières closent je sens Jia Heng toujours actif en moi et mes gémissements ne se calment pas pour autant. Puis un son plus perçant filtra mes lèvres quand je sentis « sa » libération s’écouler en moi, mon corps tremblant, des spasmes, des secousses, mon cœur était en train de décéder. L’entendre prononcer mon prénom, je déglutis difficilement.

« Jia... » Je tourne ma tête pour venir la poser sur la sienne, tandis que ma poitrine se soulève rapidement et que j’ai beaucoup de mal à reprendre ma respiration, retrouver mon calme, tout ça c’est trop, je suis épuisé. Et je tira sur mes poignet, je peux voir un peu de sang sur ses derniers à force d’avoir forcé comme un malade dessus et entre deux souffles j’ose demande à mon maitre.

« Si... S’il te plaît, détache-moi... » Qu’il me permette même si c’est des effleurements, qu’il me laisse le toucher, je veux profiter de cet instant qu’on partage, je ne sais pas si ça se reproduira un jour, mais dans le doute, je ne veux pas avoir de regret. Comme l’idiot que je suis, je souffle en ne comprenant pas vraiment pourquoi... « C’est douloureux... » Mon cœur me fait mal, mon corps aussi malgré tout le plaisir ressentit, puis cette « peur » tout cela assaillant mes sentiments, toutes ses émotions, je suis incapable de lui dire avec des mots concrets, mais on dirait qu’inconsciemment j’aime mon maitre bien plus que je ne le devrais.

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MessageSujet: Re: ahrn   ahrn EmptySam 28 Fév - 19:32

Tenue – Jia heng était lancé et, chaque coups, chaque prises sur ce corps… Le rendait fou, la cadence s’accélérant à chaque fois… Il aimait cet être qu’il tenait prisonnier de son corps mais aussi, par ces menottes. Perdre le contrôle ? Il était en train de le perdre devenant un peu plus sadique sur les bords… Il n’était pas un être tendre, il aimait avoir le contrôle car, c’était seulement là qu’il ressentait cette force en lui. Celle où il pouvait montrer librement à son amant qu’il lui appartenait… L’entendre crier… C’était tout ce qu’il désirait… Et c’était jouissif plus la voix d’Ayden entrait dans les aigües. C’était un son qu’il essayait de mémoriser alors que son cœur s’écrasait de plus en plus devant la beauté de la chose. Comment pouvait-il aimer cet homme de cette façon ? Et ces larmes qui perlèrent hors de ces yeux furent l’apothéose à croire qu’il voulait le tuer… Peut-être était-ce le cas… Il vint souffler au bord de ce visage un :

« Chuuut ~ Ne pleure pas.. »

Il les réceptionna à l’aide de sa langue… La chambre était devenue un four et quiconque entrerait verrait cette scène des plus érotiques de dominant et dominé. Jia Heng pleurait en réalité. Des larmes invisibles s’écoulaient… Cette scène, cet abandon de son cadet était le plus beau présent qu’il aurait pu lui donner alors, il accentua ses morsures en venant mordre ces boutons roses avec ses incisives… Maltraita cet épiderme en aspirant chaque recoin de cette peau à l’aide de ses lippes sans arrêter ses coups de bassins qui devinrent de plus en plus profonds. Il avait l’impression de rêver… Cette scène, ces sensations de bourdonnements, de bouffées de chaleur, c’était encore plus excitant, meilleur que ce qu’il avait rêvé toutes ces nuits seul dans ces draps glacés dans lesquels il dormait. Pour une fois, la réalité était meilleure que les chimères dans lesquelles son esprit « malade » de lui, de cet homme qui est entré dans sa vie comme un cheveu tombe dans la soupe s’était perdu.

Il était remonté pour mordre le derme de son cou tout en prodiguant des caresses languissantes et fermes à ce sexe esseulé. Il ne se contenta pas seulement de son cou… Malgré qu’il soit époumoné, qu’il ait du mal à respirer… Il continua son manège sur ce corps… Le cartilage de son oreille, son épaule qu’il suçota au point que la peau tourne en une jolie teinte violette/rose. Ses râles grossissaient tellement dans sa gorge que les retenir étaient impossible et, il les laissa éclater dans cette bouche qu’il vient recueillir de force. Griffant avec sa main libre le reste du corps de son Adonis. Il était si beau, si brillant… Avant que le voile de volupté ne s’abatte sur eux… Sa voracité dans cet échange, ces bruits grivois il les laissa entendre au plus jeune… Son regard s’était embrumé mais, jusqu’au dernier acte, il comptait contempler ce minois qu’était le “sien”… Et puis, ce tourbillon de flammes dansantes autour de son cœur, battant à la vitesse de la lumière.. Il n’en pouvait plus mais, il devait résister… Résister à se libérer afin que leur union charnelle n’ait pas un point final pour clôturer. Comment sera fait demain ? Comment résister après cela à le prendre encore et encore ? Il en avait pas eu assez alors qu’ils n’avaient pas terminé et pourtant, qu’est-ce qu’il aimerait pouvoir lui prononcer : « Reste avec moi ». Lui prendre la main dans les rues, lui chuchoter parfois des phrases salaces dans le but de le voir tourner rouge mais, cette union, ce temps en tête à tête serait peut-être l’unique fois où il pourra laisser libre court à ses sentiments… Ses poumons s’effritaient à cause de l’air manquant ainsi que son cœur… Il fut dans l’obligation de laisser cette délicieuse bouche qui était capable de le rendre esclave d’Ayden quand ce dernier arriva cette phase finale de leur union… Celle-là même qu’il a tant désiré… L’entendre crier à répétitions son prénom le rendait accroc à un tel point que ses coups devinrent plus poussif, furieux comme il était avide de l’entendre encore et encore….. Qu’il crie son nom…. Le voir si perdu, prit dans cette bulle de sentiments puissant, l’extasiait…. Il était hypnotisé qu’il perdait le contrôle de tout…. Son visage à quelques millimètres du sien… Leurs respirations éreintantes qui se mélangeaient l’une à l’autre… Ses rubis brillants de désirs, d’envie et probablement d’amour aussi pour son garde du corps, dévisageait ce visage qui semblait lointain encore plus quand… Il le vit se courber quand il atteint la fin de son voyage mais, qu’il ne se fasse pas d’inquiétude… Il allait le rejoindre et, très rapidement.


Des spasmes paralysaient chaque membre de son corps malgré qu’il continue à asséné des coups dans son orifice avec son membre gonflé et à fleur de peau, il en fallu juste quelques-uns avant qu’un long gémissement au son érotique et guttural résonna dans toute la salle arrêtant ainsi ses deux mains placées à des endroits stratégiques de ce corps angélique. Blanc était la première chose qu’il vit, n’entendit plus rien si ce n’est que sentir ses germes blanches glissaient un peu hors de cet orifice agrandi par ses soins. Il ne perdit pas de temps pour se laisser tomber sur ce denier… Ahanant… Sa poitrine se soulevait vélocement. Il avait l’impression d’être dans du coton… C’ était tout doux et vraiment bon… Les portes du paradis… Il venait de les ouvrir… Murmurait son prénom… Ce prénom qu’il roulait de plus en plus. Rester dans cette position, exploiter “sa” chaleur pour son confort personnel, qu’il puisse rester flotter sur ce petit nuage… Cette voix… Cette tête contre la sienne, le força à soulever ses paupières pour se perdre dans cet océan de perles…. Ses iris étaient magnifiques… Tout respirait cette luxure… La luxure qu’il aimait… A sa supplication… Il caressa doucement de ses doigts cette joue et releva ces quelques mèches humides à cause de la transpiration. Il se redressa à l’aide de de ses coudes et se retira de ce corps exotique qui était un appel au viol pour le détacher difficilement car, lui-même avait un mal fou à s’extirper de cet état second que la jouissance imposait à son esprit et à son corps malgré tout, il finit par y arriver en ramenant doucement les poignets malmenés vers lui qui, croisa les jambes afin d’être assis et lécha ces quelques pointes sanguines avant de déposer un baisé pour s’excuser de la douleur qu’il leur a fait subir.

De son regard profond, il se rallongea près de lui après avoir recouvert son corps, qu’il manipula pour mettre dans les draps et la couverture où il se glissa à son tour pour l’attirer vers lui, ses deux bras se croisant derrière son dos qu’il caressa. Il l’embrassa doucement sur ses lèvres. Le premier véritable baisé doux qu’il accordait à quiconque. Parce que c’était Ayden, qu’il n’y avait que lui qui était capable de faire ressortir ses plus bas instincts mais, aussi ses bons. Plongeant son regard dans le sien, collant son corps encore brûlant et fiévreux de cet orgasme il ramena une main vers ce visage pour :

« Qu’est-ce qui te fait mal ? J’ai été mauvais ? Tu regrettes ? »

Il ne le montrait pas mais, cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas inquiet par rapport à cette union. Au départ, ils ne devaient pas aller jusqu’au bout mais, le voir dans son peignoir, cette femme en bas à l’accueil… Cela l’avait rendu fou et au final, il n’avait pas demandé son avis. C’était d’un ton calme. Dessinant le contour de son visage qu'il :

« Merci pour cela… Tu étais parfait ! Tu l’as toujours été à mes yeux.. »

Avant qu’il n’entende la réponse de son amant, que cela lui brise le cœur au point de se recroqueviller sur lui-même… De vouloir mourir… Le jeune homme avait voulu mettre un point d’honneur à le remercier de son égoïsme… Que ce qui s’était passé, resterait gravé, qu’il ne voyait en lui que des qualités… Il n’avait jamais pu trouver meilleur allié que cet homme qu’il tenait entre ses bras. Il l’embrassa sur la tempe, sur le front… Si c’était la dernière fois… Alors, il voulait profiter de lui… Garder en mémoire cette nuit magique aux allures sauvages. Frissonnant doucement il murmura à nouveau en ramenant sa tête contre son cœur qui était devenu une pile électrique tant il était nerveux et se secouait dans tous les sens… Au point qu’il en avait mal, qu’il avait des difficultés à respirer :

« Regarde comme tu le rends fou.. Il n’a jamais battu aussi fort pour quelqu’un d’autres… Pas une seule n’arrive à ta taille… Tu peux me toucher si tu veux Ayden… »

Il était épuisé mais, il ne s’endormirait pas avant le chinois car, il voulait le contempler… Jia Heng se détestait, se repoussait même car, quel avenir il pourrait lui donner ? Rien, il le gardait prisonnier comme on enferme un tigre ! Il devrait essayer de lui briser le cœur mais, il sait que tôt ou tard, il le fera car, il n’y aura plus de prochaines fois ou que savait-il ? A cette pensée il trembla, qu’il étouffa le sino américain entre ses bras camouflant son nez des épis bruns afin de se rassurer. De se calmer et surtout, empêcher Ayden de voir cette étrange et infime lueur de tristesse dans ses prunelles. Celle qui sonnait comme la fin alors qu’il ne la désirait pas mais, quand ils reviendraient en Chine… Il ne pourra sans doute plus le prendre ainsi, lui dire ou lui faire comprendre qu’il l’aime. Il en pleurerait presque tant son cœur était douloureux et il ferma les yeux pour ne se rappeler que du meilleur et au creux de son oreille :

« Merci, d’avoir crié mon nom ! »

Et pour tant d’autres choses encore mais ça, peut-être qu’un jour il les lui dirait de vive voix qui sait ? Sans doute quand il aura trouvé et regroupé des fragments de courage en lui.
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Tenue Amant, c’est bien ce que nous sommes n’est-ce pas ? Cette présence me faisant ressentir toutes ses émotions si forte, si intense, ce bonheur sans nom de me sentir vivant grâce à lui c’était la preuve qu’il me possédé entièrement, plus que comme un simple garde du corps prêt à lui donner sa vie, il m’a donné aujourd’hui une chose que je ne serais peut-être jamais capable de lui rembourser. Mon cœur bat si vite, chacun de ses gestes est une torture qui le pousse à la fissure, combien de temps va-t-il tenir ? Combien de temps vais-je réussir à contenir tout ça à l’intérieur ? Je le sens, s’immiscent profondément, sans aucune limite il fait partie de moi. J’ai peur, tellement effrayé, c’est la première fois que je souffre de cette façon, je veux appeler son prénom sans cesse, je veux qu’il m’entende, qu’il lise en moi ce que je n’ose lui dire et ignore comment l’exprimer. Des tremblements, des frissons, chaque secousse m’emmène dans un monde où j’aimerais pouvoir y trouver domicile à ses côtés. Mes larmes sont plus fortes que moi, je ne me rends même pas compte de leur présence avant qu’il ne me fasse la remarque, ce souffle chaud qui s’échappe de ma bouche sans arrêt, tentant de trouver de l’air pour réussir à respirer, tout me paraît si beau, si irréel, comme un rêve qui malheureusement ne se reproduira jamais. Est-ce que je pourrais changer ? Est-ce que je pourrais espérer ? Non, je n’en ai pas le droit, à cet instant je n’ai pas le temps d’y penser, bien trop submerger par la force, la rapidité et l’agilité des coups de reins de Jia Heng qui me rende totalement dingue. Finalement je n’arrive pas à résister, je veux réussir à contenir cette jouissance pour garder encore un peu plus longtemps cet homme en moi, sentir mon cœur battre comme une personne normal, car actuellement c’était ce que j’étais dans ses bras. Un homme dominé par celui que je considère comme mon « tout ». Est-ce qu’il le sait ? Il est l’unique sens à ma vie, si je suis ici c’est pour être à ses côtés. Je crois que c’est ce qu’on appelle « l’amour » non ? Inconsciemment il doit y avoir bien longtemps que je suis tombé amoureux de mon maitre, m’interdisant simplement de ne jamais dépasser les limites, je n’ai aucun droit, aucun. Mais même si mes mots restent silencieux sur ce sentiment qu’actuellement je dois encore comprendre et dont je ne prends pas totalement conscience, mon corps lui renvoie tout ça.

Puis finalement dans des cris qui se succèdent tous plus forts et aigu les uns que les autres, gémissant sans pouvoir empêcher aucun son de s’échapper devant tout se plaisir qui me parcourt, cette joie d’être comblé dans ses bras me fait atteindre ma limite et je me libère quelques secondes avant Jia Heng qui continue ses assauts dans mon orifice qu’il a rendu si docile à sa présence. Puis le liquide qui coule en moi est chaud et j’ai l’impression que ça me brule dans mon bas ventre déjà rempli par la chaleur de cet acte. Mon corps est aussi brulant que mon cœur est bruyant. Reprendre mon souffle est cependant bien plus difficile que ça n’y paraît, cela n’a rien à voir avec quelques séances de sport qui me « fatigue » après de nombreux enchainements, non, je suis épuisé et j’ai encore ce membre qui m’a rendu si fou à l’intérieur de moi, rien que de penser, de réaliser qu’il est vraiment lié à mon corps ça me rend si heureux que ça me fait mal. Je l’implore de me détacher, je voudrais même si c’est une seconde, pouvoir le toucher, l’effleurer, profiter de lui bien que je n’en ai aucunement le droit sans sa permission, si c’est la seule fois où j’outrepasse entièrement mes limites je veux pouvoir faire ce que j’ai envie. Je gémis une nouvelle fois en le sentant se retirer, tandis que je sens cette chaleur sortir de mon intimité, de nouveaux frissons s’éveillent et je tente toujours d’arracher un peu d’air autour de moi, mais sans résultat, j’ai chaud et ça me fait mal, si mal que je peux sentir ce torrent monter, arrivant doucement jusqu’à ma gorge qui se noue. Ma vue est trouble, mais je peux sentir Jia Heng me détacher les mains, qu’il vient d’ailleurs rapidement embrasser là où quelques blessures sont apparues, ce geste si doux n’aide en rien le mal qui s’empare de moi. Le regardant de mon regard encore fiévreux et pourtant si franc et sincère, je veux continuer de le voir apparaitre ainsi à cause de moi, j’aimerais être capable d’être celui qui le libérera de ses chaines invisibles, mais rien que cette pensée et une trahison envers ceux qui m’ont engagé, pourquoi est-ce si dur ? Pourquoi le simple fait qu’il ait pris mon corps puisse me faire voir et penser ces choses ? Un jour je ne serai qu’un souvenir pour lui, qu’une erreur du passé, quelque chose dont il finira par se lasser et par oublier. J’ai confiance en lui, mais pourquoi toutes ses peurs m’envahissent et me font si souffrir, je ne suis pas du genre à me questionner, je ne comprends même pas le sens de tout ça, mais... j’ai l’impression de pouvoir éclater en sanglots d’une seconde à l’autre. Me retrouvant rapidement dans les draps manipulés par Jia Heng, mon corps recouvert, je suis incapable de bouger sans sentir une douleur, alors c’est ça... Je suis stupide, j’ai envie de rire et de pleurer en même temps maintenant, c’est... cela me rend si bizarre. Je le laisse me ramener contre lui, c’est bon et confortable, cette situation est peut-être étrange, mais depuis que je suis né, c’est la seule où j’ai l’impression d’exister vraiment et où j’ai envie de rester. Jia Heng m’ouvre encore et toujours de nouvelles portes faisant abstraction dû fait que je ne suis que celui engagé pour le protéger. Voir mon reflet dans ses iris est si plaisant. Un nouveau baisé échangé qui laisse mon cœur s’emballer plus brusquement devant la douceur de cet échange. Sentant sa main et écoutant ses questions, j’articule mes lèvres, sans qu’un aucun son n’en sorte pour continuer d’entendre ses mots qui me tuent encore plus. Je ne les mérite pas, je ne mérite rien de tout ça. Mes mains contre ma poitrine je n’ai pas encore posé un doigt sur lui, serrant les poings pour tenter de retenir ses émotions qui affluent lentement, mais surement. Profitant de chacun de ses baisers, de son attention, car aujourd’hui c’est en tant qu’amants qu’on se retrouve là. Ma tête vint se poser au niveau de son cœur et je clos mes paupières en écoutant les battements qui opèrent à l’intérieur, se son dont je pourrais devenir accro et qui me fait penser au mien tambourinant aussi vite dans ma poitrine, quand finalement il s’arrêta net. Mes yeux ouverts, mon corps immobile, lorsqu’il repart c’est pour battre à m’en donner l’impression qu’ il tente de sortir, oh en effet, c’était douloureux et ma main légèrement tremblante vient se poser sur le torse du blond. Pinçant mes lèvres, je laisse des larmes couler, celles que j’avais retenues jusque-là, de quoi j’avais peur, qu’est-ce qui me faisait mal, j’avais l’impression que le futur me donnerait des envies de disparaitre à cause de la souffrance qui m’attendait, mais peut-être était-ce parce qu’à cet instant, après ce qu’on venait de vivre j’étais plus « sensible » ? Je cache mon visage contre sa peau une seconde, avant de remonter ma main doucement jusqu’à son cou, est-ce que je pouvais vraiment le toucher ainsi ? Je lèvre mon regard brillant et humide vers lui, avant de tracer du bout des doigts les traits de son visage, un sourire discret je finis par laisser ma voix sortir pour :

« Comment... comment pourrais-je regretter ? Grâce à toi je me sens si vivant... Mais... » Tapotant ma main sur mon cœur. « Là, j’ai vraiment mal. C’est insupportable, je... » Soupirant doucement mon front vient se poser sur sa poitrine avant de reprendre doucement. « Tu sais mieux que personne quel genre d’homme je suis, la peur, le devoir, ça a toujours été important, mais... » Je suis épuisé, pourtant je veux lui parler..., ayant toujours une respiration rapide et mes larmes qui tente d’apaiser mes doutes. « Je me sens vraiment heureux, pour la première fois j’ai l’impression d’avoir touché ce bonheur auquel je pensais ne jamais avoir accès. J’ai peur... j’ai mal. Mais je suis heureux. Je suis bizarre non ? » Reposant ma main sur lui, je touche sa peau, mon regard suivant mes gestes, avant de revenir sur lui. Un sourire sincère accompagnant les perles sur mes joues.

«Jia Heng... merci. Merci... pour tout. » Qu’il me laisse le toucher, qu’il m’embrasse, me témoigne tant d’attention et d’affection. Pour m’avoir tant donné aussi, me dire tous ses mots qui comblent mon cœur. Je ne sais pas comment le remercier pour tout ce qu’il m’a offert. Difficilement je tente de me redresse doucement, bien que le bas de mon corps reste immobile, je veux pouvoir faire le premier pas cette fois, même si c’est la dernière, je veux lui montrer que cette union sera mon plus beau souvenir. Approchant mon visage du sien, je passe ma main sur sa joue encore humide de cette chaleur qui ne nous a toujours pas quitté, collant mes lèvres aux siennes, ce sera surement le dernier acte que je pourrais faire vu le niveau de ma fatigue, mais je veux le toucher et embrasser cette bouche qui m’a rendu si faible. Je ne veux pas les quitter, je ne suis pas doué pour embrasser, Jia Heng fut mon premier après tout, mais je fais de mon mieux, puis il m’a montré les bons gestes ce soir. Je dois arrêter de penser à demain, je dois arrêter de me dire que tout est fini, car peut-être que ce n’est que le commencement après tout ? Je ne sais pas de quoi est fait l’avenir, mais une chose est sûre, que ce soit en tant qu’amant, ami ou garde du corps, je serais toujours avec lui.

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Tenue – Liés l’un à l’autre à cause de leur famille, ils n’ont cependant pas le droit de s’aimer ! Plus que le fait qu’ils soient deux hommes, leurs conditions respectives ne permettent pas un tel rapprochement ! C’est lui qui est chargé de gouverner la Chine puisque, son père est le premier Ministre et que ce dernier mets tous les moyens à sa disposition pour que son fils continue sur sa lignée. Lui-même se maudissait d’être faible de ne pouvoir protéger Ayden… A quoi était-il bon ? Il était un égoïste de première, il venait de prendre la première fois à son cadet et ce n’était en rien une promesse d’un avenir brillant à ses côtés. C’était juste un désir… Un désir qu’il étouffait jusqu’ici. Demain… Ils devraient agir normalement l’un envers l’autre du moins quand ils étaient en public. C’était une faible consolation mais, préserver cet espoir était vain et fou. Ils ne pourraient jamais que garder pour eux leurs envies exceptées quand sa très chère personne ne tiendrait plus et comme ce soir… Céderait à ses pulsions alors que son garde du corps représente tellement plus à ses yeux qu’une seule aventure, qu’une seule conquête… Toutefois, c’était ainsi… Ils n’étaient pas nés sous la bonne étoile ou bien, il aurait aimé que les rôles soient inversés. Que ce soit lui qui vienne de sa famille, qu’il soit fort afin de le protéger au péril de sa vie et pire que tout… Pourrait être capable d’avoir ce courage qui affronterait sa famille mais, rien de toute ceci ne sera possible. Voir ses larmes, les sentir contre sa poitrine… Il était paniqué. Paniqué qu’il souffrait par sa faute comme il le lui avait laissé entendre. Il savait qu’il aurait dû se retenir mais, plus que ça… Affolé qu’il ait pu faire la pire connerie possible même si, c’était trop tard pour réparer. Il essaya de le rassurer en étant le plus sincère possible avec lui mais, il y avait encore ici des limites qu’il s’imposait de lui-même afin qu’ils ne soient pas plus blessés tous les deux ! Qu’il ne souffre pas ! Une attitude encore bien lâche !

Il se damnerait pour être tel qu’il est, un foutu lâche égocentrique ! Pourquoi n’est-il pas plus ouvert ? Il est déjà beaucoup plus bavard et ouvert avec son désormais amant mais… Cela ne compte pas. L’aîné accorda un regard tendre et aimant sur la silhouette du plus jeune et frissonna à cette main rampant jusqu’à son cou. Son touché aussi était divin. Comment ne pas succomber à ce dernier ? C’était vraiment difficile… Ce qui le cloua sur place fut ses iris imbibés d’eau. Il en eut le souffle coupé, que tout doucement il vint poser sa main sur son visage afin d’essayer de maintenir leur contact visuel même si, il ferma un moment les yeux en sentant les doigts fins de son cadet dessiner le contour de son visage. Il les ouvrit aussitôt dès qu’il entendit ce dernier lui donner sa réponse ? Il ne regrettait pas ? Etait-ce bien vrai ? Il avait soudainement une bouffée d’oxygène qui vint le prendre mais, son cœur n’était pas plus léger pour autant car, la suite de ses paroles l’écrasa un peu plus. Parce qu’être au courant qu’Ayden souffrait aussi à cet endroit particulier, il soupçonnait la cause… Le jeune héritier ne désirait pas le perdre mais, cela risquait d’être hardi que cela ne soit pas le cas.

Peur de le faire souffrir, peur d’être encore obligé de donner son corps devant ses yeux « innocents » car, malgré son statut de garde du corps, son employé était l’être le plus pur et fidèle qu’il n’ait jamais connu et c’est pour cette même raison, qu’il était tombé fou amoureux de lui. Il garda le silence et, quand il vint poser son visage dans sa poitrine, ses deux bras de nouveau enroulés autour de ce corps qui parait si fragile, si brisable à ce moment, il l’enserra d’autant plus fortement contre lui afin de le rassurer, de l’apaiser même un minimum et, déposa ses lèvres au-dessus de sa tête. Il l’écouta en silence parler et, il comprenait parfaitement où il voulait en venir car, il ressentait la même chose. Il était heureux, se sentait vivant mais, était tétanisé pour l’avenir ! A quoi cela servait de gonfler d’espoir le cœur des gens si c’est pour mieux qu’il soit émietté ? Il voulait lui présenter ses excuses mais, sa voix resta bloquée. Comment pourrait-il le lui présentait hein ? Il venait de le monter si haut que la chute pourrait lui être fatale, peut-être qu’il venait de le porter à sa propre perte ? Il ne l’espérait pas pourtant, s’il savait ce qui allait se passer dans quelques temps alors… Jamais, cette nuit ne serait produite ! Jamais !

Un avenir ensemble ? C’était joli mais, irréalisable tant qu’il n’aurait pas ce courage qui lui manquait tant cruellement ! Malgré tout, un sourire doux fendit ses lèvres aux doux et lents gestes de son amant et, puis ce fut certainement une explosion de joie quand, Ayden vint de lui-même l’embrasser. Au départ, il n’eut aucunes réactions, trop surpris par ce geste mais, très rapidement, il reprit peu à peu les rennes de ce baisé pendant qu’une de ses mains se perdit dans sa chevelure… Ce fut le dernier baisé de la soirée et Jia Heng ne rajouta rien car, il savait que s’il le faisait, il fondrait en larmes et, ce n’était pas le souvenir qu’il désirait donner à Ayden. Pour son anniversaire, il voulait le meilleur et, c’est pour cette raison qu’il tient bon et ne mentionna pas ses peurs. Autant profiter de cette fin de soirée en douceur. Ce qui se passerait demain, se passera mais, pour le moment, de sentir les lèvres si charnelles de celui qui faisait battre son cœur au point d’en avoir des douleurs, le poussait à se dire que mieux valait se contenter des moments présents et ne penser à rien… Car, autant profiter pleinement du moment présent que de penser à un avenir qui n’est connu de personne.
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