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 jikyann

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Directeur de Seiran
Je suis Directeur de Seiran
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MessageSujet: jikyann   jikyann EmptyDim 1 Mar - 0:18




 
 

Lee Kyann & Kwon Jihyuk
“I don't care what they think, no I'm not listening.”
J
e n'en suis pas à la première idée tordue, mais celle de la glace, j'en suis plutôt fier. De un, parce que je pouvais toucher son corps d'une certaine façon, de deux, parce que cela m'existait beaucoup trop pour rester sans rien faire. Petit trois, je mangeais un peu de ma glace au passage, que demande le peuple ? Mais de base, ce n'est pas cela qui me donnait le plus envie... C'était juste de le déshabiller et de le marquer d'une façon possessive. Mon tour ne dure pas éternellement, quand Kyann reprend les rênes en capturant mes lèvres. Il ne se laisse pas longtemps dominer, le bougre. Mais je ne dis pas non à son baiser, le partageant au mieux avec lui. ça a un goût de glace à la vanille, avec une légère touche de caramel. Exotique, effectivement. Jusqu'à que je lui morde la langue et qu'un autre goût se répande dans nos bouches, celui du sang. ça devient n'importe quoi entre nous! Il veut m'étouffer à aspirer tout mon oxygène, et moi, je veux limite lui bouffer la langue. On est plus à ça près, hein ? Du coup, je lui donne mon feu vert pour la suite. Qu'il fasse comme il le sent, je n'opposerais aucune résistance. Peut-être qu'il pourrait me faire comprendre à côté de quoi je serais passé si j'aurai écouté ce côté innocent et angélique de ma personnalité. Je suis tombé dans le côté obscur, tel ce pauvre petit jedi. Kyann en dark vador, ce n'est pas mal non plus. Bon, moins excitant de l'imaginer avec un masque et une cape, par contre. Sors-toi ça de la tête, de suite, Jihyuk! C'est un truc à gâcher la soirée, l'imagination. Une chance que ce macaque guide vraiment la danse, sinon on serait marron avec moi.

à bien y réfléchir, peut-être n'aurais-je pas du lui laisser champs libre pour cette soirée ? à peine en position de force, qu'il m'allonge à nouveau sur le canapé, nos corps collés l'un contre l'autre et mes jambes entourant le siens. Il se joue de ses doigts, m'arrachant des fins soupires. Je ne pensais pas réagir si faiblement à cet endroit, mais ça ne l'empêche pas de revenir malmener mes lèvres dans des baisers hardant et sans fin. J'aime quand il fait ça, en fait. J'adore quand nos bouches se rencontrent, se découvrent et s'épousent à merveille. Ce ne serait que me rendre des plus accro, tel un drogué en manque de canabis. Sauf que le drogué, il est à moitié à poil, sans son haut qui cachait son corps. à partir de là, je n'en mène pas large. Qu'est-ce qu'il pense de ça, de mon physique, de ma condition plutôt maigre malgré le fin tracé de mes muscles. ça me rend complètement bête et honteux, à dire vrai. Bien que dans l'immédiat, je n'y pense nullement grâce à la sensation que me procure ses lèvres et ses dents. L'oreille, c'est vraiment, vraiment très sensible. Surtout avec mes piercings en travers, ça donne un rendu électrisant, limite bandant. Je voudrais qu'il continue ainsi pour longtemps, jusqu'à ma mort prochaine. Ou jusqu'à qu'il se détache de mon oreille pour revenir à mes lèvres, s'amusant à nouveau avec. Je pourrai presque en sourire contre, si le désire ne me préoccupait pas de la sorte. ça va me rendre dingue, je vous l'assure. Kyann qui s'amuse comme un gosse, découvrant mon corps et mes points sensibles. Cette soirée risque de devenir chaude, bien trop haute en température. D'ailleurs, je crois que la mienne vient de grimper de plusieurs degrés en sentant son acharnement sur ma clavicule. Il a capté, mince. Malheureusement pour moi, ce n'est qu'un début. Le blondinet ne s'arrête pas là, oh non. Entre me bouffer les lèvres et s'aventurer en terrain inconnu, il sait s'y faire. Où dois-je donner de la tête ? Entre mes jambes ou sur mon visage ? Ses lèvres ou sa main ? Mon plaisir ou le siens ? Ah non, ça, ce n'est pas encore au goût du jour, mais ça ne serait tardé avec un gars aussi rapide et avide. Justement, ça va trop vite pour moi, trop vite pour ma crainte. Demain, comment serons-nous, hein ? Il serait toujours mon ami, mon voisin, le gars qui me fait rire et oublier ma vie ? Bon sang, je ne cesse de ressasser ses stupides questions. Au point que j'en deviens effrayé, à la limite de rebrousser chemin. Quelle honte, je suis vraiment trop nul. Il ne me reste plus qu'à me cacher, m'enterrer, dispara- Deux secondes à rester cacher derrière mes mains, que Kyann s'empresse d'en virer une pour voir mon visage. Non! Je suis rouge comme une tomate, à la limite de pourrir tellement je suis mûr. Ce n'est qu'une image, mais comment ne pourrais-je pas me cacher ? « N-ne me regarde pas... » Si j'avais une barbe, je marmonnerai dedans. Je veux pas qu'il me scrute dans cette situation, alors que je suis partagé entre plusieurs fronts. Ma tête qui continue de carburer à toute allure, mon corps qui fait sa vie de son côté, sa main qui me donne de plus en plus chaud. Vraiment, je perds pied. Et cela ne s'arrange pas au second doigt, celui qui amène la douleur et amplifie la gêne. Bon sang, Kyann.

J'ai peur. La situation commence à prendre une tournure précise et cela me terrorise malgré moi. Là, ce ne sont que deux doigts, mais après ? Oui, je réfléchis encore et ça va finir par me bouffer de l'intérieur. Quoi que ça, il s'en occupe déjà. Ses doigts, ils ne restent pas longtemps inactif, à défaut de me voler quelques autres soupirs plus prononcés. Han, ça me donne vraiment chaud, je crame là. Puis, mince, moi je suis à découvert et pas lui. D'ailleurs, je lui fais savoir en tentant d'atteindre son pantalon, bien décidé à le défaire. C'est pire que l'escrime, mes gestes décuplant ma concentration et crispant mon visage par moment. Allez Jihyuk, tu peux le faire. Un bouton et une fermeture, et le vêtement glisserait presque naturellement sur ses cuisses. Manque de bol, j'ai les bras court et l'impossibilité de bouger à ma guise. Tant pis, j'utilise donc ma voix pour arranger cela, qu'il comprenne bien où je veux en venir. Fais un effort, Kyann. à quelques millimètres de ma bouche, je sens déjà un sourire étirer la mienne. Il aime mes pensées ? Vraiment ? Je pourrais en dire autant de ses gestes, de sa façon de me pousser au bord de la falaise. Je préfère ne pas y penser, profitant juste de son énième baiser avant de comprendre sa réelle intention. Un troisième doigt et un frisson de douleur s'enchaîne, ma voix se perdant dans notre échange. ça fait mal! Il n'a pas idée ô combien ça me fait mal qu'il foute ses doigts... Je suis bête, là, ce n'est rien comparé au reste. Cette pensée me calme et me permet de faire fi sur la situation embarrassante du moment. Ma respiration se fait plus lourde quand il se redresse, mes yeux s'attardant sur son corps encore vêtu du bas. Il est beau, sérieux. Je dirais même mieux, il est magnifique, excitant, à mourir. J'ignore pourquoi, mais là, je le voudrais rien que pour moi. Pas seulement pour un coup, mais pour bien plus que ça. Je divague, hein ? C'est l'effet de l'adrénaline et de la chaleur qui brouille mes pensées. En attendant, je l'observe toujours en silence, le regardant prendre la boite de préservatif, puis l'un d'entre eux pour le dérouler et l'enfiler. Ah, c'est le moment, hein ?

Mon corps se tend de seconde en seconde, comme s'il se préparait à subir plus gros que trois doigts. Ma respiration s'accélère aussi, plus ou moins prête à gravir les niveaux. Néanmoins, j'ai toujours cette frousse de passer le pas, de changer nos habitudes, de faire voler notre amitié en éclat. « Pas grave... » Je l'encourage dans sa mode à l'ancienne, histoire de ne pas perdre patience et dire adieu à mon excitation. De toute façon, je ne sais même pas si j'en ai quelque part chez moi. Sûrement, ou pas. à présent, j'essaye simplement de paraître calme en le regardant faire, me mordillant doucement l'intérieur de la joue. C'est tellement jouissif comme image qu'il m'offre là, ce débile. Je pourrais faire accélérer les choses en prenant le dessus, pourtant je ne fais rien de plus que le regarder. Là, un autre point sensible: l'aine. Un gros soupir incontrôlé et tremblant s'échappe de ma bouche entrouverte, accentuant les battements fous de mon coeur. Plus il remonte, et plus je craque. Jusqu'à l'embrasser une nouvelle fois, puis l'examiner visuellement trente secondes, avant qu'il ne parte martyriser mon oreille. Mes paupières se ferment et mes soupirs s'enchaînent doucement. ça devrait me relaxer, et pourtant, je sens cette boule en moi, ce stresse et cette peur. Ne peuvent-elles pas partir une bonne fois pour toute ?

« Non. » Non, quoi ? Je voulais dire un truc, mais cela devait être sans importance. De plus, son intrusion me coupe la respiration, tandis que mon dos se cambre de plus en plus. ça fait toujours autant mal, même si je ne dis rien et me contente de pincer mes lèvres fortement l'une contre l'autre. ça va aller, me répétais-je mentalement pour ne pas céder. J'ouvre mes paupières pour le regarder à mon tour, encore quelque peu crispé par cette impression de brûler, d'être écartelé. Ce n'est pas beau à imaginer, mais c'est ainsi que ça se passe. Entre temps, mon dos est revenu se coller contre le canapé, mes mains s'accrochant à ses côtes. J'ai besoin d'un maintient, de quelque chose à quoi me tenir. Ravalant difficilement ma salive, je plante mes ongles dans sa peau pendant qu'il entame ses mouvements, passant de la douleur au bien-être. ça n'a pas duré une éternité et enfin, je ressens cet once de plaisir m'envahir. C'est faible pour le moment, à cause de la précédente sensation, mais ça ne serait devenir plus fort, plus intense, plus présent. Puis lui, il est déjà plongé dans ce monde-là, alors c'est l'essentiel. Doucement, j'enroule mes jambes autour de sa taille, relâchant ses côtes pour enfoncer mes coudes dans le canapé et m'assurer un bon équilibre. Finalement, les mots me reviennent en mémoire, m'arrachant un fin sourire. « Ne te retiens pas, Kyann. » Soufflais-je en le regardant dans les yeux, une lueur de défi dans le fond de mes iris. Ne joue pas la douceur avec moi, je ne suis pas en sucre. Finalement, je ferme les yeux, coupant le contact visuel entre nous. Je lui vole un baiser, comme il venait de le faire quelques secondes plus tôt, alors que mes joues prenaient feu en sentant sa main sur ma fesse.

« Ce n'est pas pratique... Comme position. » Je râle, comme d'habitude. Gesticulant sous lui pour constater que ce n'est pas évident. Pourquoi a-t-on choisis mon canapé, hein ? Limite, ce serait mieux par terre que sur ce truc étroit et petit. Oh, ça ne va pas lui plaire. Mes coudes se défont du canapé, alors que j'enlace ses flancs de mes bras. ça risque de faire mal, mais tant pis, nous ne sommes plus à ça près, hein? Sans prévenir, je le fis basculer vers la gauche, son corps passant sous le miens et rencontrant violemment le sol. Aie, j'ai mal pour lui... Autant que j'ai mal pour moi et mes fesses. Un gémissement plus fort vient de résonner dans la pièce, mes doigts se crispant contre son corps. Je les remonte sur son torse pour m'appuyer dessus et le regarder. Kyann allongé contre le parquet, moi assis au dessus de lui, parfait. « Fais attention à la table ~ » Parce que nous sommes entre le canapé et la table basse, là. Qu'il évite de me faire rouler sur le côté, sinon je m’assomme avec le mobilier! En attendant, je ne me prive pas pour bouger, glissant mes mains vers ses épaules pour pouvoir monter et descendre sans trop de difficulté. Ce n'est pas facile, en réalité. C'est même super fatiguant de soulever son propre poids. En tout cas, j'ai un minimum le droit de gérer la situation, et de gémir librement en lui griffant les épaules. Sauvage jusqu'au bout des ongles, meow ~


         
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Dernière édition par Directeur de Seiran le Ven 21 Avr - 22:35, édité 1 fois
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Directeur de Seiran
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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyDim 1 Mar - 0:19







Lee Kyann & Kwon Jihyuk
“I don't care what they think, no I'm not listening.”
L
e blesser, le voir indécis et hésiter n’est pas mon but, je veux juste qu’il continue de faire ce qu’il souhaite, son père n’est pas là quand nous sommes chez « nous » dans ces deux appartements séparés par un mince couloir, une légère distance, il n’y a aucune caméra pour nous filmer, personne pour nous déranger, nous épier, personne pour voir ni savoir ce que nous faisons. Je veux que Ji Hyuk puisse oublier toutes ses contraintes que sa vie impose, je suis peu être inculte dans cette vie de compromis, de règles, guider par des parents stricts, je ne comprends certes pas et je ne comprendrais surement jamais, mais je ne veux pas que cette liberté qu’il semble rechercher devienne éphémère, nos vies ne doivent en aucun cas être guidées, ni nos choix, ni nos envies, ni nos sentiments. Je ne veux pas voir une réticence dans ses yeux, ni le regarder me fuir, pourquoi ? Je crois que j’ai pris l’habitude de ses moments qu’on vit, de cette complicité qui est né, j’ai l’impression que cet étage dans cet immeuble simple et qui respire la pauvreté est devenu un peu plus vivant, je ne passais pas beaucoup de temps chez moi avant qu’il ne s’installe ici, m’ennuyant souvent préférant dessiner ou marcher pendant des heures, mais maintenant c’est différent. Je m’amuse, j’ai une personne que j’ai hâte de retrouver, c’est assez curieux comme situation, mais c’est mon chaton après tout, non ? Je sais comment remettre ses idées au clair, pour effacer tous ses doutes, toutes ses peurs, a-t-il vraiment besoin de craindre de quoi sera fait demain ? Je ne suis pas du genre à avoir envie de coucher avec n’importe qui est encore moins quand rien n'est « officiel » mais là, j’en ai envie, est-ce un crime ? Est-ce que ça nous détruira ? Je n’aurais aucun regret, mais lui ? Demain est un autre jour, je n’ai aucune intention d’être coincé dans des « et si » consécutifs, vivre le moment présent est toujours plus gratifiant, tant pis si après les choses deviennent compliqué, ce n’est pas comme si j’étais une personne facile à tourmenter. Même si un raz-de-marée venait s’abattre sur ma vie ou dans mon cœur je trouverai le moyen de le gérer, c’est ma plus grande force.

Les choses s’enchainent quand mon petit chaton envoie tout balader pour laisser ses pulsions prendre le dessus. je me retrouve très vite torse nu et après que le froid sur ma peau infligé par la glace de Ji Hyuk est commencé à fondre sous cette langue qui me déguste de façon si érotique, j’ai simplement envie de le regarder faire, mais je laisse mon imagination prendre le dessus sous les soupirs d’aise, c’est agréable et puis ce genre de chose c’est vraiment exotique non ? Avec ça, je n’allais pas le laisser s’échapper et je comptais bien lui offrir une nuit dont il se souviendra, je suis un peu trop excité dans ces moments-là, même si j’allais tenter d’être plus « calme » et « normal » quand je suis « actif » je me laisse vraiment trop aller a mes envies profondes. Tout comme mes baisers, ce premier échange les yeux bandés que je lui vole, aspirant toutes son oxygène et la mienne par la même occasion disparaît pour finalement le libérer pour reprendre cet air perdu, laissant nos poitrines se soulevant devant le manque conséquent de souffle, mais petit à petit ce dernier revient, le gout de sa glace est mince, mais présent sur ma langue ce qui m’amuse assez, c’est délicieux tout ça. Mais malgré tout mon chaton est encore sauvage et j’en ai la preuve lorsqu’il se décide à me mordre ma langue au point d’avoir un gout de sang désagréable dans la bouche, il n’y est pas allé mollo, mais je saurais répondre à ses attentes, s’il aime la « douleur » je suis plutôt satisfait aussi. Ayant eu l’autorisation de faire à ma guise je ne fais pas prier pour reprendre le dessus, j’allais enfin pouvoir lui montrer à côté de quoi il serait passé s’il avait laissé sa conscience me repousser.

Une position des plus alléchantes, ses jambes entourées autour de mes hanches, nos bas-ventres se frôlent, je suis déjà entrain de remplir mon esprit de tellement de choses perverses, de mes désirs que je vais pouvoir libérer à volonté. Je parcours doucement le haut de son corps à la recherche de ses petites proéminences rosé pour les caresser sous ce t-shirt encore présent, avant de capturer ses lèvres que j’allais surement continuer d’assaillir sans retenue un bon nombre de fois ce soir qu’il ne pourra pas penser à autres choses quand il les fixera qu’à l’envie de les dévorer... Quoi, je prends mes rêves pour la réalité ? Surement, mais tout ça pour dire que j’allais clairement en profiter. Finalement je vire se tissu pour pouvoir admirer ses muscles, sa peau, ce mec est clairement un beau mâle et plus encore, ce que je m’empresse de venir lui faire remarquer à ma façon au creux de son oreille. Ce son qu’il laisse échapper quand je lui mordille et vraiment super, je souris à sa remarque, je suis un idiot c’est vrai, mais ce qui est bien quand on est un imbécile c’est qu’on n’a pas peur d’agir et qu’on n'a pas grand-chose à perdre. On dirait en tout cas qu’il est sensible des oreilles ce que je n’oublie pas de noter dans un coin de ma tête, j’allais pouvoir en jouer pour le faire réagir, ce qui me donne encore plus envie de parcourir son corps, de rechercher s’il a d'autres point sensible, si je peux lui arracher des réactions aussi vives et spontanées, dans tous les cas j’allais le faire crier, c’était un de mes buts ce soir, je veux le voir dans ses yeux, ce plaisir partager, se laisser aller, je veux que son regard soit vidé de toutes pensés, qu’il ne regarde que moi et pour ça j’étais prêt à tout. Mais c’est d'abord ses lèvres que je veux voler, encore et encore je veux qu’elles épousent les miennes, que nos sœurs se retrouvent et que notre chaleur, nos souffles se mélangent, fusionnent dans cette humidité naissante. Trouvant doucement une autre sensibilité sur son torse que je prends plaisir à torturer, mais plus encore c’est ma main qui est descendu dans cet antre recouvert par son pantalon à la recherche de ce membre que je convoite, sa main qui s’écrase dans mes cheveux, me donne juste envie d’approfondir encore plus ce plaisir que je peux lui transmettre, mon cœur s’agite en le regardant, bien qu’il tente de ne pas se laisser complètement submerger, combien de temps tiendra-t-il avant de perdre le contrôle ? C’est sans peine que je reviens emprisonner cette bouche avec avidité. Quand je me sépare, je souris en le voyant faiblir. Rapide ? Je le suis surement, mais je suis impatient, puis je prends le temps de le préparer, le découvrir, le parcourir. Je ne peux juste pas rester inactif, c’est à ce moment que je le déshabille totalement, je croise son regard, effrayé ? je souris gentiment, de quoi pourrait-il avoir peur ? Je le vois se cacher et pendant qu’un de mes doigts se faufile à l’intérieur de cet endroit privé que j’allais bientôt dominer, je viens attraper de ma main libre un de ses bras, je veux voir son visage ce que je m’empresse de dire en lâchant : « Te cache pas. Regarde- moi. » Il n’a pas à avoir honte, il est magnifique et désirable à un point où je ne saurais mettre des mots dessus, je suis déjà excité rien qu’en le touchant et le regardant, n’est-ce pas la preuve de l’effet qu’il a sur moi, de ce désir qu’il fait monter, de cette braise qu’il a allumée ? Insérant un nouveau doigt, sa réaction, sa voix qui m’appelle, mon prénom qu’il répète. Je continue de sourire comme un idiot, c’est vraiment le pied de le voir à ma merci et encore plus réagir à mes « attaques » nécessaires. Sur le point de continuer sur ma lancée tandis que je bouge en lui pour agrandir doucement l’accès et l’habituer, même si ce n’est pas sa première fois, tout homme ayant des relations avec un autre homme sait que contrairement aux femmes, la préparation est obligatoire, je suis peut-être un imbécile, mais je ne ferais rien pour le faire souffrir. Cependant, je suis un peu stoppé dans mes mouvements par le geste de Ji Hyuk et surtout sa demande. Le fixant du regard, je pouffe simplement, il est vraiment adorable... Les battements de mon organe vital sont toujours aussi rapides et deviennent même douloureux sans que je ne puisse faire grand-chose pour le calmer. Mes doigts sont toujours en lui, je me redresse un peu poir l’aider à atteindre mon pantalon qu’il tente de défaire non pas sans peine, ça m’amuse et en même temps je trouve ça tellement... échauffant, stimulant et séduisant. Mon cœur subit un courant électrique devant cette appétence grandissante. Puis mon pantalon descend enfin et sa voix résonne pour laisser entendre une réponse des plus satisfaisante, je souris avant de me pencher sur lui, m’arrêtant à quelques centimètres de ses lèvres.

« J’aime tes pensées~ » tirant la langue à nouveau, je clos mes paupières, passant ma main libre dans ses cheveux pour l’encadrer de mon bras, plaquant fortement mes lèvres sur les siennes, n’ayant pas encore assez malmené son orifice, je laisse mes doigts s’enfoncer plus profondément, tentant de laisser un troisième pénétrer, il y arrive non pas sans mal, mais ainsi la suite sera beaucoup plus simple. J’étouffe ses gémissements de ma bouche dévorant la sienne, suçotant sa langue, la chaleur est palpable et ça devient doucement plus difficile de résister. Je me relève, à genoux, je me retire de son intimité, pour me mettre debout afin de virer mes vêtements restant, aucune pudeur je ne me fiche de me balader à côté de lui mon membre dressé. C’est lui qui me met dans cet état après tout. On a acheté des préservatifs, honnêtement si c’était de moi j’irais franco, mais il n’a surement pas la même vision, même si je ne risque pas de le mettre enceinte... Enfin d’un geste rapide et agile je l’enfile et...

« On n'a pas pensé au lubrifiant. Bon on fera a l’ancienne. » Ouai je suis trop impatient pour savoir s’il en a caché dans ses placards et j’use de ma salive pour lubrifier tout ça, au bout de quelques minutes a le préparer je le regarde, cherchant à savoir s’il est prêt, mon visage est serein, mais intérieurement j’implose totalement. Avant d’agir, je viens déposer mes lèvres sur ses aines, frôlant son membre excité, puis je remonte en embrassant son nombril, son torse, son cou, son menton, puis ses lèvres. Mon regard perdu dans ses iris, je suçote son lobe entre mes dents, pendant que je me place devant l’entrée pour commencer l’intrusion.

« J’y vais doucement, si ça fait mal dis-moi. » Murmurais-je à son oreille. J’avais vu la peur plus tôt, mais aussi l’excitation qu’on ressent tous deux, je n’avais pas la force de résister plus longtemps, alors à part commencer en douceur c’était tout ce que je pouvais lui promettre. Me redressant pour pouvoir maitriser plus facilement mes mouvements, je finis lentement, mais surement par entrer entièrement en lui et les sentiments électrisant qui me parcourent, les frisons hérissant mes poils, ma respiration qui s’est coupée un instant, je resta immobile en gardant mon regard sur lui, une main toujours posée sur son bas-ventre. Soufflant un bon coup, je commence à bouger doucement, mettant mes deux mains de chaque côté de son corps pour le surplomber, je le fais lever ses jambes pour m’entourer afin que j’ai une meilleure position et facilité mes mouvements, des soupirs de plaisir débutent déjà filtrant mes lèvres que je viens de nouveau coller aux siennes, gardant mes paupières ouvertes pour l'observer, ne voulant rien manquer de ses réactions. Gardant appuie sur une seule main, l’autre descend le long de son flanc pour caresser sa cuisse et venir ensuite se poser sur sa fesse que je malaxe avec envie.

Le feu est allumé, je ne peux plus l’éteindre.


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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyDim 1 Mar - 0:21






Lee Kyann & Kwon Jihyuk
“I don't care what they think, no I'm not listening.”
I
l ne doit pas savoir ce que cela fait d'être emprisonné dans un monde qui n'est pas le notre. Un monde crée par une personne que l'on n'apprécie pas vraiment, qui jusqu'à aujourd'hui, n'a jamais eu beaucoup de considération pour soi. Mon père, c'est ce genre de personne qui n'a d'oeil que pour sa carrière et la relève de celle-ci. Mon père, il ne pense qu'à l'héritage qu'il pourrait m'offrir quand je serais adulte. Par moment, j'ai vraiment envie de chialer et tout balancer, de refuser ses attentes et de vivre ma vie comme je l'entends. Pourtant, je ne tiens pas à faire une croix sur ma mère, ni sur ma soeur. Du moins, sur l'endroit où elle repose aujourd'hui. Bientôt, ce sera l'anniversaire de sa mort et sûrement ne pourrais-je pas aller la voir là-bas, à Séoul. Elle n'est malheureusement pas là pour m'aider, elle n'est pas là pour me dire de vivre ma vie à ma façon. Et moi, moi je me laisse couler par mon père, pensant ne plus rien avoir à perdre. Peut-être que je me trompe lourdement. Peut-être qu'il me faut une seconde Minah pour le comprendre et réagir. Sauf que dans l'immédiat, cette personne là n'existe pas encore totalement. J'ose espérer qu'un jour elle sera là, qu'elle me bottera les fesses ou me secouera pour me remettre le cerveau en place. étrangement, je pense à tout cela en présence de Kyann, comme si j'attendais forcément quelque chose de similaire de sa part. Je dois me gourer, me tromper, me voiler la face, mais je continue toujours à espérer un peu. Au moins, il me fait oublier ce fardeau que je porte sur mes épaules, ce boulot qui me pèse sur la conscience. Il me rends plus jeune que je ne l'aurai jamais cru, il me permet de m'amuser, d'être un adolescent comme un autre. Après tout, j'ai dix neuf ans, pas trente. Je suis loin d'être comme mon père, d'obtenir sa place ou ne serais-ce qu'une part de sa vie. Alors pourquoi devrais-je me tracasser maintenant ? Il dira sûrement qu'il faut commencer tôt pour y arriver plus vite, ne pas regretter le temps perdu et être fier de son avenir. Ce n'est que du blabla, et je sais parfaitement que notre existence est trop fragile pour la gâcher si futilement. Minah devrait être un excellent exemple. La vie est courte et peut s'arrêter à tout moment. Autant faire ce qu'il nous plait, et non ce qui plait aux autres.

Quoi qu'il se passe avec Kyann, j'ai peur de me décevoir moi-même et lui avec. Si mon père apprends pour mon orientation, mes idioties et cela en plus... Je suis mort. Renié par cet homme, prit en pitié par ma mère, ou je lui ferais abusivement du mal en sachant que ce n'est pas la bonne chose et que je ne le veux pas. J'ai juste peur que Kyann soit cette boule lancée à toute vitesse capable d'exploser toutes les quilles. Ma vie ne serait qu'une partie de bowling ? Il pourrait passer à côté, à la trappe, et les piliers ne bougeront pas. Je ne sais pas. J'hésite. Je me tâte. ça pourrait être magique, extraordinaire, comme dévastateur et cruel. Peut-il comprendre cela si je lui explique clairement avec des mots ? Bien qu'il n'y ait aucune phrase pour être précise avec ce sujet. Je me pose juste beaucoup trop de question sur l'instant présent ou celui qui risque d'arriver, maintenant ou plus tard. Et si des rumeurs courraient sur moi ? Et si cela remontait jusqu'à mon père ? Qu'adviendra-t-il de moi, hein ? Certes, je n'ai pas besoin de lui pour payer mon loyer, mais mes études restent à sa charge. Je devrais arrêter, et ce n'est pas envisageable, qu'importe si ça me plait ou pas. Comment vit-il tout ça, lui ? Comment fait-il ? Non, la première question que je devrais me poser à son sujet, c'est... A-t-il une existence similaire à la mienne ? Kyann doit être plus libre de ses choix, de ses décisions, de ses envies. Il n'est pas moi, comme je ne serais jamais lui. Qu'il me rappel à l'ordre doit être une bonne chose, sinon j'aurai fuit sans hésiter. Je lui aurai vraiment tourné le dos pour mieux partir, pour mieux déguerpir et le laisser seul avec ses rêves et ses fantasmes. S'il ne m'avait pas lécher les lèvres, peut-être que je l'aurai repoussé pour m'enfermer et calmer mes ardeurs. Or, rien de tout cela ne se produit. Au contraire, je me suis plutôt creusé la tête pour répondre à mon retour de question. à mes yeux, Kyann est d'abord mon voisin. Je ne dis pas qu'il n'est pas plus, ou qu'il ne pourrait pas être plus... Mais si je devais faire un topo de notre relation, je noterai en premier qu'il vit en face de chez moi. Après, je noterai que je l'apprécie beaucoup, beaucoup trop même. Pour ensuite y marquer que je pense à lui trop souvent et qu'avoir son numéro dans mon téléphone n'arrange rien à ma folie. Cela, je le garde pour moi, écrit dans un recoin de mon esprit. Il n'a pas à savoir plus que ma réponse, pour le moment. Enfin, c'est sans compter qu'il est têtu et cherche toujours à en avoir plus. Comme m'écraser de tout son poids en chuchotant à mon oreille. Il me donne des frissons, cet idiot. à un point que je ne sais plus quoi penser, ni réponse. Qu'est-ce que je voudrais réellement ? Qui sait, on verra bien, comme il le dit. J'ai bien peur que cela soit tout vu de mon côté...

Enfermant mes réflexions à double tours, je préfère largement laisser le démon reprendre le dessus et jouer à sa guise avec Kyann. Un tour de passe-passe pour lui bander les yeux après lui avoir retirer son tshirt, puis je m'en vais rapidement chercher ma glace que j'étale délicatement sur sa peau. ça peut paraître pervers, pourtant je ne fais rien de déplacer en léchant simplement la substance froide et sucrée, évitant ses zones sensibles sans y faire attention. ça m'excite seul, en même temps, tandis que je remonte vers sa clavicule pour la marquer et la mordiller. La température grimpe doucement, teintant mes joues d'un nouveau rouge. Si je pouvais, je mangerais cette partie de son corps, je le ferais sûrement saigner un peu par esprit de domination, de sauvagerie, même si je ne suis pas plus dominant que cela. Je ne fais que le blesser et pourtant, j'aime cela. à croire que j'ai un côté sadique qui se révèle qu'avec lui, qu'avec ce sale macaque. Le même qui m'interrompt dans mon violent suçon pour récupérer mes lèvres et m'embrasser à perdre mon souffle. Sur le coup de la reprise, mon oxygène manquait un peu, mais là, je suis carrément à bout d'air! Mon visage a dû passer du rouge au blanc, avant de devenir sûrement bleu. Si je pouvais me voir dans un miroir, je le constaterai un peu mieux que mon imagination, ou l'image grotesque que j'ai en tête. Heureusement, nos bouches se séparent et je peux reprendre une bonne goulée d'air, regonflant ma poitrine sans retenue. Malgré la fin de notre baiser, le goût sucré de cette échange me reste un instant sur la langue, mon regard braqué sur son visage, enfoui dans ses iris attirantes. Je ne cesse de rougir toujours plus, envahit par le désire qu'il me procure avec si peu d'action. Un unique baiser passionné et je craque tel un gamin devant une sucette. Je fonds sous ses mains, je m'écroule sous ses gestes. Nos corps se rapprochent, le miens reprenant sa position sur le siens. Il me manipule comme un pantin, me guidant à sa guise dans l'allure qu'il désire. Comme convenu la première fois, je m'empresse de lui mordre violemment la langue quand elle sort de sa bouche. Je le blesse une nouvelle fois, m'excusant de mon acte sans vraiment être désolé. Il le mérite, de toute façon. « Meooow ~ » Miaulais-je doucement en souriant, l'air perfide. Quelques courtes secondes s'écoulent avant que je ne capture ses lèvres à nouveau, profitant de cet instant pour dériver vers son cou et y laisser une nouvelle trace de mon passage. ça devrait tout le temps être ainsi... Marqué de ma présence, de ma possession, de ma patte. Maintenant, qu'ai-je à perdre ? Rien, rien du tout. Je n'ai plus rien à mettre sur le tapis pour qu'il puisse me « dévorer » et agir comme bon lui semble. Qu'il fasse, je suis tout à lui, entièrement à lui. Son regard en dit long sur ses intentions, tellement long que je pourrais presque le regretter. Je plaisante, mon coeur a déjà décidé pour moi, balayant ma foutue conscience inutile. Au diable mon père, mon orientation, mon avenir, demain, aujourd'hui. Je m'en fou royalement.

Mon dos rencontre une seconde fois le canapé, son corps à nouveau au dessus de moi. Je me sens intimidé dans cette position, les jambes écartées et de chaque côté de ses hanches. Je ne domine vraiment rien, en fait. C'est lui le mâle dans cette histoire, ce rôle ne m'est même pas accordé pour trente secondes. Mes pensées sont soufflés aussi vite que mes intentions furtives quand sa main se dépose sur mon flanc, m'arrachant un soupir d'aise. Je ne sais pas de quoi est faite la suite, mais j'ose l'imaginer en quelques courtes images floutées. C'est loin d'être la même chose que dans ma tête, son pouce taquinant l'un de mes boutons de chair, tandis qu'un faible soupir franchement la barrière de mes lèvres, aussitôt prise en otage par les siennes. Il ne me laisse le temps de rien, partant dans un échange endiablé qui brouille le fil de mes pensées. Je le sens me tirer à lui, puis retirer mon haut sans rien dire, séparant à peine nos lèvres dans les différentes étapes. Son regard me gêne, ses yeux m'embarrassent et je ne trouve rien de mieux que de détourner le regard pour fixer un point imaginaire, ma tête se penchant automatiquement vers l'arrière. Ses dents frôlent l'écarteur à mon lobe, m'octroyant un bruit étrange que je ne saurais décrire à cause de sa morsure. « I-idiot... » Je ne trouve que cela à baragouiner, encore plus gêné maintenant qu'il venait de parler et briser ce silence. Je n'ai pas tellement de point sensible quand on y porte attention. Peut-être craignais-je les oreilles et les clavicules, voir le bas-ventre au niveau des aines, l'intérieur des cuisses aussi mais ça semblait beaucoup intime pour l'avouer. à l'instant, je pense qu'il a pu découvrir l'oreille et peut-être la clavicule, vu le frisson qui m'a traversé à son touché. Mes lèvres sont reprit d'assaut, pendant que mon corps se fait encore allonger sur le canapé, incapable de réagir plus vite que lui. Je le laisse complètement faire, comme prévu, y mettant du miens pour le baiser quand même. Il me rend dingue, en réalité. Ses lèvres, sa peau, son corps, son coeur qui bat aussi vite et fort que le miens, sa bouche contre mon torse, ses dents taquinant cette zone plus sensible que prévu. Il me retire un gémissement tremblant et plutôt bas auquel je contrôle l'intensité, mes paupières se plissant légèrement, papillonnant à la moindre inspiration de ma part. Je tente d'être silencieux et de garder mon calme, sans bouger, ni faire de geste brusque. Mon corps se réveil peu à peu, sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. C'est de sa faute. Il va me rendre complètement barge, alors que sa main s'infiltre dans mon pantalon pour se saisir de mon membre. Il ne me faut pas longtemps pour couper toute respiration et retenir le moindre bruit venant de ma bouche. C'est trop, beaucoup trop... à tel point que ma main vient s'égarer dans ses cheveux, les emmêlant entre mes doigts longs et fins, tirant dessus par moment. Je ne sais plus où porter de l'attention, en bas, en haut ? Il me procure une telle dose de plaisir que j'ignore comment la contrôler, partager entre l'envie de gémir et celui de respirer correctement. Au final, je ne fais ni l'un, ni l'autre, virant peut-être au rouge pivoine, sous son regard observateur et troublant. Je le sens, ouvrant mes yeux en tentant de reprendre un peu d'air, malgré qu'il revienne à la charge pour me couper la seule ouverture possible à l'oxygène. J'étouffe à force, incapable de récupérer des forces et à moitié dans le gaz. ça devient étroit sous mon boxer, entre sa main et le reste qui gonfle davantage. Un secours devrait se lire dans mes pupilles, tandis qu'il sépare nos lèvres et me permet de reprendre ma respiration, un filet de bave coulant sur mon menton. Doucement, bon sang. Kyann va trop vite, m'alarmant quand il s'occupe de soulever mon bassin pour me mettre sur ses jambes. Stop, stop, stop. J'ouvre aussitôt les yeux, lui lançant un regard partagé entre peur et excitation. Je ne sais pas trop où j'en suis là. Nu, complètement nu. J'ai honte, en fait, et son regard n'arrange rien à ma situation. Je voudrais juste me cacher ou disparaître.

Ma pensée n'est pas correcte, il devrait le savoir non ? Entre temps, je me suis caché le visage de mes mains, ne pouvant le faire ailleurs. Qu'il touche à travers mon jean, ça passe... Mais sans rien, c'est moins réjouissant pour moi. Encore pire quand il frôle cet endroit sensible et impraticable de base. Mon coeur s'affole directement, m'arrachant une grimace indescriptible. J'aurai voulu me plaindre, râler un bon coup en sentant son doigt entrer « là », mais rien de cela n'arrive à cause de ses lèvres. Encore. Il recommence à m'étouffer, emportant avec lui le moindre son. Par réflexe, je me tortille sous lui, cherchant d'une manière ou d'une autre de laisser ma voix sortir. La douleur n'est pas encore là, juste une impression de gêne, un dérangement supportable... Jusqu'au seconde doigt que je prend un peu mal, aie. « Kyaan, Kyann! » répétais-je en sentant ce malaise s’emparer de mon coeur. J'ai vraiment la trouille de la suite. Là, ce ne sont que deux doigts, mais après ? Il va... Avec son... Ouais bon, ce n'est pas si je ne l'avais jamais fait, mais voilà. Et puis, son membre est toujours dans sa grotte, si puis-je dire. Suis-je le seul à subir alors qu'il exécute. à cette pensée, j'agrippe sa hanche en lâchant un gros soupir d'effort. « Vire tes vêtements avant... » ça m'en coûte de parler alors que ce foutu organe me fait autant mal que ses doigts, punaise. Pour l'aider, je cherche à défaire son pantalon de mes doigts tremblant d'excitation, mais je ne parviens pas à grand chose dans mon état. Suis-je si minable ou est-ce normal ? Oh, un bouton d'enlevé! Maintenant, la braguette, haha. Je délire sérieux, comme si c'était une épreuve de faire un truc si simple que détacher son vêtement. Là, je le veux en moi. Je veux le sentir entièrement, pas juste « ça ». Qu'importe ma peur et ma réticence, j'en veux plus. Quand j'y songe, ce n'est pas nos ébats qui m'effraie, mais plus leurs conséquences qui pourraient en découdre. « Tu veux savoir à quoi ... Je pense... Hm ? à toi. à ce que tu vas me faire... Maintenant... Pas dans trente ans... » avouais-je d'une voix pressante et instable, alors que je poussais son pantalon vers ses cuisses. Je ne peux pas faire plus, il me bloque à moitié sur place.


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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyDim 1 Mar - 0:21







Lee Kyann & Kwon Jihyuk
“I don't care what they think, no I'm not listening.”
A
u fond nous avons bien plus de points communs qu’on ne pourrait le voir d’un regard extérieur. Certes nos différences sont aussi nombreuses, le fait que je sois si nonchalant, que je n’hésite presque jamais, que je vis sans me soucier des gens ou de ce qu’on pourrait dire me concernant, le fait que tout me semble possible, je ne m’arrête jamais à des barrières qu’on a hissé pour m’empêcher de passer. Mais je connais les raisons qui poussent mon chat sauvage à freiner ses ardeurs, à ressentir de la peur, à craindre le lendemain comme il pourrait craindre les rumeurs. Je me fiche peut-être des avis externes, mais lui... J’ai pu cerner sa famille à travers son histoire, ses aveux dans le parc, les attentes de son père. Honnêtement je suis trop « libre » dans ma tête pour accepter de supporter de telles pressions, les parents ne devraient pas pousser les enfants à suivre leur pas juste les soutenir pour qu’ils trouvent leur propre chemin, créé leur propre route et que le point final a tout ça soit leur choix. Je n’adhère pas à une famille qui a d’énormes attentes et qui pousse le bonheur loin du cœur de leur progéniture pour leur propre plaisir et satisfaction. Bien entendu c’est une idée générale qui englobe toutes ses familles riches dans le même cas, pourtant... Les enfants sont des idiots, des imbéciles, des peureux, qui obéissent par crainte de perdre quoi ? L’héritage ? Leurs familles ? La fierté des parents ? Je ne comprends pas comment on peut vivre en pensant à toutes ses choses. Peut-être parce que je n’ai jamais eu à subir ça ? Je connais la pression, l’adrénaline et le stress, j’ai ressenti toutes ses choses, mais ils étaient mes propres sentiments, créé par mes propres choix.

Cela reste bien évidemment mon point de vue, je pense que les opinions changent forcément en fonction de la manière dont on choisit de vivre, mais Ji Hyuk... j’ai l’impression qu’il accepte cette situation, mais n’a rien à faire dans tout ça, quand je le regarde, pas forcément à cet instant car là j’ai d'autres idées et d’autre visions en tête, mais lors de nos moments plus calmes, je ne vois pas ce « fils à papa » bien qu’il suive les exigences d’études de son père et qu’il doive éviter que certaines choses arrivent jusqu’à lui, je pense qu’il a ce besoin de liberté, cette envie parfois de tout vouloir envoyer balader. Je suis peut-être totalement à côté de la plaque, mais c’est mon ressenti et c’est ce que j’aime chez lui, il ne compte pas sur l’argent de ses parents, sinon ils ne vivraient pas dans cet appartement et son caractère n’a rien de hautain, nous sommes un peu des exceptions dans ce monde d’argent et de luxe non ? Tout ça pour dire que je comprends parfaitement pourquoi il « résiste » ou plutôt tente de résister à ses pulsions. Peut-être qu’il veut me fuir pour éviter d’être blessé ou de me blesser ? Mais l’avenir est une chose qui ne m’effraie pas, elle qui a vécu un drame devrait le comprendre comme moi, on ne prévoit pas ce qui peut arriver, alors parfois il faut juste penser au moment présent, ce que je fais en permanence. C’est pour cela que je refuse de le laisser mettre un terme à ce moment qu’on désire autant l’un que l’autre, si ce n’était pas le cas ses yeux ne brillerait pas autant, son baiser n’aurait pas été aussi passionné, ses mains si baladeuses, non... je ne veux pas le regarder me tourner le dos, seulement le voir me faire face, ai-je tort d’insister ? De le pousser sans cesse à faire face à ses envies ? Au fond je ne sais même pas ce qu’il pense de moi et je ne sais pas trop ce que je pense de lui, tout ce que je sais c’est que ses dernières semaines sont devenu une habitude de l’avoir à mes côtés, de rester avec lui, l’appeler où lui envoyer des messages, tout est naturel et je n’ai pas envie que ça change. Les questions compliquées ne peuvent-elles pas attendre plus tard ? Pour le forcer à me regarder, à me remarquer je passe ma langue sur ses lèvres capturant ainsi toute son attention, un sourire sur les lèvres. Je n’ai pas peur, je n’ai aucune crainte. Pourquoi est-ce que coucher ensemble changerait quelque chose ? Bien sûr on sera surement remplis de questions avec le temps, mais partager un moment pareil parce qu’on en a envie, pour moi ça ne pourra que nous rapprocher au contraire, alors pourquoi devrais-je être effrayé ? Pourquoi le devrait-il ?

Même si une question traverse la barrière, cette même interrogation que je lui retourne, sauf qu’à défaut de faire comme moi et de laisser la réponse en suspens, lui me balance que je suis son voisin... Certes, ce n’est pas faux, mais sérieusement, c’est tout ce que je représente ? Ça me fait rire, comment ne pourrais-je pas le trouver adorable quand il me sort des choses si spontané ? Il est vraiment... Mais en plus de mon rire plutôt franc, je finis par l’écraser littéralement pour venir répondre à son oreille. À sa réponse je me relève pour laisser mon visage à une fine distance, le regardant silencieux, un nouveau sourire et je lâche simplement. « Qui sait~ On verra bien ce que je serai. » Je fis un clin d’œil, on a le temps pour connaitre ce genre de chose, pourquoi se presser pour se donner une place qu’on peut doucement, mais surement conquérir. Mais très vite je retrouve mon chaton entreprenant du début qui choisit de me retirer mon haut, enfin ça prend une tournure qui m’intéresse. Mon regard brille surement en le regardant, mais ma vue devient sombre par ses soins, me recouvrant avec un bandana, soit, il veut faire les choses à sa manière, j’aime aussi les « surprise ». Et je ne suis pas déçu, le froid sur ma peau me fais réagir instantanément. C’est vraiment excitant surtout de sentir sa langue sur ma peau, j’aimerais le voir faire, ça doit être tellement... sensuel et affriolant. Je peux sentir son souffle chaud sur mon corps, j’ai qu’une envie c’est de le réceptionner pour mieux le mélanger au mien, ma main se balade dans ses cheveux suivant chacun de ses mouvements, aveugle certes, mais je peux toujours toucher. Je sens sa bouche aspirer ma peau, m’arrachant un soupir lorsqu'il la mordille, penchant ma tête sur le côté opposé pour mieux lui faciliter l’accès, qu’il me marque comme il le désire, je ne me ferais pas prier pour en faire de même par la suite. Mais je ne suis pas du genre à rester inactif trop longtemps et je le ramène jusqu’à mes lèvres, emprisonnant les siennes dans un nouveau baiser passionné et brulant, sensuel et humide, ne lui laissant même pas le temps de finir sa phrase, cet échange est long, nos respirations deviennent plus rapides, le souffle manquant, le gout de sa glace se mélange à la danse avide de nos langues. Les battements de son cœur et du mien peuvent résonner dans cette pièce où seul nos doux soupirs s’échappe. Finalement manquant d’air nos lèvres se séparent tentant de reprendre un minimum d’oxygène. Retirant mon bandeau pour pouvoir le regarder, je souris quand mes yeux croisent les siens, le voir respirer difficilement à cause de notre baiser et vraiment gratifiant, mais je suis loin d’en avoir fini, mes mains vinrent se balader dans son dos pour descendre plus bas, bien plus bas jusqu’à ses fesses pour l’inciter à venir s’assoir plus haut, rapprochant ainsi son corps du mien. Mais je le sens venir attraper ma langue qu’il mord non pas avec délicatesse, ce qu’il me fit lâcher un lécher son de douleur fermant une paupière... ça pique, le regardant lorsqu’il s’excuse, je souris en caressant ma langue avec mon palais. « Tss, un vrai chat sauvage hein ? » Je retrouve ses lèvres rapidement, le laissant descendre pour venir se loger dans mon cou, il semble vouloir me marquer à nouveau, ce qui n’enlève pas cet air satisfait qui a pris place sur mon visage. Il m’autorise alors à le « manger », j’ai donc les feux vert pour faire ce que je veux. Mon regard rempli de désir croise le sien et je ne me fais pas prier pour basculer, de manière à retrouver nos places initiales, son dos sur le canapé, ses jambes autour de mes hanches, je prend appui sur ma main droite posée à côté de son visage, le surplombant de quelques centimètres pour le regarder silencieux. Mon autre main quant à elle est occupée à caresser son flanc droit, passant sous son haut pour remonter jusqu’à ses petits boutons roses que je caresse doucement du pouce. Venant capturer ses lèvres une nouvelle fois sans douceur. Je me mets à genoux, l’emmenant avec moi sans mettre fin à notre baiser, une fois qu’il se relève je retire à mon tour son vêtement pour admirer son corps, ce fut à mon tour de le détailler et un nouveau sourire sur les lèvres, je viens embrasser son cou, mes mains dans son dos, remontant jusqu’à son oreille que je mordille, puis chuchotant.

« Tu vois, tu aurais pu t’exhiber et me montrer tes muscles l’autre soir~ » Je lèche son lobe avant, de me reculer pour le regarder et le détailler sans gêne, laissant ma main le caresser doucement, observant son visage quand je m’arrête sur des zones sensibles. Revenant prendre ses lèvres je le refais se coucher pousser par mon propre corps, l’accompagnant jusqu’au bout, avant de déposer des baisers sur sa mâchoire, son menton, dans son cou, continuant la descente jusqu’à sa poitrine où je peux sentir son cœur battre, levant mon regard vers lui un léger sourire, je viens aspirer ses petites proéminences, les mordillant fortement comme pour me venger de ce qu’il avait fait plus tôt, j’étais totalement à l’écoute de ses réactions, il faisait de plus en plus chaud ou était-ce mon corps qui allumer doucement sa braise avant de s’enflammer ? Mais je n’ai aucune pudeur et il doit bien le savoir, donc c’est sans hésitation que je laisse une de mes mains passer sous son pantalon pour aller doucement à la rencontre de son intimité qui sera bientôt sous mon contrôle. Entourant mes doigts autour de son membre pour l’excité davantage, je ne me fais pas prier pour le tortiller, l’agiter et pratiquer des mouvements de va-et-vient actifs, pendant que je laissais ses tétons devenir rouge à force d’être trop mis a l’épreuve. Sans quitter cet endroit gorgé de plaisir, je remonte fixer son regard, j’aime observer, gravé chaque expression, je dois avoir un petit côté sadique, mais c’est vraiment plaisant et ça m’excite. C’est avec un air réjoui que je força un échange à pleine bouche, toujours aussi chaud, presque vorace claquant nos dents entre elles, je ne le laisserai plus reculer ou douter, je ferais en sorte que son esprit soit vidé, qu’il ne puisse plus penser. Cet échange langoureux suivit le rythme des mouvements abrités sous son sous-vêtement, grâce à mon contact et mon agilité je sentais doucement son phallus réagir et gonfler dans ma poigne. Comment ne pas être satisfait de lui faire cet effet. Lorsque je quitte ses lèvres j’avais entrainé sa langue a l’extérieur jusqu’au dernier moment soufflant la chaleur sur son visage je descendis d’un geste rapide, me mettant à genoux de nouveau, plaquant ma main libre sur son bas-ventre, soulevant son bassin pour qu’il se mette sur mes jambes, faisant glisser les deux vêtements restants d’un geste rapide pour le retrouver entièrement nu, de quoi décupler mon désir déjà présent. Un regard aguicheur, je lui tire la langue, gardant mon regard sur lui ma main cependant elle, vient se frotter à un endroit qui serait rapidement notre source de plaisir, caressant d’abord en surface, je me penche vers lui pour lui dire.

« J’aimerais voir à quoi tu penses là~ » comment ça je le nargue ? haha, on ne va pas me changer si facilement, c’est dans ce léger rire que je laisse mon majeur pousser l’entrée de son orifice, capturant son « gémissement » de mes lèvres. Sans fermer mes paupières, mes yeux brule autant que mon cœur bat. Il n’y a peut-être pas d’ « amour » entre nous, mais cette envie de m’unir à lui, elle, elle est bien présente. Devant ses sons qui filtrent ses lèvres, devant ses réactions, je me retrouve bientôt à l’étroit dans mon pantalon. C’est dans cette réflexion que je laisse mon index rejoindre son voisin, tandis que je libère sa bouche pour venir mordre la peau de son cou, j’avais dit que j’allais le marquer moi aussi et ça commencer maintenant. Une chose est sûr je comptais bien lui faire prendre son pied, au fond même moi je commencer à perdre toute notion de ce qu’il se passe autour, à part la chaleur remplissant la pièce, je ne voyais que Ji Hyuk, mon merveilleux chaton.


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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyDim 1 Mar - 0:22






Lee Kyann & Kwon Jihyuk
“I don't care what they think, no I'm not listening.”
L'
amour pour moi, c'est quelque chose d'inconnu. Ce serait comme regarder un sport extrême à la télé sans jamais pouvoir le pratiquer. ça fait peur, et pourtant ça pourrait donner envie, mais dans tout cela, nous ne sommes que des spectateurs. Juste un publique qui observe et encourage, en se disant que ce n'est pas fait pour lui. à mes yeux, l'amour serait comme ce genre de sport extrême que je visionnerais derrière un écran. ça pourrait me donner envie, me séduire, mais en même temps je me dirais que ce n'est pas fait pour moi. L'amour, ça m'effraie. Je n'ai jamais d'ex, seulement des courtes aventures. Des anecdotes à raconter à ceux qui veulent des histoires amusantes ou plutôt intéressante. Des « histoires » à balancer pendant une soirée quelconque entre potes. Une façon d'être salaud sans vraiment l'être à proprement parlé. L'amour, c'est trop compliqué pour un grosse dans mon genre. L'imaginer m'embrouille l'esprit et m'amènerait plus à m'en éloigner que m'en rapprocher. Dans ce cas, je préfère rester stable avec Kyann, sans penser à demain ou à notre relation. Car oui, durant deux secondes, j'ai imaginé qu'il pourrait être mon copain et moi le siens. Sauf qu'à ce moment, j'aurai peur de lui. Peur de le blesser, de le décevoir. Peur de n'être parfait, ni démonstratif. Peur de lui et de moi, tout simplement. Il devrait être un ami, jusqu'à la fin. Qu'importe si nos chemins se séparent ou que l'on poursuit la même route. J'ai déjà été spectateur de l'amour une fois et celui-ci s'est mal terminé. Je ne veux pas vivre cela, ni le faire subir à Kyann. Après tout, qui sécherait nos larmes si ça tourne au désastre ?

Je mentirais en disant que Kyann n'est pas attirant, ou qu'il ne me donne pas envie de plus qu'un baiser. Sa façon d'être tendre, sympathique et attentionné. C'est le genre qui pourrait en faire craquer plus d'un(e), un peu comme moi à l'instant présent où nous nous embrassons sur mon canapé, assis sur ses jambes. Une image de couple, notais-je dans un coin de ma tête. Une image qui me fait peur, à dire vrai. Et malgré nos caresses et nos regards, je ne peux m'empêcher de vouloir fuir. Prendre mes jambes à mon cou, c'est sûrement la meilleure chose que je sais faire dans la vie. à traduire l'expression dans nos yeux, nous ne sommes plus à la simplicité d'un baiser. Peut-être même en sommes-nous beaucoup plus loin, sur un chemin tortueux et étroit, pleins de risque et d'hésitation. En parlant de cela, je me met rapidement à douter, mes craintes reprenant le dessus. De quoi ai-je peur ? De coucher avec lui pour une raison tout bonnement physique ? Coucher avec lui sans aucun sentiment, comme je pourrais le faire après le premier bel idiot qui me conquit pour une nuit. Je ne suis pas une prostituée mais par moment, je raisonne comme telle. Kyann n'est ni un client, ni un objet, et à l'instant précis, je ne sais pas trop ce qu'il est pour moi. Par moment, je voudrais être dans sa tête et comprendre plus facilement le garçon qui me fait face. Est-ce qu'on peut le faire sans soucis, sans question ? Parce que là, ma tête est inondée d'interrogation. Je me noie dans mes réflexions, la tête sous la surface. Je vais finir par suffoquer à force d'y penser, de retenir mon souffle. Il est quoi à mes yeux ? Argh, j'en sais rien! Je sais pas, je sais pas, je sais pas. Je ne devrais même pas y penser maintenant et me laisser porter par le flot. Au pire, je regretterai plus tard, une fois fait. Ce n'est pas si compliqué, quand même. Je passe toujours des bons moments avec lui, que ce soit pour rire, m'amuser ou ressentir un bien-être fou. Là, bloqué sous lui à ne pouvoir fuir, je me sens presque en sécurité. Il me retient, m'empêche de céder à ma panique, me fait comprendre que ce n'est rien de grave, qu'il n'est pas là que pour « ça ». Kyann, c'est une personne fiable et honnête. Je devrais le savoir, il est parfait malgré ses défauts. Peut-être est-il la personne idéale pour combler ce trou dans ma poitrine ? Il pourrait recoller les morceaux, réparer ce mécanisme endommagé, me refaire vivre. Il ne pourra jamais être ma soeur jumelle, mais sa place à lui serait tout autre.

Mon attention se ramène à lui par une léchouille sur ma bouche. Il sait comme faire, le bougre. Pour toute réponse, il n'a su que me répéter l'écho dans ma tête. un « je ne sais pas » constant. Sauf qu'à un moment, je perds les pédales et déballe les bêtises qui me passent par la tête. C'est mon voisin, le gars qui habite en face de chez moi, à seulement deux pas de ma porte. Plutôt simple et efficace comme réponse, non ? Il semble le prendre au sérieux et juger, avant d'éclater de rire. D'accord, il a craqué son slip, là. à peine cesse-t-il de s’esclaffer qu'il m'écrase de tout son poids, m'arrachant un grognement mécontent. Il pèse quand même! « Haan~ Qu'est-ce que tu veux être de plus ? » Gémissais-je à son oreille, plus rouge que prévu. Oui, il est mon ami, mais mon voisin aussi. C'est si compliqué, franchement. ça m'embarrasse d'avoir répondu cela aussi naturellement, alors que j'aurai pu dire un truc plus en symbiose que voisin, quoi. Arf, je m'en veux pour cette évidence troublante.

Qu'importe. Son insistance me redonne un coup de fouet, et je joue les mecs entreprenants en reprenant le dessus sur la situation. à commencer par le défringuer un peu, au moins retirer son haut et le voir torse nu. Son corps est parfait, limite je fond en me retenant de baver sur ses abdos. Bon, d'accord, je me calme et met ceci en censure. Faudrait que je lui demande s'il fait de la musculation ou un truc dans le genre, pour garder la forme. à moins que ce soit autre chose ? Hum, plus tard, plus tard. Je me contente de lui obstruer la vue en bandant ses yeux, l'informant de ne pas bouger de là. Où pourrait-il aller, de toute façon ? Je suis sûr qu'il attends la suite avec impatience, surtout en entendant ses mots. Faut pas me le dire deux, je vous assure. Il me donne le feu vert et j'en profite pour filer après son baiser voler. il ne sait pas dans quoi il s'embarque, le macaque. cela va être un remake façon cinquante nuances de Kyann, prochainement en vente -interdit au moins de vingt ans-. Pot de glace en main, je reviens vers lui avec un sourire malicieux collé au visage. Il ne doit sûrement pas s'attendre à ça, et je m'en persuade aussitôt que ma cuillère glisse sur son ventre et qu'il se cambre. Quelle vision, hmhm. Mon sourire ne fait que s'étirer davantage, tandis que je m'émoustille à l'idée de continuer mon petit jeu obscène. Nous sommes majeurs et vaccinés dans notre pays, quelle importance d'être illégal dans nos délires, nos actions ou nos fantasmes. Quoi que, il devrait être interdit pour être si sexy et envoûtant, haha. Trêve de plaisanterie, je n'ai qu'une seule envie: goûter. Ma langue se charge déjà de s'aventurer sur ce chemin tout tracé, remontant de son nombril à son torse. Mon souffle glisse sur sa peau, s'accentuant à sa main dans mes cheveux. Il me donne chaud, inconsciemment. Arrivé à sa clavicule, je m'empresse de la mordiller, puis de la marquer. C'est plus fort que moi. Je marque ma propriété comme un chat sauvage. Quant à son soupire, il me donne davantage envie d'aspirer sa peau entre mes lèvres. La couleur change rapidement sous mes yeux, bien que je ne puisse l'admirer trop de temps. Sa main vient de quitter mes cheveux pour saisir ma nuque et me tirer vers lui, vers sa bouche. Saleté de singe~ Il me tient entre ses mains, m'empêchant de bouger, tandis que de la glace tâche le coin de mes lèvres brillantes de glace.

« Hum ~ tu es déli- » On verra plus tard pour la fin de ma phrase. Ses lèvres ont déjà retrouvé les miennes, m'élançant dans un nouvel échange baveux et sensuel, mais surtout très long. Ma langue ne cesse de chercher la sienne, jouant son jeu pendant que le goût vanille caramel se répand sûrement dans sa bouche. Ce n'est pas très hygiénique, mais quelle importance. Il veut juste m'étouffer et se venger de mon acte, j'en suis certains. Son baiser n'en fini plus, pompant au possible ma respiration, affolant mon coeur et l'entraînant dans une slave de battement irrégulier. Il va me tuer, voilà tout. à quelques secondes de l’asphyxions, le blondinet se détache finalement de mes lèvres, me permettant de reprendre une bonne bouffée d'air. Nos regards se croisent, après qu'il est relevé son bandeau. Aie, aie, aie. Mon système respiration fait des siennes quand ses mains se balade dans mon dos jusqu'au creux de mes reins. Intéressant, hein ? Qui a dit que j'étais ennuyant et nul à ierch ? Wait, attendez. Il me touche les fesses ou je rêve ? Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai sursauté en sentant ses mains à cet endroit là, le rouge revenant mordre mes joues. Il me rapproche de lui et je ne peux faire autrement que reprendre place sur ses cuisses. Sa proposition est plutôt alléchante, non ? Un nouveau sourire fendit mon visage, creusant mes fossettes et plissant la bordure de mes yeux.

Sur le coup, je me suis trop rapproché de son visage pour attraper sa langue entre mes dents, la mordant sans douceur. Je crois que je lui ai fait mal... Un goût dégueulasse se répand dans ma bouche, m'assurant de sa blessure. J'ai dû lui percer la langue avec ma canine, sans le vouloir. « Désolé, hyung... Mais je t'avais prévenu, non ? » murmurais-je contre sa bouche, sans perdre mon sourire. Il saigne et je me moque de lui. Mes lèvres se reposent rapidement sur les siennes, avant de dériver vers sa mâchoire, puis son cou. Je le marque à nouveau, moins violemment que sa clavicule. Personne ne doit le toucher, personne à part moi. « Fais ce que tu veux, Kyann... » reprenais-je contre la peau de son épaule, avant de redresser la tête pour lui lancer un regard intense, rempli d'envie. Il peut bien me « manger » à sa façon, je le laisserai complètement faire.


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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyMer 4 Mar - 3:26




 


Lee Kyann & Kwon Jihyuk
“I don't care what they think, no I'm not listening.”
C
haud, c’était ce que je commençais doucement et lourdement à ressentir au fond de moi, autant mon corps semblait lentement s’embraser et imploser à chaque caresse sur son corps, ou regards échangés, autant je voulais prendre le temps de l’écouter, de remarquer chacune de ses réactions, de lire ses émotions, ce qu’il ressent ou ce qu’il aime, c’était peut-être stupide, mais j’avais vraiment envie qu’il se sente bien et qu’il ne regrette pas, qu’il se laisse simplement aller pour qu’on puisse partager quelque chose qui ne soit pas la « fin » mais le commencement de quelque chose, quoi ? Je l’ignore encore et je n’ai pas l’esprit assez présent et vif actuellement pour réfléchir ou chercher des réponses, demain il fait jour et les jours, les semaines, les mois à venir apporteront surement ce qu’on ignore à cet instant. Avant que Ji Hyuk ne me « chauffe » sur son canapé je ne pensais pas vraiment lui sauter dessus, l’idée de coucher avec lui me trotte dans la tête bien entendu, mais si j’avais des doutes sur la suite de la soirée, là je n’en possède plus aucun. Je vais aspirer toutes ses pensées, tout son souffle, le rendre aussi fou qu’il me rendra, car si je disais que j’avais besoin de prendre mon temps ça a vraiment changé après son petit jeu, bien que je découvre son corps, que je l’assaillis de baiser brulant et passionné, rougissant ses lèvres encore plus à chacun de mes assauts, il est certain que je ne tiendrai pas très longtemps devant ce corps érotique qui me donne envie de le posséder. Je recherche ses points sensibles en découvrant quelques-uns, l’oreille avant tout que je m’amuse à mordiller, lécher, en faisant attention à ses piercings, je suis peut-être sadique sur les bords et Maso sur d’autres, mais il y a des limites à la « souffrance » que je m’autorise à faire ressentir. Mais je ne me retiens pas de passer ma langue sur son cartilage, avant de récupérer cette bouche pour un nouvel échange des plus joueurs et pourtant toujours ce désir se mêlant, cette avidité que je ressens pour lui. Même si je pars à la découverte de son cou, ses clavicules sensibles, là où on peut ressentir l’impatience dont je fais preuve, c’est lorsque ma main s’aventure dans son intimité, je peux sentir son membre entre mes doigts, la température augmente au fur et à mesure, à cet instant il y a déjà plus aucun moyen de faire demi-tour et je n’en ai aucune envie de toute façon. Mais parce que je suis attentif à cet homme installé en dessous de moi je remarque sans aucune peine qu’il commence à douter de nouveau, la peur . La peur de quoi, du lendemain, de franchir cette étape où il n’y aura pas de retour possible ? Je ne veux pas qu’il soit effrayé s’il veut que j’arrête je le ferai, même si je ne sais pas avec certitude si j’en suis capable, même si je le désir trop pour interrompre mes actes, mais le seul moyen que je trouve c’est de le rassurer, je ne veux pas qu’il se cache, mais qu’il me fasse face. Ses mains ne le cacheront pas, je veux voir ce visage, ses yeux brillaient, s’exprimer, c’est ainsi que je lui demande sans détour de me regarder, de ne pas se cacher, il n’y a pas de raison. Ses rougeurs sont si adorable, embarrassé . Il est juste trop mignon et craquant que je peux sentir de nouveau battement s’activer dans ma poitrine, décidément mon chaton me rend vraiment bizarre. Et à peine ses mots sont-ils prononcés que je viens plaquer mes lèvres sur les siennes pour sourire comme j’en ai l’habitude en lui murmurant ou plutôt lui soufflant ; « Oh que si je te regarde. Fermer les yeux serait bien trop cruel. » Je lui tire la langue, décidément on ne me changera pas et j’ai profité de tout ça pour monter encore le level en incrustant mes doigts en lui, bien que je me doute que la sensation est loin d’être agréable, ne pas le préparé serait bien pire, alors qu’il passe de la gêne à la douleur était un processus qui ne pouvait être évité. Même si je tente de rendre ça moins douloureux en y allant doucement, je veux surtout virer cette peur qu’il affiche, cette appréhension que je lis sur son visage, mon expression chaleureuse se veut rassurante, mais je suis bien trop passionné et je ne vais pas pouvoir rester à le « rassurer » bien longtemps. Chacun de ses soupirs qui filtre ses lèvres est une torture car ça m’excite davantage, au point que je veux que sa voix résonne encore, plus fort... Mes doigts s’activent en lui, mais Ji Hyuk semble ne pas apprécier que je porte encore des vêtements quand il est complètement nu sous mon regard. Je souris, mais avant toutes choses je viens capturer de nouveau ses lippes après qu’il est réussis non sans difficulté à défaire mon pantalon où d’ailleurs je me sens à l’étroit par sa faute. Son cri de douleur me fait frissonner, mais sa voix monte d’un ton et c’est ce que je recherche, puis je préfère qu’il s’accroche sous cette intrusion que celle à venir où j’aurais surement plus de mal pour me contrôler. Il n’a pas idée de combien il me rend fou et de combien je veux le faire mien, mais il va le comprendre. D’ailleurs je ne tiens plus et après quelques minutes supplémentaires à l’embrasser et le caresser, je m’étais redressé pour virer ses vêtements qu’il m’avait demandé d’enlever, sentant son regard sur moi je le regarde un sourire aux lèvres, qu’il se rince l’œil j’en ai fait autant après tout et je compte bien continuer.  Préservatif prêt et enfilé, il n’y a pas besoin de plus, je n’ai aucune envie de retarder cet acte qu’on est prêt à partager et c’est pourquoi je préfère faire les choses à l’ancienne, avec du lubrifiant ça aurait été plus rapide, mais je ne suis pas un barbare sorti de la dernière lune, la méthode sera simplement différente. Et il me donne son approbation, donc c’est parfait. Avant de passer à l’action je prends un instant pour embrasser de nouveau son corps remarquant son soupire quand j’atteins l’aine et ça me fit lever le regard vers lui fier à découvrir de nouveau endroit qui semble lui procurer du plaisir, avant de remonter jusqu’à ses lèvres que j’emprisonne. Tandis que je mordille son oreille, son cou... Non ? Il me surprend, mais je suis déjà entrain de faire irruption en lui. Doucement, mais surement on est lentement entrain de ne faire qu’un a chaque seconde qui passe. Son corps réagit immédiatement en se cambrant et je pose ma main sur son bas-ventre pour accompagner ses mouvements, pénétrant toujours plus profondément, jusqu’à être entièrement en lui. Il peut bien se tenir à moi, me marquer, s’accrocher, la douleur ne me fait pas peur, surtout qu’à cet instant mon cœur est devenue un vrai tambour sur ma cage thoracique et que ma tête se vide complètement sous la chaleur qui me parcourt, je brule tel un brassier ou non, comme un volcan prêt a rentré en éruption. Je mords ma lèvre quand ses ongles pénètrent dans ma peau alors que je débute mes mouvements, mon corps frissonne et je ne peux quitter mon regard du sien, heureux de le sentir se détendre doucement et j’ai l’impression qu’il est enfin avec moi, enfin... qu’il partage ce plaisir qui me submerge, du moins sa peur semble avoir disparu, ça me rassure et me permet de me lâcher davantage en commençant à bouger sous une cadence un peu plus rapide, souriant lorsqu’il me vole un baiser. Quand ce dernier prend fin, je réponds en me penchant sur lui pour mélanger nos respirations chaudes.

« Je ne vais pas me retenir. De toute façon je dois vider ton esprit~ » Je lui tire la langue en capturant ses lèvres, grimpant de nouveau la vitesse. Puis me redressant doucement, je le fixe en ralentissant sous sa remarque avant de juste... rire, oui je ne peux pas m’en empêcher, mais il n’a pas tort, quelle idée de faire ça sur le canapé, sauf qu’avant qu’il ne le fasse remarquer cela ne me dérangez pas, faut croire que je m’adapte à tout, je peux faire ça dans n’importe quel endroit... Sur le point de répondre, je le sens gesticuler et ... PAF. Je me retrouve le dos heurtant le sol fermant les yeux sur le coup du choc ou plutôt de la surprise ? C’est la même chose, bien que ça n’ait pas été doux je ne suis pas douillé, donc je supporte surtout qu’à peine mes paupières s’ouvrent que la vue me fisses oublier le reste... Ji Hyuk sur moi c’est quand même agréable à voir. Puis surtout quand il effectue ses mouvements de lui-même, des gémissements ses mélanges et rien que de le voir faire c’est si excitant, bordel. Je pose mes mains sur ses hanches pour l’aider à bouger, allant plus vite sous la passion qui m’habite, je suis loin d’être rassasié ça ne fait que commencer. Un léger sourire entre deux soupirs je passe une main dans son dos pour qu’il s’allonge sur moi, son torse contre le mien je réclame un baiser pendant que je soulève doucement mon bassin pour effectuer de rapide mouvement qui m’électrise. Étouffant les gémissements dans notre échange langoureux et inassouvi.  Mais je comptais bien reprendre les rênes plus facilement, du coup je fais en sorte de pouvoir me redresser pour le coucher de l’autre côté et reprendre le dessus. Mon sourire est rempli de sous-entendu, tout comme mon regard, mais entre cette table et ce canapé, même si l’espace n’était pas énorme ça sera suffisant pour nous permettre de prendre nos pieds et d’ailleurs j’attrape ses jambes que je soulève doucement pour le pénétrer toujours aussi profondément et je n’attends pas cette fois, usèrent de mouvements rapides et calculer, mes mains se posent sur son corps que je caresse, revenant chercher sa bouche pendant qu’une main s’occupe de son membre pour décupler son plaisir. Mes lèvres dans son cou, je le marque à nouveau sans retenue avant de me redresser pour fixer mes iris dans les siennes.

« Le c... chat sau.vage devient do...cile. » Parler entre chaque coup de rein ce n'est pas la chose la plus facile, mais je le taquine encore, avant de tirer ma langue très vite, pour éviter de la mordre dans mes mouvements endiablés et j’ai chaud, trop chaud, mais c’est vraiment génial. Me penchant de nouveau je chuchote à son oreille. « Tourne-toi. » sans me retirer de son corps, je l’aide à ce qu’il se mette en position de levrette agrippant sa taille pour accentuer mais vas et viens consécutifs.

« Tu peux miauler plus fort tu sais~» Kyann dans toute sa splendeur, je sais~ faut croire que j’aime le voir devenir rouge et embarrassé, mais ce mec est un péché, je n'ai jamais désiré quelqu’un comme il me donne envie du possédé à cet instant, bien que je le domine et que j’implose à cause ou plutôt grâce à cette « fusion » j’ai l’impression de ne pas réussir à me rassasier.


         
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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyJeu 5 Mar - 16:25






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amais je n'aurai pensé ressentir un aussi grand nombre de sentiment à la fois. La peur du lendemain, de l'avenir, que les choses ne soient pas claire, ni possible. La peur que cette petite bulle éclate ou que mon monde s'effrite doucement. La peur d'aller trop loin sans biller de retour. Une peur qui me dévore secrètement de l'intérieur, et qui parfois, se lit dans mes yeux. Une peur qui laisse doucement place à l'envie, celle de l'avoir rien que pour moi, de le marquer comme un chat marque son territoire. L'envie de planter mes griffes dans sa chaire pour que personne ne l'approche. Une envie de domination, de possessivité comme une envie de continuer, d'aller plus loin. Je le veux pour moi, maintenant, le sentir me prendre et me possédé. L'envie d'être à ses yeux la seule chose qui en vaille vraiment la peine, en oubliant le reste. Cette envie qui évolue avec le désire, puis le plaisir. Une vague de bonheur qui m'envahit, qui me rend docile et la limite d'en finir. Un bien-être qui pourrait réduire n'importe laquelle de mes réflexions, couper le flot de mes pensées et me donner entière à lui, à ce singe. Si demain sera meilleur qu'aujourd'hui ? Aucune idée, et je préfère laisser le doute à demain. Je ne tiens qu'à vivre cet instant présent, à profiter de lui comme il pourrait profiter de moi. Laisser ses mains sur mon corps, ses lèvres sur les miennes, sa chaleur augmenter celle de mon être. J'en deviens fou, irraisonnable, complètement à la ramasse. Il fait dysfonctionner mon cerveau, déglinguer mon esprit, dérégler ma conscience. Pourtant, je m'en moque. Je ne veux toujours que lui. Ses doux baisers qui me font tourner la tête, son souffle qui me brûle l'épiderme, ses dents qui martyrise mes points faibles. Il sait où viser, où toucher. Je n'ai même pas besoin de lui dire, de lui indiquer, qu'il découvre par lui-même en suivant le fil de mes soupirs. Mes expressions doivent me trahir aussi, mais impossible de faire autrement alors qu'il mise dans le mille. Au final, ça me gêne d'être autant à découvert. Il a découvert beaucoup trop de chose sur moi en l'espace de si peu de temps, que ce soit sur ma vie, mes envies ou mes faiblesses. Ce n'est plus du jeu s'il sait tout à l'avance... Que lui restera-t-il à découvrir après, hein ? Et s'il s'en lasse par la suite ? Aish, je ne peux que me cacher sous mes pensées contradictoires qui refont surface. Il m'embarrasse à la fin, et je trouve cela injuste de sa part. Son regard me gêne, être nu sous lui me gêne, sentir ses vêtements frotter ma peau me gêne. Je suis dans une situation différente de la sienne, et c'est vraiment dérangeant quand j'y pense. « Tu es injuste... » Me plaignais-je avec un couinement de souris. ça n'empêche pas l'avancée des choses, ni qu'il passe d'une étape à l'autre. Un doigt, puis deux. Du désagrément, puis de la douleur. En quelques secondes, je me suis sentis bizarre, partagé entre le feu et la glace. ça me brûle autant que j'en frissonne, divisé entre deux sentiments distinct. La peur et l'envie. Nous sommes trop loin pour reculer, de toute façon, même si je pourrais le faire arrêter. Peut-être n'est-ce pas mon intention, ni mon désire le plus cher. Là, dans l'immédiat, je voudrais surtout qu'il soit dans la même tenue que moi, sans rien. Pour cela, je m'active à défaire son vêtement, me bataillant avec la fermeture et mon incapacité de bien tendre mon bras. C'est gênant, en fin de compte, mais j'y parviens quand même alors qu'il récupère mes lèvres. Une récompense pour mon effort ? Je pourrais continuer, si j'obtiens beaucoup plus qu'un baiser. Sauf quand ce « beaucoup plus » m'arrache une plainte de douleur. Est-ce que ça va être tout le temps ainsi ? Non parce que, je ne tiendrai pas longtemps avec cette douleur dans les reins. Puis, Kyann retire rapidement le reste de sa tenue, comme je lui avais demandé plus tôt. Quant à sa blessure, je n'y fait même pas attention. De toute façon, elle est dans un angle que je ne peux voir, de là où je me trouve. à part son torse, ses épaules, le bas de son ventre, ses abdos et son visage, je ne vois pas grand chose. Sans compter sur ma superbe frange qui me cache à moitié la vue, malheureusement. Alors niveau cicatrice, je n'y vois rien du tout, à son plus grand bonheur et soulagement -sûrement-. De toute façon, la chose qui m'occupe le plus, c'est qu'il déroule ce foutu bout de plastique sur son membre et procède à la suite du programme avec intelligence. Parce que je n'ai pas l'ombre d'un flacon de lubrifiant dans les parages. La délicatesse et lui, ce doit être la même chose. Il s'attarde à des endroits qui me font soupirer, ou retenir ma respiration en creusant mon ventre. Décidément, il pourrait presque écrire un livre sur mes points sensibles, tellement j'en ai. Déjà trois en l'espace de quelques minutes, et je ne suis même pas sûr que ce soit les seuls. De toute façon, je m'en moque! Dès qu'il m'embrasse ou s'aventure dans mon cou, plus rien n'a d'importance, pire encore quand il me pénètre. Mon dos se courbe, ma colonne se voûte dans un angle arrondit, tandis qu'aucun son ne quitte mes lèvres. Non, je ne veux pas extérioriser cette douleur qui me submerge à chaque nouveau centimètre en moi. Je ne veux pas laisser paraître ce mal-être qui pourrait l'inquiéter, ou le faire s'arrêter. ça passera, je m'en conviens à chaque fois qu'il pousse plus loin. Bientôt, ce ne sera que du plaisir, rien de plus qu'un bien-être fou. En attendant, j'ai méga mal aux fesses, et super chaud aussi. Une sorte d'étincelle capable de déclencher un incendie dans mon corps et sur ma peau, un feu qui me brûle les yeux et m'extrait une larme invisible. Je me retiens d'en verser, bien trop borné pour cela. Je suis un homme quand même, merde. ça ne pleure pas, les hommes.

Doucement mais sûrement, je le sens bouger en moi, mon corps se crispant sous ses mouvements avant de pouvoir s'y habituer. Il y prend goût malgré tout, malgré que je sois tendu et que mes ongles abîmes sa peau mâte. à force, je m'y fait. à force, je me détends. ça devient plus plaisant, meilleur que la première minute. C'est juste... Bon. Trop bon. Beaucoup trop bon. Je me sens assez en confiance pour l'embrasser par moi-même, sans trop en faire non plus. Juste voler ses lèvres pour un court échange, suivi d'un petit sourire. ça va aller, je le savais bien. « Vider... Mon esprit ? Qu'est-ce que tu... Racontes ? » Parler devenait difficile, sans courber l'échine ou déchirer sa peau. Il risquait encore de saigner avec moi, vu la douceur que j'emploi avec mes doigts. Mes mots se perdaient entre notre baiser, alors que je m'empressais de jouer avec sa langue, la même qu'il m'avait tiré l'instant précédent. Il se fout de moi, ce n'est pas possible autrement. M'enfin, je n'ai pas matière à y réfléchir, puisque ma position me préoccupe davantage. Si lui, ça va comme ça, pas moi! Je me sens à l'étroit dans ce petit canapé, au bord du vide aussi. Vide que je ne met pas longtemps à retrouver, mon corps basculant vers le sol. Cette fois-ci, je suis au-dessus de lui, dominant un peu la situation. S'il croit tout faire tout seul, il se met le doigt dans l'oeil. à mon tour de gérer, entamant déjà quelques mouvements de va-et-viens sur lui, mes mains se tenant à son torse. ça vibre à l'intérieur de moi, comme si mon coeur se répercutait partout, dans mes os, dans mes organes, dans mes muscles. Il tambourine chaque recoin de mon être, le rendant encore plus faible. Néanmoins, c'est un délice de pouvoir bouger à son rythme, le dos légèrement cambrer sous cette sensation électrisante. Redressant mon corps, je remonte mes mains le long de ses bras pour m'y accrocher, pendant que lui tient mes hanches. C'est juste parfait, une image qui ne pourrait pas me satisfaire plus. Jusqu'à qu'il agisse à sa guise, et que je me retrouve collé à son torse en lâchant un long gémissement, les paupières closes. C'est con de le dire, mais je le sens davantage quand il me force à m'étaler sur lui, et c'est étrange comme sensation.

Perdant mes moyens, c'est finalement Kyann qui reprend la partie en bougeant sous moi. Même ainsi, je n'arrive pas à grand chose, sauf à l'embrasser passionnément en étouffant chaque bruit dans cet échange. ça me rend fou de ne pouvoir me plaindre à voix haute, même si je ne fais rien pour changer ce problème. Puis, je préfère dévorer ses lèvres que crier mon plaisir sans pouvoir toucher ses lippes. Une nouvelle fois, nos positions s'inverses et c'est lui qui reprend le dessus, soulevant au mieux mes jambes pour se mouvoir avec plus d'aisance. Dans le fond, j'ignore si le sol est plus confortable que le canapé... Mais qu'importe, tant que je peux le sentir d'une quelconque façon, ça me convient parfaitement. Mes soupirs se sont changés en gémissement, faibles et courts, mais plutôt nombreux. Je perds le sens, le nord, ou qu'importe. Entre ses mouvements de bassin et ses coups de poignet, je ne sais plus trop où faire attention, encore moins quand il ajoute sa bouche sur ma peau. Là, je perds carrément pied. Les yeux dans les yeux, le plaisir transpirant sur les traits de mon visage, mes cheveux collant à mon front et à mes tempes. Pouah, je dois être affreux comme ça, bien que je ne puisse me voir. Chat sauvage ? Docile ? Il parle de quoi ? Je ne parviens pas tellement à décrypter ses paroles, mes doigts s'enfonçant dans ses côtes. J'aime malmener cette endroit, sentir mes ongles s'incruster entre ses os. Je pourrais presque les lui arracher, avec cette remarque de docilité. C'est ça, tu vas voir si le chat restera docile bien longtemps. Ce n'est qu'une pause, voilà tout. Quoi que, je suis vraiment trop calme pour l'écouter à la lettre et me tourner. Non sans mal, je dois l'avouer. Ce n'est pas facile de se tourner avec un monstre pareil au dessus. Il en prend de la place, le macaque, mais rapidement je me retrouve dos à lui, genoux et mains contre le sol. Bah voilà, meilleure vue du monde que peut être mon parquet... Pleins de poil de chien, tiens. Ouais bon, je les oublie vite quand il reprends ses coups, criant de plaisir en fermant mes yeux.

Je n'ai pas besoin qu'il me le dise pour le faire, et juste pour l'embêter, je gémis plus fort, plus exagérément. « ça te va comme ça, stupide macaque ? » Le provoquais-je avec un sourire en coin, déformé par le bien-être. Ma tête se penche vers l'arrières, tandis que mon dos se voûte. Il n'a pas cessé de bouger en moi, mélangeant soupirs, couinements et gémissements. Un long frisson parcourt mon échine, passant de vertèbres en vertèbres jusqu'à m'octroyer un son plus fort et moins viril. Un spasme, puis des tremblements incontrôlés. Là, c'était parfait. « Kyann Kyann! Retape là, juste là! » Inconsciemment, je remuais mon derrière pour qu'il recommence à nouveau. C'était ma prostate, sûrement. Seul un tel endroit peut me rendre aussi fou, aussi dingue. Il devait le retrouver et recommencer à taper dessus. Sauf que, je ne tiendrais pas longtemps dans cette position, à bout de bras. Je les sentais déjà défaillir sous mes tremblements incessants, menaçant de lâcher pour me vautrer par terre. Qu'est-ce que je disais... La seconde suivante, je sentis mon torse rencontrer le sol, appuyé sur mes avants bras irrités. C'est douloureux de faire l'amour, quand même. Une chance que je ne me sois pas cogné le menton en même temps, quelle honte. Au moins, j'étais plus stable comme ça, à ras-le-sol. Il peut s'acharner, que je ne risque pas de tomber plus bas. D'ailleurs, je lui fais savoir en remuant mes hanches, mes cuisses s'écartant légèrement plus. Des fois, je suis vraiment un péché: la luxure -sans aucune modestie-.


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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyJeu 12 Mar - 23:26





 
 

Lee Kyann & Kwon Jihyuk
“I don't care what they think, no I'm not listening.”
L
e temps semble devenir plus long quand ses mains se baladent sur mon corps, m'arrachant des soupirs de désires, des plaintes de plaisir. Je le veux, là, de suite, mais ce fou fait durer l'action en embrassant ma peau, jouant malicieusement de ses doigts. Il fait grimper la folie dans mon âme, la chaleur dans cette organe. J'en deviens fou, réclamant presque la suite des événements. Qu'il retire sa main de là pour m'imposer plus gros, plus douloureux. Je ne suis pas maso, mais pour la peine, je veux bien l'être. Je pourrais tout lui offrir si cela peut lui faire plaisir et lui donner l'envie de poursuivre plus rapidement, sans s'attarder sur mes points sensibles qui me font perdre pied. Mes yeux vont finir par tourner dans leurs orbites, possédé par le délice, par l'avidité qu'il déclenche en moi. Nous sommes sur un point de nous retour, nu et à la merci de l'autre. Je n'ai plus aucune occasion de fuir, ni de reculer, prit au piège sous la douceur de ses mains. Les choses s’enchaînent, unissant nos corps l'un dans l'autre, provoquant une foudre de souffrance dans un silence de mort. Je ne veux pas exprimer cette douleur, ni qu'il s'arrête pour celle-ci. Ce n'est rien, cela va rapidement passer, bien que ce ne soit pas le cas dans l'immédiat. J'ai mal sans le dire, je souffre sans le prononcer, et cela doit donner des idées à ce débile de singe. Je suis loin d'imaginer qu'il puisse vouloir une telle chose, m'entendre crier et gémir, me sentir remuer ou gesticuler sous ses mouvements de va-et-viens, ça ne serait tarder. Nous ne sommes pas à une seconde près, non ? Le temps que je m'habitue à cette grosseur, à cette présence, à ce mélange de peine et de satisfaction qui me submerge avec le temps et les mouvements. Les soupirs franchissent mes lèvres, les gémissements se mêlent entre eux, augmentant la foule de sentiment qui se promènent en moi. J'aime l'entendre, comme j'adore le sentir, et je ne peux m'empêcher de marquer cette peau qui me donne encore plus envie. Mes ongles s'ancrent à son épiderme, griffant lentement, violemment mais sûrement son être. Un message gravé sur son corps, un « tu es à moi » visible à l'oeil nu. Je veux que personne d'autre que moi puisse faire ça, il est à moi et à personne d'autre. J'ignore mes sentiments envers lui, ce qu'il peut-être dans l'instant présent ou celui d'après, et je m'en moque complètement. à ce moment précis, je le désire bien plus que je ne voudrais le croire, au point que je me donnerais entièrement à lui, crevant à petit feu sous ses coups de bassin. Il me fait siens et ce n'est pas difficile à voir.

Oublier. C'est une magnifique idée. Je voudrais oublier le reste, entièrement, jusqu'à la moindre présence dans ma tête. Il peut bien se munir d'une gomme, d'un effaceur, de ce qu'il veut, tant qu'il parvient à tenir sa parole. Ses mots me donne envie de pleurer, de laisser couler ces émotions qui m'envahissent malgré moi, mais le voir sourire m'empêche d'être triste ou peiné par une telle idée. Ce baiser me permet d'échapper à cette souffrance mentale, d'oublier complètement mes pensées et de me donner à lui sans rechigner. Mélangeant nos souffles ensemble, laissant nos langues danser un ballet harmonieux et dangereux. Néanmoins cela ne me suffit pas, j'ai besoin de  plus, plus d'espace, plus de liberté, plus de plus, et sans même demander un seul avis, je bascule nos corps dans le vide. Dos au sol, Kyann ne peut que me laisser gérer les choses, mes mains sur son torse et mon corps bougeant de lui-même. Il n'y a pas que lui dans l'histoire, il ne doit pas être le seul à se fatiguer pour procurer du plaisir à l'un et à l'autre, moi aussi je veux et je peux le faire. Alors doucement, je bouge, je gémis, je soupirs, juste avant que le blondinet sous moi reprenne le dessus et me tire contre lui. Un gémissement plus fort que les autres et je me sens incapable de bouger par moi-même, coeur contre coeur, poitrine contre poitrine. à ce moment-là, je ne veux que sentir ses lèvres contre les miennes, l'embrassant à pleine bouche pendant qu'il reprends ses coups, claquant sa peau contre la mienne. Mes soupirs s'intensifient, se mêlant à notre échange, un filet de bave s'échappant sur le coin de mon menton. De nouveau, les positions changent et je me retrouve sous son corps, contre le sol, ses gestes devenant plus ardu, plus fluide et plus fort. Il reprend du poil de la bête dans cette position, me forçant à courber l'échine sous ses coups de butoir. Ce gars fait de moi une véritable poupée, me plaçant à sa guise pour mieux agir. Je le laisse faire, à sa merci. ça devient tellement intense entre nous, tellement beau que je ne sais où donner de l'attention, mes yeux plongés dans les siens. Ce serait abusé d'être entièrement à lui, alors je plante mes ongles entre ses côtes, toujours plus sauvage et sadique qu'auparavant. Qu'il se taise, sérieux. J'en souffle de mécontentement, agacé de l'entendre parler pendant l'acte, pendant qu'il bouge en moi avec lenteur et douceur. « Ferme ta gu*ule. » Lâchais-je vulgairement en penchant ma tête vers l'arrière, dans un soupir.

Je ne tarde pas à l'embrasser de nouveau, plutôt forcé par l'intrusion de sa langue entre mes lèvres, partageant finalement ce nouvel échange entre nos bouches. Plus le temps avance et plus nos baisers deviennent plus sauvage et avide, engendrant toujours plus de ressentiments et de questions silencieuses. Ce n'est pas le moment de s'attarder sur cela, Kyann quémandant un changement de position que je lui accorde sans me plaindre, me retrouvant à quatre pattes dos à lui, ses mains sur mes hanches et sa bouche voyageant sur mes omoplates, jusqu'à ma nuque. Il me fait délirer, m'arrachant de nouveaux soupirs plus chauds et incontrôlés. Sa cadence augmente, ses gestes s'accentuent et je ne peux que crier ce bien-être qui monte en moi, qui me fait tourner la tête, qui m'arrache les tripes et me retourne l'estomac. J'en deviens fou, hurlant le plaisir qui grouille en moi, qui se balade sous ma peau, entre mes organes, contre mes muscles. J'en réclame davantage, à chaque nouveau son quittant mes lèvres. Je veux le sentir toujours plus, toujours plus loin. Plus il avance, plus je cri. Plus il tape, plus je râle. ça en devient chaud, causant mon impuissance et mon incapacité à réfléchir. S'il s'arrête, je crève.

Pas encore ? Il est chiant, sérieux. Ses dents contre mon oreille ne font qu'augmenter l'ampleur de mes plaintes, rendant ma voix plus aiguë et haut perchée. Ou peut-être est-ce son énième coup de bassin, qui notons-le, est plutôt bien placé pour le coup. Au point où j'en hurle mon bonheur, criant presque son prénom pour qu'il recommence. Il me donne cette putain d'envie de l'appeler, de le supplier, de me mettre à genoux pour- ah non, c'est déjà le cas, en fait. Jusqu'à m'écraser au sol, la force dans mes bras me quittant rapidement. Je suis à bout de force, éreinté par ses mouvements, par mes soupirs, par mes bruits, par toutes ses choses qui me font devenir cinglé. Comment fait-il pour ne pas s'épuiser, alors qu'il fait beaucoup plus de chose que moi dans l'action ? Il revient même m'embrasser après avoir tourné et dégagé mon visage, me rendant encore plus faible qu'auparavant. Mon coeur tambourine dans ma poitrine, pendant que mes paupières se ferment pour apprécier ce baiser. Mon dieu, qu'est-ce qu'il se passe en moi ? Nos lèvres se quittent et il reprend sa danse, plus perverse et plus osée. Il sort pour mieux rentrer, plus vite, plus brutal et moi, je ne peux que réprimer ces vagues s'échouant contre ma carcasse, giclant les méandres de mon plaisir dans des lamentations plus poussées. Le rythme se modifie à nouveau, tandis qu'il se calme sur ses enchaînements pour se montrer plus réguliers, retrouvant facilement ce point qui me plie littéralement en deux. Mon dos se voûte et ma tête tombe dans le vide, suivi d'une nouvelle plainte exagérée. Il ne cesse pas d'être désirable, ce gars. Front contre le sol, je râle un bon coup alors qu'il s'acharne contre ma prostate, mes lèvres rougissant sous mes morsures. Je vais craquer bientôt, pire encore quand sa main se perd entre mes jambes, au bas de mon ventre. Je ne sais même pas quelle allure j'ai, maintenant, les fesses en l'air, les cuisses écartés, mon bassin relevé une nouvelle fois. Bon sang, je sens la gêne me gagné en même temps que ces frissons. Mon corps tremble de plus en plus, me forçant à ouvrir la bouche pour respirer correctement. « Ky-aann ~ J'ne vais pas... » Soufflais-je en tentant de me relever sur mes avant-bras. Trop tard, pensais-je en sentant cette massue s'abattre sur ma conscience. En quelques secondes, mon sang n'a fait qu'un tour, accumulant des vagues de chaleur avant que ma fin n'arrive, mon plaisir se vidant entre ses doigts. Je n'ai pas tenu plus, à cours d'énergie et de force, ma respiration se jouant de moi en se bloquant pour reprendre de plus belle. Je suis mort, mes membres lâchant à nouveau pour mieux retrouver le sol, ventre contre le parquet. J'espère qu'il a retiré sa main, parce que je n'ai aucune envie de me relever. Même ma voix ne veut plus sortir, alors que je tentais une phrase incompréhensible du genre « je suis crevé » qui au final n'a donné qu'un « hiuhzr oohoe ». J'attends seulement qu'il se retire pour rouler sur le dos et l'emprisonner dans mes bras. Je veux l'embrasser, encore et encore, jusqu'à mourir définitivement...

« Hyung.... Tu crois que je pourrais t'aimer ? » Quelle question stupide, je suis juste trop fatigué pour être compréhensible. Au moins, j'ai oublié mes soucis avec lui. Je me sens tellement bien contre lui, sa chaleur se propageant dans mon corps. Je ne veux pas me détacher de lui, ni que nos peaux s'éloignent. Et si je ressentais vraiment quelque chose, aussi infime soit-il ?


         
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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyJeu 19 Mar - 3:06

Tenue à l'entendre, je ne suis qu'une sirène envouteuse de marin. Il va finir par tomber dans mes filets, ce gros poisson. Pourquoi cette image me fait silencieusement rire, hein ? L'imaginer en thon, c'est marrant. Le chant n'est pas une passion chez moi, pas autant que la danse ou le sport en général, mais c'est plus une occupation pour occuper le temps ou le silence. Notre tour se termine rapidement et comme prévu, pour retourner dans le parc et programmer la suite de notre récompense. Il veut un truc depuis le début, pourquoi attendre la toute fin pour l'avoir ? Je l'avoue, moi aussi j'ai envie d'y être dans cette grande roue et pouvoir l'embrasser à pleine bouche. Je m'égare un peu, quand même. ça devient vite une habitude, d'être rarement dans les bons sujets ou d'en dériver à la seconde. Puis, Kyann m'attrape par la taille pour chuchoter à mon oreille et je m'en mordille la lèvre, le trouvant étrangement attirant. Bon sang, je tombe dans son piège là.

Pas besoin de chanson pour attendre notre tour, cette fois-ci. Nous grimpions rapidement dans une cabine, plutôt content finalement. Les secondes s'égrainent, la nacelle grimpe et la distance s'efface peu à peu. Face à face, on se retrouve rapidement l'un à côté de l'autre, avant que j'en décide autrement en venant m'asseoir sur lui. Je n'ai pas à le cacher, je n'ai pas à dissimuler ce que je ressens à ce moment présent. Ses mains sur mes hanches, mes bras autours de son cou, mes lèvres à quelques millimètres des siennes, les yeux dans les yeux. Je le dévore limite de mes iris, cherchant à occuper entièrement son esprit. Nous sommes du même avis, pourquoi attendre ? Pourquoi se languire l'un de l'autre alors qu'il suffit de si peu pour arriver à notre fin. Nous ne sommes pas à un baiser près, surtout en sachant la nuit que nous avions passé ensemble. Tout ce que je veux à l'instant présent, c'est goûter ses lèvres, les mordre et les torturer. Faire de lui ma chose, le rendre impuissant, le faire se plier sous mes baisers. Doucement, je scelle nos lèvres ensemble, brisant la distance pour goûter à ces croissants de chair qui m'attirent. Il participe, ne laissant rien au hasard, mouvant sa bouche en même temps que la mienne pour rendre l'échange plus puissant, plus savoureux. Langue contre langue, j'approfondis toujours plus, mêlant notre bave et nos souffles. Mon coeur bat à tout rompre, sous le ciel qui s'assombrit lentement. Si seulement le temps pouvait s'arrêter sur cet instant et me laisser profiter toujours plus, sentir davantage sa main remonter mon dos et presser ma nuque. Je ne peux pas aller plus loin, mon torse se collant contre le siens, les battements de cet organe se répendant dans sa poitrine. Bon dieu, je ressens encore « ça ».

Les yeux fermés, je ne les ouvre seulement qu'en entendant le bruit éclatant du feu d'artifice, surpris par ce dernier. Nos lèvres se détachent et j'observe quelques secondes le ciel s'éclaircir de ses lumières éblouissantes, colorées et de différentes formes. Des coeurs, des ronds, des étoiles, même des petits mots. Un sourire fendit mon visage et je repose mon attention sur Kyann, lui rendant son rictus. à nouveau, mon corps se ramène contre le siens, mes bras toujours autour de son cou. Je ne manque pas un détail de son visage, me mordillant le coin de la lèvre.

Qu'est-ce qu'il raconte ? J'hausse un sourcil en me demandant bien ce qu'il pourrait se permettre. La roue est arrêté au sommeil, sous la clarté du feu d'artifice. Nos bouches se cognent à nouveau dans un échange savoureux et délicieux, ranimant mon coeur d'une nouvelle mélodie. Un simple souvenir ne serait jamais assez à mes yeux, jamais assez pour un chat sauvage dans mon genre. Alors doucement, je dérive vers son cou, laissant ma langue glisser contre sa peau dans une légère traînée de bave. Aspirant la peau de sa mâchoire, j'y dépose un suçon, puis un second dans son cou, tirant sa veste pour aller un peu plus loin. « Kyann... » Débutais-je en embrassant la base de son épaule, avant de remonter jusqu'à ses lèvres. « Dis-moi que je deviens fou ... » Soufflais-je contre sa bouche en l'embrassant, le mécanisme de la grande roue se remettant en route à l'instant même. Nous redescendions, mais je n'avais aucune envie de quitter ma place, ni sa bouche.
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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyDim 22 Mar - 7:06







Lee Kyann & Kwon Jihyuk
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our moi, donner et partager un acte charnel n’a jamais été un jeu, aussi insensé que cela puisse être ses désirs que je ressens envers Ji Hyuk, cette envie de le faire mien, de coller mes lèvres contre les siennes sans cesse, de le découvrir et le parcourir pour connaitre chaque recoin, chaque endroit sensible, peut-être est-ce inconsciemment le début de quelque chose qu’on n’a simplement pas encore conscience, moi le premier. Simplement être en lui est un tsunami de feu s’écrasant sur mon corps, sur mon cœur, brulant mes entrailles d’une chaleur impossible à éteindre, déjà prêt à partager cette braise, ce feu, cette température avec lui. Chaque coup de bassin est électrisant, je peux sentir les réactions de mon membre en lui décuplé par le plaisir, je ne le quitte pas des yeux, aussi douloureux que les premiers assauts sont pus être je patiente jusqu’à le sentir frémir, s’abandonner entièrement à moi. Découvrant certains endroits qui le font gémir, je ne cesse de le titiller pour le rendre un peu plus fou sous mon emprise. Même au sol allongé sur le dos après un geste inattendu du plus jeune, le voir prendre les devants n’est rien de plus que fucking excitant. Je pourrais certainement atteindre la jouissance simplement avec ce vu, le sentir se tortiller, bouger sur mon sexe gonflé, procurant un plaisir où les mots seraient faibles pour le décrire. Mais je ne peux pas, je veux le mener à ses dernières forces par mes propres moyens, je veux lui faire tout oublier, qu’il n’y est que moi dans ses pensées et ce qu’il ressent, s’écroulant dans un océan de délices qu’il n’aurait même pas pu imaginer.

Chacun soupire, gémissement est une douce mélodie si plaisante à mon ouïe, je ne suis pas silencieux non plus, comment le pourrais-je quand je suis bercé dans cet océan d’érotisme, d’acte charnel qui réveille les battements de mon cœur pour tambouriner contre celui de Ji Hyuk quand je rapproche son corps pour le coller contre moi, bougeant en lui sans douceur dans une ivresse de plaisir toujours plus abondante. Des baisers répétés, aspirant son souffle, son gout, sa chaleur, jouant avidement avec sa langue. Je ne me fis pas prier pour le retourner, le plaquer au sol pour mieux avoir l’accessibilité de mes mouvements, le voulant tremblant, hurlant, s’écroulant sous ma domination. La vue est plus qu’excitante, plongé dans son regard alors que je m’active sans douceur dans son antre, profondément et rapidement, mon sexe est englobé par la chaleur, comme mon corps est humide. Il ne reste pas inactif, profitant de son accessibilité pour me marquer, je n’ai connu personne avec cette « animosité » mais c’est ce que j’aime, le marquer, qu’il me marque, comme si on faisait un pacte silencieux montrant une appartenance, toujours sans en avoir conscience. Peut-être que je ne voulais pas qu’on le touche comme je le faisais, peut-être qu’il ne voulût pas non plus me partager, je n’ai aucune idée de ce qui se trame entre nous, aucune réponse devant ces sentiments, cette relation, cette « chose » qui nous tombe dessus lentement, mais surement. Je ne change pas, même ainsi je trouve le moyen de le taquiner, l’embêter et je souris à les réponse franche et claire de Ji Hyuk, bien s’il veut que je me taise pas de problème, mais la répercussion sera dans mes mouvements. Un nouvel échange langoureux, avide, insatiable et licencieux nous unis avant que je lui « ordonne » de se tourner dans une demande simple et net. Lui a genoux, je profite de cette position pour parcourir de mes lèvres cette peau qui me rend folle, que je veux dévorer, toucher, embrasser. Mon rythme devient plus précipité, comme impatient et insatisfait, je voulais l’entendre beaucoup plus fort, qu’il gémisse au point que même les voisins puisse l’entendre, j’étais à ce point sadique, mais je me fichais bien du monde, tout ce qui m’importait à cet instant c’est lui et uniquement lui, dans cette bulle qui a pris place dans son salon, créant l’impensable. Mon membre claquant contre ses fesses, mes mains sur ses hanches pour accompagner chacun de mes gestes plus poussé, plus puissants. Mordillant son oreille que je sais sensible, avant de donner un coup de bassin qui semble être la cause de ce cri qui me fais vibré et me semble le plus beau que j’ai entendu jusque-là. Ce geste a pout cause de faire perdre ses forces à Ji Hyuk qui s’écroule presque au sol en perdant l’équilibre de ses bras, mais ça n’arrête pas les nombreuses intrusions que j’enchaine au fond de lui, revenant même chercher ses lèvres pour un nouvel échange mouillé et brulant. C’est juste trop bon, tout semblait être compatible entre nous, nos corps, nos lèvres, nos cœurs s’élevant sous les battements plus forts, les mots ne peuvent décrire cet instant.

Jouant à un petit jeu pour le voir se plier davantage en pratiquement des entrées et des sorties répétées pour qu’il me sente mieux, m’enfonçant toujours plus jusqu’à rechercher doucement cette prostate qui semble le faire hurlé de plaisir. Ce qui semble être le calme avant la tempête, un rythme doux et régulier qui cache mon intention de lui faire atteindre un orgasme dont il se souviendra. Quand sa réaction se montre enfin, se courbant de plaisir, sa voix résonnant, ses plaintes se décuplant, j’enchaine de nombreux coups la frôlant pour le faire vibré, le sentant perdre pied, frissonné, se cambrer, son corps se tord sous les assauts qui semblent le mener rapidement vers cette délivrance, alors que je laisse ma main l’aider en agitant son membre durcit sur le point d’éclater. Si je le fais devenir fous, je ne suis pas bien différent, chaque intrusion, chaque geste et réaction de sa part me rendent dingue, implosant sous ce bouquet final qui approche. Respirer devient compliqué, je suis trempée de sueur comme Ji Hyuk sous la température de nos corps grimpant en flèche, a ses mots j’empoigne son membre pour le sentir venir, son liquide chaud se visant sur mes doigts, je l’aurais finalement fait crier et jouir comme je le voulais, mais moi j’en avais pas terminé et je pratique quelque derniers coups en lui pour finalement me retirer et enlever le préservatif pour gémir pour le rejoindre dans cet instant jouissif, avant de m’écrouler à mon tour sur lui alors qu’il s'est tourné pour me faire face. Ma poitrine contre la sienne, ma tête au creux de son épaule, souriant a cette phrase indescriptible prononcé par Ji Hyuk, ma poitrine se soulève violemment pour tenter de reprendre une respiration correcte, alors que je suis incapable de bouger après avoir donné autant dans chacun de mes mouvements. J’essaie d’attraper l’air autour de nous, mais il est chaud et étouffant. Prenant difficilement appuie sur mes coudes pour me soulever légèrement pour surplomber son visage, le regardant dans les yeux à sa question... Aussi surprenante soit-elle je suis heureux pour une raison inconnue... Peut-être parce qu’il se questionne . Peut-être qu’il le fait à cause de ce que l’on a fait aussi, mais l’entendre me demander ça me fait sourire doucement, n’ayant aucune réponse plausible à lui donner, je préfère m’exprimer avec les actes en venant capturer ses lèvres, c’était doux et agréable, venant embrasser la commissure de ses lèvres, puis sa joue, ses yeux, son nez, je parcourais de mes lèvres chaque coin de son visage sans aucune raison, simplement parce que j’en avais envie, de lui faire ressentir que malgré tout ça, je ne regrette rien, absolument rien. Venant me perdre dans son cou, sa mâchoire, je l’embrasse encore moins sagement avant de finalement me laisser retomber sur lui de tout mon poids, il peut bien me supporter un peu non ? soufflant au creux de son oreille.

« Je suis épuisé, tu vas devoir attendre quelques minutes avant que je puisse m’occuper de ta frange~ » un petit sourire, c’était difficile d’enchainer une phrase entière quand le souffle est encore manquant, mais j’avais réussi. Par contre... quelques minutes ? J’étais gentil, j’allais surement m’endormir sur lui là, haha. Mais avant ça, même si demain il ne s’en souvient pas ou si ça semble stupide je préfère lui dire sans plaisanter.

« Si un jour tu m’aimes, dis-le-moi. » Basculant sur les côtés, je passe mon bras sous sa tête pour le ramener contre moi, nus et au sol, tant pis... je n’avais aucune envie de me lever ni la force pour le faire, juste le garder dans mes bras, c’était suffisant.


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MessageSujet: Re: jikyann   jikyann EmptyVen 27 Mar - 6:15

Une porte venait de s'ouvrir dans mon esprit, dévoilant un monde qu eje ne pensais exister, un univers inconnu qui m'effraie tellement. Je le regardais de loin, l'air anxieux, sans oser m'en approcher. Que se passerait-il si je franchissais cette limite ? Qui y avait-il au delà de celle-ci ? Pourrais-je faire demi-tour si ça ne me plaisait pas ? Tellement de question défilait dans ma tête, alors que nous étions encore dans cette cabine, cause de mon trouble. Je me sentais si bien avec lui, en sécurité, croulant sous une attention que je ne pensais pouvoir être mienne. Dans le fond, je sais déjà quel mot donner à cette sensation, à cette situation. Je connais déjà la réponse à toute mes questions, bien que je la repousse et m'interdis d'y penser. Ce mot résonne dans ma tête, tapant contre mes temps, jusqu'à faire bourdonner mes oreilles. Mon crâne va exploser, mon cerveau partir en fumée et mon âme se faire la malle. Je ne veux pas y penser, ni m'y abandonner, mais comment faire autrement quand cette chose vous envahit ? Je voudrai arrêter le temps, mettre ce moment sur pause et continuer à dévorer ses lèvres avec cette envie qui me submerge. Bon sang, j'adore sentir son coeur battre en écho avec le miens, preuve que nous ne sommes pas indifférent l'un à l'autre. Le feu peut bien embraser le ciel, illuminer cette fin de journée, éclairer nos visages proche l'un de l'autre, je ne vois que lui. Il n'y a que lui qui occupe mon esprit, qui prend mes pensées en otage. Si seulement les choses n'étaient pas si compliqué de mon côté. Si seulement je pouvais me l'accorder et céder, sans crainte, sans reproche. Je le veux, mais je ne peux pas. Et plus j'avance dans le temps, plus je me sens déçu par moi-même. Kyann ne mérite pas une telle chose, encore moins si je venais à lui faire mal ou à le pousser au bord du gouffre.

L'innocence qui m'habitait jusqu'à présent s'effritait peu à peu, laissant place à ces vagues de plaisir et de malice, tandis que je me glissais dans son cou pour le marquer, ses mains se jouant de ma patience et de mes soupirs. Pendant que je mordillais ou aspirais sa peau pour la rougir, Kyann griffait la mienne de ses ongles, m'arrachant une légère plainte étouffée contre son épiderme chaud. Pour rien au monde je ne voudrais échanger ma place, je suis bien là, assis sur lui à tracer des cercles jusqu'à son épaule. Qu'est-ce qui cloche avec nous, hein ? Nous savons, ou plutôt, nous nous doutons du cirque se déroulant entre nous. Un spectacle silencieux et au suspence à rallonge, partagé entre la patience et l'incompréhension. Nous sommes en mesure de désigner ce sentiment qui nous lie, pourtant nous ne disons rien là-dessus. Qu'est-ce que nous attendons pour nous dévoiler mutuellement à l'autre ? Je l'ignore, et je n'ai pas besoin d'entendre sa voix, ni de faire entendre la mienne, pour le savoir d'avance. Du moins, je sais ce qu'il en est de mon côté. Je deviens fou, complètement cinglé, à être interné dans un hôpital psychiatrique. Apparemment, c'est la même chose pour lui, et là je comprends que je suis encore plus fou de tout garder pour moi. Quel idiot suis-je pour ne pas ouvrir ma bouche et lui avouer. Je ne suis qu'un être stupide qui l'embrasse comme si sa vie en dépendait, toujours plus proche de lui.

Caché des regards entre les sièges de la cabine, je me laisse emporté par ses idées grotestes, remarquant que nous sommes tous les deux dans le même cas. Nous ne pourrons pas résister si un tour supplémentaire venait à s'entamer. Ce serait débile de partir dans un tel débat, alors qu'on s'embrasse à nouveau sans faire attention aux restes. C'est mieux ainsi, quand nous restions sages et à notre place, surtout dans un lieu publique comme ce parc d'attraction. Aucune envie de me faire chopper en flagrant délit... Qu'est-ce que je pourrais bien dire pour ma défense, hein ? De toute façon, le terminus arrivait à grand pas, précipitant ce moment de bonheur dans une course rapide. « Je ne suis pas gêné. » Je fais la moue, faussement vexé. Même si j'affirme le contraire, je suis souvent embarassé par sa faute. Finalement, les portes s'ouvrent et nous devons laisser cette chaleur et ce bien-être derrière nous, derrière ses portes, dans cette cabine qui doucement deviendra glaciale sans notre présence. Je voudrais que cette bulle dure partout, n'importe quand. à bien y réfléchir, ce serait possible si je faisais le premier pas... Mais comment faire ? J'ai tellement peur des représailles.

La vie devait reprendre son cours, tel que nous devons laisser nos secrets en arrière. ça m'embête de fermer les yeux sur une telle chose, alors que je le veux autant que je le crains. C'est stupide, quand même. Ma question paraît si simple, si ennuyeuse. Kyann laisse quelques secondes s'écouler, avant de me répondre avec un enthousiasme que je connnais très bien. En fait, je m'en fiche de ces trucs gras et sucré, j'ai quelque chose à lui dire. Ma main retiens doucement son vêtement, voulant attirer son attention. Ah, c'est gênant, en fait. Les mots viennent d'eux-mêmes, comme s'ils cherchaient à s'évader de ma gorge, pourtant ils furent rapidement coupés quand un groupe me bouscula. Bah voilà, envolé ma motivation. Je me sens juste stupide et embarassé, à la limite de pleurer. Son geste ne m'a pas tellement étonné, ainsi collé contre lui. Il me protège, comme je me doutais venant de lui. Est-ce qu'il compte toujours le faire ? Je le regarde en silence, redessinant sa mâchoire de mes iris sombres. Je dois lui dire, ou lui faire comprendre.

« Je... » Ma bouche s'ouvrit pour laisser un son en sortir, puis plus rien. Non, je ne parviens pas à l'avouer, finalement. Est-ce qu'il a comprit ? Je ne sais pas. Il m'avait dit ce soir-là d'être direct dans ce sujet. Je veux l'être, vraiment. Il suffirait que je lui dise, seulement que je sois honnête avec lui et moi-même. De quoi parle-t-il ? Twitter ? Amour flamboyant ? Je me retrouve de nouveau contre lui, son portable face à nous. Ah, il veut encore faire des selcas, c'est ça ? Je ne dis rien, souriant difficilement. Quel idiot, je ne parviens même pas à être sincère. Le déclic de son portable résonne avec celui dans mon coeur. Je ne veux pas que cette journée se termine ainsi, sur cette frustration qui grandit en moi. Non, ce serait insupportable, inenvisageable. Sans même le prévenir, je tourne ma tête vers la sienne, ma main remontant dans ses cheveux pour les saisir, la seconde attrapant son portable. Je le tenais entre mes doigts, collant mes lèvres aux siennes pour un baiser passionné, avant de prendre une photo. Je l'aime, merde. Ma bouche se décroche lentement de la sienne, mes yeux s'ouvrant pour le regarder. « Je te déteste. » Je crache ses quelques mots, le regard sévère et les sourcils froncés. Ce n'est pas vraiment ainsi que je voulais le dire...

« Tu rentres dans ma vie sans prévenir, tu sais beaucoup de chose sur moi alors que j'ignore tout de toi. Tu t'intives chez moi, tu me prends pour ta femme, tu n'as même pas honte de m'envahir et maintenant tu me voles mon coeur. C'est pas juste... ça fait trop mal. » Couinais-je en sentant le sang me monter aux joues et les larmes aux yeux. Quel sensible, je vous jure. Quelques goutellettes salés perlèrent sur mon visage cramoisie, tandis que j'enfouis ce dernier contre son torse pour me cacher. Hors de question qu'il me voit dans un tel état, c'est trop la honte de ma vie.
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jikyann

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